@ayamé Ah oui ! le nez et la bouche ou une moustache
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@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
@music : oh purée, ton image : la 1ère chose que j'ai vue, c'est un visage de profil avec les nuages, le corbeau représentant une narine. J'adore.
J'ai mis un peu de temps, mais ça y est ! je l'ai vu !
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@leitmotiv j'aime trop l'histoire de Quasimodo et de la belle Esméralda. Belle idée ! je like et je double like.
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Ai-je les yeux fermés ou suis-je dans le noir ?
Je trace une route sans sillage. Suis là, à contempler une cathédrale de papier aux riches ornements d’idées. Je cherche asile. Mais que dire alors que tout a déjà été dit ? Mille vies fourmillent en moi . Des sombres, des étonnées. Toutes revendiquent un morceau de rêve d’occasion , un propos déjà écrit. Je sais bien que nulle herbe folle ne pousse jamais sur le chemin bitumé des pensées. Habillés de rouge et de noir, une belle et une bête s’enlacent. Tiens ! L’Eden et l’enfer auraient-t-ils trouvé un compromis ? « Lâche ce clavier et va dormir » me susurre ma raison . Je crois comprendre qu’elle vient d’abdiquer.| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
nulle herbe folle ne pousse jamais sur le chemin bitumé des pensées.
Mais où vas tu chercher tout ça ?
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv tu trouveras un morceau de réponse dans ma signature et pis un autre auprès de cette muse qui me tient compagnie la nuit histoire de ne pas trop faire pâle figure parmi ces étonnants moussaillons
D’ailleurs, en parlant de ça , nous accosterons d’ici peu , ferons le plein de mots et poursuivrons la route , si vous êtes toujours partants, bien évidemment .
Bon réveil et Belle journée à tous .
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@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
L’Eden et l’enfer auraient-t-ils trouvé un compromis ?
Ça te réussit toujours d'écrire parmi les derniers .
Moi, c'est cette phrase qui trouve écho en moi, mais je ne vais pas écrire une dissertation pour expliquer pourquoi => double like -
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Bonsoir la Troupe
Suis sûre que vous ne vous êtes même pas aperçus de mon retard . Et c'est tant mieux .
On a 4 "moussaillon.nes en tête de liste . Hé oui !@ayamé @artelise @Lissilma @Music
Mais je vais appeler notre ami @leitmotiv pour qu'il s'associe à ce joli quatuorOn continue donc sur le même principe . Un livre, un journal, un dico, . Une page ouverte au hasard. Un index pointé. Un mot
On vous attend
Bonne soirée -
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@kachina je n'ai pas eu le temps j'essaierai d'honorer le prochain tour ! Bravo à tous je me suis, une fois de plus régalée !
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2503 -
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Excellente journée
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@kachina : j'adore ta nouvelle règle du jeu, géniale idée que tu as eue là.
Oui, en piste, et je vous ouvre le bal .Elle, si timide, à en être gauche en temps ordinaire, était méconnaissable quand elle se lançait sur la piste.
Elle s'était inscrite à un cours de danses de salon pour vaincre son handicap et les résultats furent vite spectaculaires.
Elle adorait la valse, car les tourbillons virevoltants l'entraînaient vers ailleurs.
Un ailleurs où plus rien d'autre ne comptait que la joie de laisser le corps exulter dans une activité sans autre but que le plaisir.
" Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps.
Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux..."
Comment en était-elle arrivée à oser franchir la porte de ce lieu alors qu'elle se savait si pataude ?
Elle ne voulait pas être ridicule au bal de fin d'année, cela aurait été l'humiliation de trop.
Elle s'était alors lancé ce défi : pouvoir enfin envoyer au diable son complexe, au gibet son manque de confiance en soi.
Elle saurait bien danser pour l'évènement. " Croix de bois, croix de fer, si j'échoue, j'irai en enfer ! "
Voilà ce qu'elle se disait pour mieux s'en convaincre.
Le challenge fut plus que réussi : elle offrit un spectacle si enchanteur qu'elle fut même élue ce soir-là reine de la soirée.| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
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Gibet -Comment-tourbillon-méconnaissable-ailleurs
Sur le tableau, accroché au mur derrière le bureau de la maitresse, se dressait un gibet auquel pendait un bonhomme incomplet. A côté, griffonnés à la va vite, quelques lettres et un mot.
Gabrielle sourit. Elle aussi, en son temps, elle avait joué au pendu. Souvent. Elle était d’ailleurs assez douée. Elle aimait tant les mots. Elle aimait tellement jouer avec eux. A tel point qu’elle avait fini par en faire son métier. Ce qui n’avait été ni facile, ni évident. Payée au lance-pierre en tant que pigiste, elle avait dû batailler dur avant de parvenir à se faire un nom en tant que journaliste. Mais elle avait tenu bon et elle avait fini par obtenir un poste permanent dans un journal régional.
Emportée dans le tourbillon de la vie, elle avait failli passer à côté de son rêve ultime. Pourtant, soutenue par un époux aimant et des enfants compréhensifs, elle avait réussi à dégager suffisamment de temps dans son agenda chargé, pour se consacrer à un projet littéraire qu’elle avait délaissé durant trop longtemps.
Elle n’avait pas écrit pour être lue. Ce qu’elle désirait, essentiellement, c’était vider son cœur, purger son âme, coucher sur le papier des souvenirs devenus pesants. Pourtant, sans qu’elle sache trop comment ni à cause de qui, son livre avait atterrit sur le bureau d’un petit éditeur qui avait été ému et séduit par son histoire. Désormais disponible dans les librairies, son histoire rencontrait un succès qu’elle n’avait ni espéré ni anticipé.
Ainsi, presque malgré elle, elle avait fini par devenir l’écrivaine qu’elle rêvée de devenir presque depuis toujours.
Poussée par une soudaine vague de nostalgie, elle avait eu envie de retourner dans cette salle de classe où sa vocation était née. Cruellement consciente du temps qui s’était écoulé, elle avait franchi le seuil de ce qui avait été sa salle de classe avec un pincement au cœur, s’attendant à trouver les lieux rendu méconnaissables par les changements et les progrès qui avaient marqués l’éducation au fil des dernières décennies. Et pourtant… Sur le tableau, accroché au mur derrière le bureau de la maitresse, se dressait un gibet auquel pendait un bonhomme incomplet. A côté, griffonnés à la va vite, quelques lettres et un mot.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions