Salut les plumes ! Suis pas trop en retard pour une fois !
Là bas, ta beauté se meurt parfois dans l’oubli.
Ici, les rayons ardents du soleil m’ éclaboussent et tes plaines me caressent. Je me sens vivante.
Dans ce piège émerveillé, mon cœur se mêle au rythme des tambours et se pâme au ciel couchant.
Suivant la piste qui serpente dans la poussière, la vie s’anime et s’organise autour d’étals de fortune, fruits, arachides, bijoux, épices aux vertus aphrodisiaques, roues de camions. Tout s’échange et tout se négocie.
Tu me fascines et tu m’emportes, ma belle amie couleur d’ébène, dans ta magie et tes mystères, sous le regard des marabouts. Comme un voyage dans le temps, pour conjurer les mauvais sorts et donner la chance aux vivants, tu m’apprends que les grigris se portent au ceinture ou bien au cou des élégantes.
Ce soir le village est paisible . Les baobabs veillent. Je me sens libre et envoûtée par le son des djembés qui jouent des rythmes lents et percutants dans le soleil couchant.
Un feu danse et crépite . Les enfants ont fait silence pour boire les récits des conteurs et rêver de safaris ,d’éléphants bien gris et de chasse au trésor.
Terre d’amour, terre d’espoir sertie de douces pierres. Je me sens bien chez toi !
Hakuna Matata!