@Katorz merci cela me rassure car je crois que j'ai perdu la main dans ce genre d'écriture.
Ps. L'histoire est vraie pour la fille.
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Salut les plumes !
J'ai pris un peu de retard ce soir mais me revoilà !
On y va pour une relance légère cette semaine. Pas d'exercice , pas de fantaisie (même si à chaque fois, vous savez offrir un éventail de surprenants récits )
Semaine cool et rythme de croisière .
A l'aube de ce 12ème mois, un mot m'est venu à l'esprit
"Perspective" et c'est avec lui, que j'ouvrirai la route .Je vous laisse faire pour la suite , @ayamé @agathe @Artelise @Music @cupide @Hilda-Van-Holp @ytica @Katorz @qui passera par là!
bonne fin de dimanche
On se retrouve demain dans la matinée pour la petite récap.
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J'ajoute "épices".
Sinon pour en revenir aux récits précédents j'ai ri à propos de celui qui disait "chéri va voir"ou un truc comme ça XD. J'ai jamais compris pourquoi vous demandiez à vos chéri(e)s d'aller voir à votre place quand vous avez entendu un bruit. Eux/elles aussi ils/elles ont peur hein
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
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@Hilda-Van-Holp
je peux te dire que le mien n'a jamais peur... Dès qu'il y a qq chose de suspect, il prend sa matraque et va voir s'il y a quelqu'un
Après... je dois dire que ce n'est pas un bruit qui m'effraie non plus. -
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Pour moi, ça sera "Horizon".
@Hilda-Van-Holp : le truc, c'est qu'on se retrouve là, piégés dans un double cliché sexiste : le premier affirmant que la femme est une petite chose fragile, frêle et démunie de courage et l'autre affirmant l'exact contraire concernant l'homme qui, pour être considéré comme masculin et viril, se doit d'être toujours et en toutes circonstances fort, robuste et courageux.
Par ailleurs, durant longtemps, on a éduqué les filles pour adopter ce genre de comportement, c'est à dire, faire appel à un homme pour la protéger non pas seulement parce qu'on leur avait dit qu'une femme n'était pas capable de se protéger elle-même, mais aussi parce qu'elle se devait, pour être une bonne épouse, de saisir la moindre occasion pour valoriser son mari.
Je trouve réjouissant de me rendre compte que, pour toi, ce genre de comportement est à la fois absurde et risible.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Kachina : mais oui ça nous va, on suit joyeusement le mouvement vu que le train roule bien .
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@Kachina : Cupide nous fait toujours de sacrées farces avec ses mots, mais soit, le défi sera relevé.
Pauvres petits oiseaux enfermés dans une cage, sommes-nous ! Nous n'avons pour tout horizon que les murs de la pièce dans laquelle nous vivons. Notre vol se réduit à quelques battements d'aile pour aller d'une barre en bois à l'autre ou sur la balançoire composée de fils de chanvre entrelacés. Les humains pensent que des matériaux naturels favorisent notre bien-être.
Mais quid d'une perspective d'avenir comme par exemple fonder une famille malgré la présence d'un nid qu'ils ont installé dans un coin de la trop petite volière ?
Nous n'avons en effet pas le coeur à nous reproduire, cela n'aurait pour nous aucun sens de faire naître des oisillons en captivité. Quand notre habitacle n'est pas régulièrement nettoyé, il sent aussi mauvais que, pour vous les hommes, un pot de pus. Pour survivre, nous n'avons d'autre choix que d'accepter notre sort que moi, titi, je cherche tout de même à égayer : je chante régulièrement à ma douce ma plus belle mélodie d'amour.
Mais cela ne suffit pas à mettre quelques épices dans notre vie amoureuse. Nous ne rêvons que d'une chose : qu'on nous ouvre la porte vers la liberté.| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11175 -
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L'enfant pleure. Une vilaine coupure à sa jambe laisse apparaître un peu de pus. Il s'est coupé en sautant par la fenêtre du boulanger la veille, après avoir chipé quelques pains aux parfums épicés.
Pourtant il savait qu'en ce début de 19e siècle, la justice n'était pas tendre même pour un vol commis par un enfant, et il ne pouvait accepter d'aller en maison de correction pour si peu.
Cette perspective lui faisait trop peur, et son regard porté sur l'horizon campagnard, il cherchait une excuse à raconter à sa mère pour expliquer pourquoi il n'était pas rentré de la nuit.
Tant pis, après tout mentir n'avait pas de sens, il rentra chez lui et avoua son forfait.
Sa mère poussa un profond soupir, elle préférait encore payer son dû au boulanger plutôt que laisser son fils être puni par quelqu'un d'autre qu'elle. Elle prit dans sa boîte à couture une aiguille et du fil, et s'adressa à son fils, assis sur un tabouret.
"Tiens, voilà ta punition, je vais nettoyer ta plaie et la recoudre avec ça, tu auras mal mais tu l'auras mérité. Que celà te serve de leçon, Jean !".
Le petit Jean Valjean allait-il retenir la leçon ? Victor a, je crois, répondu à cette question. -
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@ayamé défi relevé effectivement parce qu’il m’a fait saigner un peu des yeux ce pus bouuuuh ! J’avais l’image !
Tu as choisi le bon moment pour le caser -
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Et je pus enfin placer un mot !
Marianna était une vraie pipelette. Une fois lancée, il devenait vite impossible d’en placer une. Fort heureusement, elle était aussi passionnante que passionnée et l’écouter parler était souvent un véritable plaisir. D’autant que malgré l’intense flux de ses paroles et ses nombreuses parenthèses, elle savait comment ne pas perdre le fil et parvenait toujours à revenir au cœur du sujet. C’était un aspect de sa personnalité qui avait longtemps eu le don de me dérouter, mais c’était une chose que j’avais fini par accepter et même, à respecter.
Le seul souci, c’est qu’elle ne se rendait pas toujours compte que son auditoire ne parvenait pas toujours à la suivre. Il fallait donc être capable, parfois, de saisir au vol l’une des rares pauses qu’il lui arrivait de faire pour reprendre son souffle, pour parler à notre tour.
« Je n’ai pas bien compris quel sens tu donnes à l’expression que tu as utilisé tout à l’heure. Lorsque tu as dit « la vie est un buffet de plats épicés », parvins-je à dire avant qu’elle ne reprenne son petit discours.
Elle ne semblait pas gênée par mon intervention, au contraire, elle semblait ravie de constater que je l’écoutais et que je trouvais de l’intérêt à son argumentation. Elle repartit donc de plus belle, les yeux pétillants de bonheur. Et je comprenais pourquoi elle était si heureuse car j’avais fini par découvrir qu’il n’était rien dans sa vie qui comptait davantage que l’idée d’aider les autres à changer de perspective et découvrir de nouveaux horizons.
C’était ce qui motivait son insatiable besoin d’apprendre et d’étudier. Non pas seulement pour satisfaire sa propre curiosité, mais pour être capable de partager et transmettre. Quant à moi, il n’était rien de plus important que de la voir s’épanouir. C’est pourquoi il m’arrivait, parfois, de simplement lui poser une question. Pour avoir le plaisir de l’entendre me répondre.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions