@delnis excellent ! ca te va bien l'air de la montagne ! ça te va bien aussi d'être boosté.
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@kachina Merci Prof ! je suis comme Marty Mc Fly, "dégonfler" fait mouche à tous les coups lol
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@delnis excellent! (j'adorais Cendrillon petite, coïncidence ?) comme je suis en vacances, quand j'ai lu "elle traînait un peu dans son lit ce matin ", je me suis dit... Bah... Comment il sait ?
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2503 -
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@zazoute "I'm the eye in the sky, looking at you, ..."
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
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@delnis : c'eut été vraiment dommage que tu n'écrives pas par doute et que tu nous prives de cette délicieuse lecture .
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@delnis Punaise ! je l'ai dans la tête à présent. Je vais pas être très productive aujourd'hui . Je le sens
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Motsà glisser : bamboche, balancier, enfreindre et nostalgie.
Bon sang de bois depuis quand les lits avaient ils le droit de tanguer ainsi? A droite, à gauche, de haut en bas, ce mouvement continue lui donnait envie de vomir. Dimitri se demandait pourquoi son crane résonnait comme une calebasse, le bruit ténu d'une goutte d'eau tombant dans la cuvette des w;c lui donnait la désagréable impression que les chutes du Niagara se déversait toutes entières derrière ses paupières closes. Punaise il ne se rappelait pas avoir picolé autant la nuit dernière! Juste quelques verres entre amis pour fêter la reprise du second semestre, pas de quoi fouetter un chat. Alors pourquoi se sentait il si mal ce matin? Le garçon s'efforça de reconnecter les quelques neurones de son cerveau qui ne s'étaient pas fait la malle. L'affaire ne fut pas simple car entre les nausées qui menaçaient de lui retourner l'estomac et ses cheveux qui le démangeaient plus que de raison, retrouver sa lucidité lui prit quelques instants.
Sans être un adepte de la bamboche débridée du samedi soir, le garçon n'en était pas pour autant un ermite, seulement il m'aimait pas enfreindre les règles qu'il s'était imposé à lui même, à savoir rester concentré un maximum sur ses études. Ors la, il avait tout faux!
Comme le balancier implacable d'une pendule marquant les heures, les souvenirs de la nuit précédente remontaient à la surface de sa conscience. Bien que ces images soient floues, le garçon sut qu'il n'allait guère apprécier ces souvenirs. L'alcool aidant, il avait baissé sa garde... ce qui dans son cas n'était pas une chose à faire. Diable il avait une réputation à protéger, un statut qu'il ne voulait certainement pas voir remit en cause. Dimitri était le parfait exemple d'étudiant sérieux, pragmatique, uniquement focaliser sur ses notes plus qu'honorables d'ailleurs qui lui vaudraient certainement la réalisation d'un bel avenir. Les sentiments et les affaires de coeur, le garçon les avaient reléguer tout au fond de ses souvenirs, enfermés à triple tours dans son coffre fort émotionnel. Il avait trop souffert jadis pour se permettre de ressentir à nouveau les affres et les tourments de l'amour. La nostalgie de cette époque ne le tourmenterai jamais plus, Non plus jamais ! Il s'en était fait le serment.
Oui mais hier soir, entre deux verres ....il avait croisé le regard clair de ce garçon. Dimitri se mordit la lèvre inférieure... par dépit, par frustration, par colère? Tous ces sentiments se ruaient maintenant à l'assaut de son âme. Et merde, il s'était bien planté cette nuit, il avait foiré toutes ses bonnes résolutions car avant même d'ouvrir les yeux, le garçon savait que le corps qui se pelotonnait sous les draps tout conte le sien n'était autre que le bel inconnu du bar.| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 -
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@lissilma
Je vais retourner à mes livres à colorier...Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir| dernière édition par Leitmotiv Réputation: 769 | Messages: 402 -
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vive le repos en altitude, du coup, voilà un 2e service
Au coin du feu, Papy Joseph sculptait un aigle dans un morceau du chêne du jardin. On entendait crépiter le fayard dans l’âtre, il semblait suivre le rythme du balancier de la vieille comtoise qu’il avait dû confondre avec un métronome. Le petit Marius s’approcha en silence derrière l'ancêtre “Bouh , je t’ai fait peur Papy ?”. Le grand-père fit mine de sursauter.
“Oui mon droulet, tu es un sacré coquin, j’ai failli mourir de trouille” dit-il en se pressant la poitrine
“Oh pardon, mon Papy d’amour, je veux pas que tu meures, jamais ! ça peut tuer la peur ?”
“Beh pardi que ça peut tuer ! comme le chagrin, la souffrance, les soucis ou la misère”
“Ho tu me fais une blague là, on meurt pas comme ça ! faut un pistolet, un couteau, ou la maîtresse nous a parlé de la fracture du cœur”II prit le bambin sur ses genoux et d'une voix remplie de nostalgie:
"Tu n’as pas connu la pauvre Victorine ? Son amoureux, il préférait faire bamboche avec les marins du port, et puis un jour il a embarqué un trois mâts et il l’a abandonnée”
“Et ça l’a tué ? mais c’est pas possible!” dit le bambin plein d’assurance
“Non tu as raison, pas de suite. Mais ça lui a tué un petit morceau du cœur. Puis elle accoucha d’un enfant mort né, probablement noyé par les larmes de sa pauvre mère. Ça lui arracha un autre bout de cœur, mais un gros cette fois. Comme elle était sans mari, son père la jeta à la rue et pour manger elle s’enrôla dans l’armée pour divertir la troupe.”
“Mais il était méchant son papa”
“Non c’était comme ça avant pour les femmes, il ne fallait pas enfreindre les règles, on se marie d’abord et après seulement on a un bébé ! Après la guerre, elle essaya de rentrer au pays, son père l’insulta, lui cracha au visage et la chassa. Ce qui restait de son petit cœur fut détruit. Alors elle alla sous le pont neuf, s’allongea et épuisé son cœur s’arrêta. Elle était morte de chagrin et de tant de souffrances”
“Bon alors je vais aller trouver son père et je lui ferai très très peur !!” -
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@delnis manque plus que le son et surtout l'Assent ! Non mais je me répète , mais que la montagne te va bien ! fan de chichoune ! Pour un peu , tu me fendais le coeur
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Bonjour les Plumes .
Kachina est arrivée sans se presser ..Bizouilles à tous ! et bon WE!
En musique, tiens , celle qui m'a servi d'inspiration .Tiens ! On dirait que le balancier de l'horloge retarde. .Il a sans doute de bonnes raisons d’enfreindre la loi de l’infini. Il veut gagner du temps.
C’est atrocement délicieux de se laisser aller à la nostalgie. Mais cet état du corps et de l’esprit est un exercice difficile .
Les souvenirs à l’état pur ne sont jamais faciles à chasser.
Comment dire ? C’est à la fois bien mieux et bien pire. Une chaleur qui monte, un pas qui ralentit. On ferme les yeux . Il y a des préliminaires avant. On marche l’esprit vague sans prêter attention à un décor trop familier. Il fait beau . Le printemps est déjà là. On se retrouve , comme ça, sans l’avoir vraiment voulu, dans un quartier aux rues étroites . On croise des affairés, des mendiants, des couples amoureux, des visages connus . La résistance est encore possible. On accélère le pas. On bifurque. On entre dans la boulangerie . On achète son pain . Après quelques mots échangés avec la vendeuse on reprend ses esprits.Et soudain, sans crier gare, en vagues serrées onduleuses, salées de larmes, sucrées de bonheur, la nostalgie revient à la charge.
Le passé s’étire, , nous imprègne, nous absorbe et nous métamorphose... On se grise, on perd le sens du présent, des réalités. Allez ! Encore une fois. Juste une seule fois . Le temps d’une bamboche . Y goûter c’est en redemander sans cesse. On s’abandonne. On y est. On s’est rejoints. Le plaisir et la douleur viennent de s’unir. Pourquoi ne pas s’être avoué qu’on s’aimait ?
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Chose promise..
Assise en haut de l’escalier, elle attend impatiente le dong de l’horloge annonçant 23h. D’où elle est, elle peut apercevoir le balancier de l’horloge oscillant de gauche à droite inlassablement. Le tic-tac incessant qui parfois la rend folle, capte toute son attention et bizarrement, l’apaise. Comme si ce seul son suffisait à contenir ce mélange de peur et d'excitation qu’elle ressent à chaque fois qu’elle s’apprête à enfreindre une règle.
L’horloge tinte, c’est l’heure. Elle se lève doucement, inspire profondément pour se donner du courage. Elle descend les escaliers sur la pointe des pieds, en prenant bien soin de ne pas faire craquer les marches. Tellement concentrée à ne pas se faire surprendre qu’elle ne voit pas la petite voiture de pompier laissée là, sur l’avant dernière marche. Ce camion miniature pourrait déclencher un drame familial aussi ravageur qu'un tsunami, en une fraction de seconde. Elle marche dessus, le camion roule, son pied glisse elle manque de tomber à la renverse, merci à la rambarde qu’elle agrippe de sa main libre. Le jouet continue sa course seul et dévale la dernière marche pour aller s’écraser dans le mur d’en face. Elle se fige, retient sa respiration, son cœur bat la chamade et en plus elle a mal au pied. Ce n’est pas faute de répéter à ses frères de ne pas laisser de jouet traîner dans les escaliers ! A croire qu’ils veulent ma mort se dit-elle. Puis elle sourit avec nostalgie en regardant la photo des deux garçons accrochée dans le couloir, ils ne marchaient pas encore à cette époque et ne la faisaient pas tourner en bourrique comme aujourd’hui ! Elle les aime autant qu'ils usent de sa patience.
En longeant le couloir, elle ouvre tout doucement le placard à chaussures, attrape ses tennis et se faufile telle une cambrioleuse professionnelle jusqu’au salon. La route qui la sépare de la véranda lui paraît interminable. Un petit malin se serait-il amusé à étirer les pièces rien que pour lui compliquer la tâche ? Elle commence à avoir les mains moites, l’adrénaline et la peur sûrement.. Super ! se dit-elle, je vais être belle si je me mets à transpirer comme après avoir couru un marathon! Après tout c’est bien pour Lui qu’elle enfreint les règles de la maison. C’est pour Lui qu’elle risque sa liberté, si son père la voit en train de tenter de se faire la belle, elle ne verra plus la lumière du jour avant 30 ans au moins, c’est sûr !
Avant dernière étape : la véranda. Elle fait glisser la porte-fenêtre le plus silencieusement possible. Son cœur bat à tout rompre, il bat tellement fort qu’elle a du mal à entendre le silence qui l’entoure. Plus la fenêtre s’ouvre, plus son cœur s’accélère. Elle y est presque ! Soudain, elle entend le parquet craquer dans la maison. Elle se fige net.
Que faire ? Plonger au sol comme un héros de film d’action en pleine fusillade ? Faire demi-tour ? Rester immobile en espérant que personne ne la voit ?
Ne sois pas idiote ma pauvre fille ! Tu n’as aucune cape d’invisibilité, bien sûr qu’on va te voir ! pensa-t-elle. Elle n’eut pas le temps de prendre une décision, quelqu’un avait bien fait craquer le parquet, c’était Axel, le chien de la famille, un berger de Beauce, on peut dire qu’ils ont grandi ensemble. Elle soupire de soulagement, au moins lui ne caftera pas !Elle se glisse sur la terrasse extérieure et referme délicatement la porte fenêtre en veillant bien à ne pas la verrouiller. Elle est enfin dehors ! Elle enfile ses tennis, descend l’escalier en colimaçon et remonte le jardin pour accéder à la rue. Ultime étape : le portail à escalader.. Elle se dit que finalement être tête en l’air a ses bons côtés. Oublier constamment ses clés lui a permis de devenir une vraie pro de l’escalade ! D'ailleurs, le plus dangereux n’est pas de rester coincé ou de se blesser avec les barres pointues du portail. Non, le plus dangereux pour elle, c’est la voisine d’en face, Madame Maurice. Comme d’autres s’accrochent à leur téléviseur, la vieille Maurice comme on l’appelle dans le quartier, s’accroche quant à elle, à sa fenêtre. De jour comme de nuit, elle est fidèle au poste. Elle ne manquerait pas de tout déballer aux parents. Et c’en serait finit des escapades nocturnes ! Elle chassa ces sombres pensées de sa tête et entreprit son escalade, la rue est plongée dans le noir, pratique pour passer inaperçue.
Elle pose un pied, puis le deuxième sur le trottoir. Mission accomplie ! La peur disparaît aussitôt. Elle se dit que c’est risqué mais finalement plutôt facile. Elle attrape son téléphone pour prévenir les copines qui l’attendent au bout de la rue, elle regarde l’heure, 23h08. Les huit minutes les plus longues de sa vie. Mag la prévient, elles l’attendent impatientes d’aller faire la bamboche, deux d’entre elles sont parties en repérage à la soirée, Il est bien là, il a même demandé après elle ! C’est le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux qu’elle descend la rue pour rejoindre ses amies. En marchant elle se dit que la nuit promet d’être fort intéressante et que ça valait le coup de braver le danger.. Il l’attend, Elle, et à ses yeux c’est tout ce qui compte."Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2503 -
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@zazoute Quelle aventure
Génial
Son cœur bat à tout rompre, il bat tellement fort qu’elle a du mal à entendre le silence qui l’entoure.
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@delnis Merci Quand on est jeune une petite chose peut vite devenir un grand périple
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2503 -
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@zazoute on s en fou du niveau des uns et des autres
le but c est de s'exercer ,de prendre du plaisir et d en donner
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0