Pas de participation cette fois-ci pour moi, la Bretagne m'appelle, je vous retrouve dans un peu plus d'une semaine.
Amusez-vous bien
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Désolée j'ai eu beaucoup de choses à faire ce week end, voici enfin mon petit texte avec les mots désignés
Déjà une demi-heure qu'ils montaient le long de ces escaliers interminables qui menaient au rempart de la vieille ville. Entouré d'une foule de touristes qui filmaient tout et n'importe quoi, le petit groupe de marseillais montait, montait. Un vrai désastre cette expédition ! Mimi commençait à en avoir assez.
Au bout d'un moment, accablée de chaleur, elle décida de leur fausser compagnie. Ce n'était pas une chose à faire mais elle n'en pouvait plus et soudain, avisant une ruelle, elle s'y engouffra vite et, ni vu ni connu, elle se retrouva seule et tranquille. Au bout d'un moment, elle déboucha sur une sorte de chemin qui dominait la mer. Elle s'arrêta et regarda intensément ce magnifique paysage qui s'offrait à ses yeux. Elle était émerveillée, la surface de la mer brillait sous le soleil, les cigales lui offraient un concert et un rossignol chantait dans l'épais feuillage d'un arbre centenaire. Mais Mimi était triste. La date du départ approchait et avec elle la fin de ses vacances. Elle s'assit sous l'arbre et s'endormit. Oh, pas très longtemps, son téléphone se mit à sonner et soudain elle poussa un cri : le car !!! elle se leva d'un bond et sans meme répondre courut dans la ruelle pour rejoindre le parcours touristique. Comme une folle, elle dévala les escaliers, zigzagant parmi les touristes, et parvint enfin, toute essoufflée, devant son car où l'attendaient les autres, furieux. Une demi-heure de retard ! Mais peu importent les reproches, ce petit instant de bonheur dans la nature serait son plus beau souvenir de ces vacances.| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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Salut les Plumes
Un ptit bonsoir pour un bilan météo maritime : ciel bleu, mer calme , drapeau vert. Baignade autorisée. On en profite encore.
@ytica merci d'avoir trouvé le temps et l'inspiration pour ce texte bien dans l'air du temps . Vacances, chaleur, mer.
J'ai un peu honte d'être à la traîne mais ce we je me suis un peu laissée aller . Aucune honte à l'avouer.@sarah : sur le coup j'ai cru que j'avais loupé le retour de leitmotiv . Mais non ! Mais non ! c'est juste un ptit voyage dans le temps ! Et oui , le 22 juin c'est déjà loin . Le temps passe vite tout de même!
Bon ! faut que je m'y mette. A bientôt !
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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@kachina Désolée pas encore à l'aise avec les envois et les dates
jolie ton image . -
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@sarah pas de souci mais c'est vrai que tu es courageuse à remonter toutes les pages des topics.
J'en profite pour te dire que si le coeur t'en dit tu es la bienvenue pour nous déposer un ptit texte avec les mots suivants à inclure.
désastre - date - intensément - départ - rempartEssaye c'est amusant !
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Bonsoir les plumes !
Ce n'est qu'une satire . Puisse votre départ en vacances se dérouler autrement . Je vous le souhaite .
Non mais quel désastre ! Il pleut depuis deux jours. Je n’arrive pas à avaler mon café ce matin. Surtout je n’arrive pas à détacher mes yeux de cet amas de sacs, valises, cabas qu’il va me falloir ranger dans le coffre de la voiture.
La date du départ en vacances est fixée à ce dimanche matin . J’aime pas les dimanches. Les enfants sont excités : ils courent dans tous les sens , ils rient , chantent. J’aime pas les enfants le dimanche. Moi les départs, ca me déprime trop ! les retours aussi, ceci dit .
- Taisez vous ! Maman réfléchit !
J’élabore un plan, un croquis virtuel de la taille du coffre. Non mais c’est pas possible, je pense qu’il va falloir laisser Pépé !
J’oublie mon café ! de toutes façons, j’aime pas le café le dimanche, surtout quand les enfants crient.
Direction le coffre ! J’inspire , j’expire. Je m’accroche à l’idée que là bas le soleil brille intensément , éblouit, étouffe et endort."Endort" ce mot me fait déjà rêver !
Allez ! De l'ordre et de la méthode . On récapitule . Ici la valise bleue de Papy allongée , le sac de Mathilde et Paul sur le côté, la poussette de Charly, la grande valise rouge, la valisette bleue, le vanity, le sac de Bernard, le parasol, la bouée Dauphin . Non mais qui a eu la bonne idée de la gonfler ? la glacière. Mince ! la glacière ! Tant pis elle ira sous les pieds de Papy ! Elle lui servira de rempart dans les virages.
- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a encore ? Pitié Paul ! ce n’est pas le moment ! Ton doudou ? Dans la valise Rouge ??? Oh non !
Je n’ai rien dit , je suis restée très digne , très zen même si je déteste défaire un coffre rangé pendant que les enfants vocifèrent , même si Papy a cru qu’on était déjà arrivés, J’ai tout retiré, tout bien remis , la valise rouge, la valisette bleue, le vanity, la canne de Papy, la bouée, le parasol.
Et puis , je me suis enfin fait une petite place côté passager . J’étais apaisée savourant ce moment de grâce lorsque , Bernard, mon mari, me demanda si j’avais les clés de la voiture . Non ! je ne les avais pas ! et pour cause , je les avais machinalement glissées dans la poche de ma veste ,sous la valise rouge ……..
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Bonjour à tous et toutes, petit passage en coup de vent , désolée!
Comment ce rendez vous tant attendu avait il put se terminer en désastre? Pourquoi les Dieux lui en voulaient ils à ce point? La question était de taille et la réponse peu évidente. Les dés n'avaient ils pas été pipés au départ? Comment avait elle put une seule seconde songer qu'il ressentait de l'attirance pour elle? Selon les critères de beauté que vantaient sans cesse les magazines , elle était hors norme! Petite, pulpeuse sans aucune once se sophistication, d'ailleurs elle était toujours la meilleure pote de tous, celle à qui l'on confiait les peines de coeur sans jamais lui demander si elle souffrait. Elle était celle qui savait si bien consoler ou encourager selon les cas mais, jamais, personne ne lui posait la simple question qui aurait put tout changer à ses yeux "Tu vas bien?" C'est peut être à cause de l'absence de cette question que lentement elle avait ériger autour de son coeur un rempart si haut et tellement épais que rien ni personne n'aurait put l'ébranler. Personne sauf lui. Il l'avait regarder si intensément pendant le cours de gymnastique qu'elle en avait perdu tout ses moyens et s'était retrouvée les fesses par terre sous les quolibets de ses compagnes de volley balle. Elle n'était pas douée pour le sport en général et là l'émotion l'avait rendue encore plus gauche que d'habitude mais... il ne s'était pas moquer comme les autre non il avait juste sourit... doucement et cela lui avait réchauffer le coeur et l'âme.
C'st à l'issu de ce cours humiliant qu'il lui avait proposé un rendez vous. Une date unique pour elle: son premier rencart. Mais elle aurait dut le savoir, les rêves de Cendrillon ne sont que des contes pour enfants sages, elle l'avait découvert à ses dépends. Arrivée légèrement en avance, elle s'était dissimulée dans les buissons qui jouxtaient le lieu de la rencontre quand un groupe excité était passé tout près d'elle sans la remarquer. Qui remarquerai une ombre? Une voix moqueuse avait demandé.- "Penses tu que la godiche viendra à ton rendez vous Thiméo?
- Pour sur! J'y compte bien, les désespérées de la vie n'attendent qu'un signe du Prince Charmant pour sortir de leur trou.
- Alors on va bien s'amuser!
Ils s'étaient éloignés riant et plaisantant du bon tour qu'ils allaient jouer sans se douter une seule minute qu'ils venaient d'enfoncer une dague de glace dans le coeur tendre d'une fille trop sensible.
Le lendemain matin un promeneur découvrit le corps sans vie d'une adolescente flottant sur les eaux sombres d'un petit lac.
Parfois les mots sont plus mortels que les armes. Nous devons tous nous en souvenirs quand notre langue acérée veut se déchainer sur autrui.
Telle était ma pensée du jour inspiré par les mots à caser.
| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 -
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La tête lourde comme une enclume, il glissa mollement hors de son lit tout en se frottant les yeux. La lumière qui traversait les rideaux était douloureuse. Il avanca, ou plutôt il traina son corps endormi jusqu'à la salle. Debout dans l'embrasure de la porte il découvrit le joli désastre résultant de la soirée de la veille.
Verres renversés sur le tapis Bric&Broc que sa mère lui avait offert, peu de temps avant son départ à l'étranger. Le bar de la cuisine était jonché de restes de nourriture non identifiable, de mégots de cigarette écrasés et d'une substance indéterminée plus que douteuse.
En enjambant certains des amis endormis sur le parquet, il se dit qu'ils avaient peut-être un peu trop fait la fête. La date fatidique approchant, Julien lui avait dit qu'il voulait marquer le coup, c'est chose faite se dit-il.
En pensant à son vieil ami, il eut un sourire. Julien avait toujours été un rempart auquel s'accrocher en cas de coup dur. Il avait toujours été là pour lui. Comment ferait-il sans lui ? Qui l'aidera à garder le moral et à lui redonner le sourire ?
Julien était pour lui l'exemple à suivre, il avait tout pour plaire, il ne s'attardait pas sur le superficiel, ne s'encombrait pas de futilité, il vivait tout, absolument tout, intensément.
Une chose est sûre c'est qu'une fois parti, il allait sacrément lui manquer !"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
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@kachina excellent on dirait nous quand on partait en vacances petits
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"