@ayamé Houla, les grecs, la philo, ... c'est pas mon truc ça, merci pour un éclairage de cette histoire
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@Heidi : j'ignore ce qui m'attend demain . Manque de temps sans aucun doute. Alors vite ! voici mon texte.
Un plafond. Voilà sur quoi mes yeux s’arrêtent encore ce soir. Le sommeil me fuit de nouveau il me semble. Je plonge sans retenue dans le labyrinthe de ma mémoire, où il fait bon s’égarer, le temps d’une balade dans les souvenirs.
Et voilà mon âme d'adolescente qui se balance tendrement au gré des saisons. Vous rappelez-vous du refrain de cette petite marguerite aux blancs pétales de suspens? Telle une conjuration. « Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout »
Et juste après, l’angoisse du verdict !Dieu qu’il a bon goût ce premier amour même s’il a aussi celui du premier mensonge.
On croit tellement vivre la passion de sa vie. On lui voue une longévité sans limites. Ce soir, je me noie dans ce bain mousse de nostalgie.
Sur l’écran noir de cette nuit blanche, se dessinent des moments suspendus. Tant pis si les silhouettes sont pâles et les souvenirs très lointains . Ils sont restés intacts.
Devant moi, ce sont là, des moments de bonheur faits de tout petits riens. Des éclats de rire enfuis qui résonnent soudain.
Mes pensées se perdent dans d’étranges dédales. Je me souviens si bien de ses baisers furtifs , du moindre frisson sublime , de ces émotions inouies. On est trop jeunes pour se dire "toujours "mais on se le dit quand même.Un premier Amour ne s’oublie pas, il reste unique, sublimé. C’est l’été , la saison des envies. Je ferme les yeux. Sur l’écran noir, il est là. Je le rejoins et avec lui, je traverse le temps.
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Il y a beaucoup de conjurations qui se sont égarés dans de véritables labyrinthes
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@heidi
Quand Jacquouille ouvrit les yeux, il n'était plus au château de Montmirail mais dans une forêt étrange, aux couleurs surnaturelles. Les arbres semblaient vivants et le regardaient d’un air menaçant. Elle était si dense qu’on ne pouvait pas voir le ciel. Comme d’habitude quand il panique il se précipite vers son maître qui ronfle comme un grizzly:
“Messire, Messire Godefroy ! réveillez vous c’est diablerie ! nous ne sommes plus à Montmirail mais dans une forêt maléfique !”
Le géant maugréa et se leva d’un bond en dégainant son épée, il n’avait pas encore réalisé la situation:
“Montjoie, St Denis ! Que je trépasse si je faiblis, approchez démons et farfadets que je vous découpe en rondelles comme mon dernier sanglier !”
“Calmez vous Messire, il n’y a rien à découper, nous sommes victime d’un sortilège et perdu dans ce maudit lieu qui n’a rien de naturel ! OK ?”
Oui Jacquouille avait bien compris le problème, quelqu’un leur avait jeté un sort, un sort très puissant pour qu’ils ne soient plus dans leur château, peut-être dans la forêt de Malcombe où cette foutue sorcière gâcha leur vie. Mais une sorcière prépare des potions et lance de petits sorts, elle n’a pas une telle puissance magique. Non seul un ensorceleur comme Eusæbius peut faire ce genre de choses… Mais qui peut bien leur en vouloir à ce point, eux qui rentrent de terribles voyages temporels et qui aspirent à un peu de repos ?
Ils arpentaient des heures sans trouver de sortie ni même un repère, un vrai labyrinthe.
Godefroy: “Bien ! inutile de marcher nous ne ferons que nous égarer un peu plus, posons des repères, mais j’ai peur que seule une conjuration d’un Maître magicien pourra nous sortir de ce lieu maudit.”
Jacquouille :”Messire, il me reste du philtre temporel d’Eusæbius, tant pis buvons le, prononcez les mots magiques et nous verrons bien”
Godefroy: “Oui tu as raison, tu es un maraud, mais tu es futé, buvons ! Per Horus et per Ra et per Sol Invictus duceres”
Et les voilà partis !!!
| last edited by Delnis Reputation: 11547 | Posts: 10621 -
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I désolée aujourd'hui pas de romance pour moi sur ce thème j ai essayé mais au fond de moi mon attachement a l histoire a été le plus fort
l y a bien un homme quant on parle de conjuration qui ressort du labyrinthe de ma mémoire
C est un homme qui a quasi disparu de celle collective son nom ne dira rien à la plupart d entre vous ,c est un ancien héro allemand distingué et qui osa mettre une bombe pour mettre un terme
A la tyrannie hitlérienne que l on peut aussi appeler folie galopante
Il échoua et c est égaré dans l histoire i qu l est mort fusillée comme tous ceux de ce plan génialissime et sa famille entière disparue a jamais.....
Alors peut-être avez vous ce film qui relate l histoire de cette conjuration exceptionnelle, tout comme moi. il a la mérite de la faire connaître c est au péril de leur vie qu ils avaient voulus sauver leur pays en assassinant son chef reconnu et acclamé encore si fort .J ai son nom au bout de la langue décidément le dédale de ma mémoire ou l age me joue des tours à moi aussi
Heureusement il y a wilkipedia en cherchant avec la même ferveur qu il a mit dans l'élaboration de son plan, je suis sur que je vais retrouver cet homme ,ce grand homme qui eu le courage de ce mesurer a un homme quasi devenue un Dieu dans son pays, qui attirait le respect mais aussi la crainte comme tout dictateur !
A Stauffenberg
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Bonjour, désolée pour le retard mais quand une mamie se transforme en nounou les heures ne sont jamais assez longues pour tout faire!
(suite des aventures de Lord Tylon et de Fern dans le tripot de Macao)
Mot à intégrer: Labyrinthe, égarer, conjuration. (je suis hors temps je sais désolée!)Nonchalant Fern lança une sonde mentale dans la salle enfumée, toutes les personnes présentes étaient soit des habitués du lieux venant chercher ici leur paradis artificiel, soit des marins de passages venus chercher un moment d'oubli après une longue et dure traversé de la mer de Chine. Ces consommateurs ne poseraient guère de problème... en revanche le planton qui se trouvait devant la porte juste derrière le comptoir n'était apparemment pas là juste pour impressionner les gens.
Massif, tout en muscles c'était une statue de chair impressionnante. L'intrusion psychique de Fern dans l'esprit du monolithe n'avait duré que quelques secondes cependant cela lui avait suffit pour jauger l'homme. Combattant vicieux et sournois il aimait faire souffrir ces victimes. Dénué de tout sens moral, il excellait dans le rôle de machine à tuer, de plus ce coupable individu vénérait celui que les deux immortels désiraient rencontrer. Obtenir une audience avec le caïd qui tenait les bas-fonds de Macao dans sa poigne de fer ne serait pas aisé! Les deux agents du Peuple de la Nuit devraient comme toujours usés de ruse et de violence. Ils devaient impérativement lever le voile sur la conjuration qui menaçait le royaume et si pour se faire il devait user de la force et bien cela n'était pas franchement pour leur déplaire. Malheureusement pour lui, le malfrat qui montait la garde ne faisait pas le poids contre leur détermination.
Soudain un courant d'air froid glissa dans la salle surchauffée", les flammes des bougies vacillèrent un court instant puis une porte claqua. Au comptoir, le serveur stupéfait constatait que ces clients étrangers s'étaient brusquement éclipsés, non sans avoir réglé leur consommation noblesse oblige! Dans son dos, adossé contre le mur, le gardien la tête penché sur la poitrine se reposait. A y regarder de plus près, un observateur attentif aurait pu deviner que la mince ligne écarlate qui lui parcourait la cou n'annonçait rien de réjouissant! En effet l'homme avait eut très proprement la gorge tranchée.
Avec indifférence Lord Tylon essuya le in stylet qu'il tenait à la main dans l'un de ses mouchoirs de dentelle. Tuer ne le perturbait guère! Tout comme son compagnon, il pratiquait cet art depuis l'origine des temps. Pour ceux de leur nature tuer était une nécessité mais, il fallait le faire avec distinction et professionalisme en évitant si possible de faire souffrir les victimes désignées. Bon d'accord! parfois ils dérogeaient à la règle quand ils jugeaient qu'un monstre méritait une leçon particulière, celle d'expérimenter la douleur qu'il octroyait si généreusement pour les autres. Tout était une question d'éthique: ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses!
Ors dans cette pièce, l'individu qui y régnait devait s'être égarer sur les chemins tortueux de la folie. Aux murs, accrochés comme des trophés se trouvaient des têtes d'hommes, de femmes et d'enfants.- " Par la déesse qu'est ce que...." Fern ne put poursuivre sa diatribe, son regard exorbité allait d'un visage à un autres.
Chacun d'entre eux étaient figés dans cet instant ultime ou la métamorphose les avait transformé. Une partie de leur figure se trouvait sous une apparence humaine et l'autre revêtait la caractéristique de leur nature profonde. Exposé aux regards profanes se trouvaient là, des visions tronquées de dragons, de vampires, de fées, de loup-garou, et de bien d'autres créatures magiques. - " Bon sang, ce salaud... les coll... non! nous collectionnais comme des trophés mais qui est il? Partout les dieux des enfers je jure de lui faire la peau!
Lord Tylon éructa tout un chapelet d'invectives et d'injures à l'encontre du mystérieux propriétaire des lieux. Lejeune vampire était dans une fureur intense et ses yeux d'habitude si beaux avaient perdu leur belle couleur ambrée, ils avaient virés au noir d'encre. Fern partageait son émoi et n'était pas loin lui non plus de tout saccagé autant par frustration que par dégoût. Soudain un petit crissement se fit entendre dans un coin de la pièce. De concert les deux hommes se retournèrent vers un coffre de bois sculpté. Méfiant ils s'approchèrent avec précaution du meuble qu'ils ouvrirent d'un geste sec. A l'intérieur se trouvait une petite fille âgée de six ou sept ans, guère plus! Fragile, menue, les haillons qui la vêtaient ne parvenaient pas à dissimuler les nombreuses traces de coups qui enlaidissaient son corps délicat. La petite s'agenouilla devant les deux hommes, dissimulant son petit visage derrière la barrière de ses longs cheveux noirs. Tremblante, elle joignit les mains et les frotta l'une contre l'autre dans un geste de supplication. - "Mes seigneurs, mes seigneurs prenez ma vie s'il vous plait mais accordez moi une faveur!
Lord Tylon explosa. - Voudrais tu que j'épargne ce monstre?
- Que nenni votre grâce, mais si vous sauver ma mère... je vous dirai ou se trouve le maître!"
Incrédule, les deux hommes se regardèrent, pouvait on faire confiance à cette petite créature? Fern lança l'une de ses sondes mentales vers l'enfant mais, étrangement, cette dernière ricocha contre un mur invisible. La petite avait érigé une barrière contre ses attaques psychique. Stupéfiant! - " Le maître retient ma mère prisonnière dans les geôles souterraines. C'est un dédale sombre, plein de pièges et de chausse-trappes. Si vous me promettez de la sauver... je... je vous servirai de guide et vous indiquerai le passage que va prendre le maître pour s'enfuir.
La petite leva vers eux ses yeux plein de larmes. Devant son regard innocent, couleur de mer agitée, les deux hommes acceptèrent le marché.
(La suite au prochain épisode comme l'on disait autrefois)
Bonne journée à tous. Cordialement| last edited by Lissilma Reputation: 1747 | Posts: 909 - " Par la déesse qu'est ce que...." Fern ne put poursuivre sa diatribe, son regard exorbité allait d'un visage à un autres.
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Coucou les Plumes. Un ptit coucou vite fait de mon téléphone. Merci à tous. Me voilà donc en charge de vous conduire vers de nouvelles aventures.
@heidi un thème sur la rentrée. Oui pourquoi pas ?
Le premier mot qui me vient à l'esprit , c'est Renouveau
Le Deuxième Gommer
Le Troisième : CraieVoilà ! Tous à vos encriers. !
Je sais pas vous, mais moi quand j'étais môme , j'adorais la rentrée des classes. J'étais toujours pleine de motivation; pleine d'entrain, de promesses....
oui mais ça c'était avant...........Faut que je retourne bosser un peu.
J'avais pensé au mot CANCRE aussi mais Prévert vous en parlera mieux que moi.
Bises à ++
Le cancre
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le cœur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 -
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Salut les plumes.
@heidi : Capitaine, j'ouvre le bal. Voici mon texte
Renouveau gommer craie
Le crayon a mauvaise mine. Au bout , se sont pointés , une envie de partir vers des alyzés têtus et des horizons sans fin. Plus aucune larme . On change d’hémisphères . On ne redoute plus de gommer des amours à la gomme.
Et vlan ! au craie de la lune., un bon coup de pied dans la fourmillière!
Oui, c’est comme ça, une vraie rentrée dedans. C'est quelque chose d’incroyablement exaltant.Avec une craie dans la poche, rien de mieux que de redevenir une sale gosse , mal élevée , couverte de bosses et de bleus , qui en cachette, tague, peinturlure les murs de briques, écrit un poème et puis part en courant très vite.
Au bout de ce poème , s’écrient l’envie d’un renouveau et le goût de la liberté.
On dirait presque le début d’une fin et le commencement de quelque chose de bien plus grand , quelque chose de majestueusement divertissant.
Dans la marge, pour qui sait y voir, se cachent surtout la folie des bonheurs et toutes ces envies de couleurs. A la craie jaune et bleue , les entailles et les fissures sont estompées et s’évaporent.
Une éponge a glissé, effaçant d'un seul coup, tous ces lendemains blêmes.
Bizarrement, l’hiver n’imagine plus que l’été.
Bises à tous .
PS : J'accompagne ce texte d'une de mes musiques préférées qui me donnent la pêche et me fais toujours rêver d'un autre monde quand je l'écoute.
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 -
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Voici mon texte. " Souvenirs, souvenirs, je vous revois tous dans mon coeur " .
J'étais si bien, plongée dans ma rêverie, et voilà la prof qui m'appelle au tableau pour écrire
à la craie blanche le mot rosa et toutes les lettres finales correspondant à ses déclinaisons en rouge.
Ça donne : rosa, rosam, rosae, rosas, rosarum.
Je les écris machinalement, ces mots, mais je n'ai vraiment pas la tête à mon cours de latin.
Je voudrais pouvoir d'un coup de ce petit bloc de caoutchouc qui sert à effacer, me gommer,
devenir invisible pour qu'elle me laisse tranquille au lieu de m'imposer cette corvée dès la rentrée !
Que peut bien m'apporter l'étude d'une langue morte franchement ?
Nous sommes en 1968 et le monde est en train de changer.
Le mois de mai a soufflé un vent de liberté, il a apporté un renouveau qui veut redonner à tout un chacun et chacune aussi,
du sens à sa vie, de l'épanouissement personnel, le droit au bonheur clairement revendiqué.
D'ailleurs, il y a un slogan qui m'interpelle : " je ne veux pas perdre ma vie à la gagner ".
Mais il faudra bien que je la gagne un jour, ma vie, si je veux être une femme indépendante,
surtout pas sous le joug d'un mari chef de famille, selon l'expression consacrée.
Tiens, vla la prof qui justement me demande maintenant de décliner le mot dominus qui signifie maître !
Dominus, domine, dominum, domini, dominos, dominorum. Pff !
Qu'il aille au diable, celui-là, moi, je rêve de ce garçon croisé dans les couloirs, un grand de terminale.
Avec lui, je voudrais acter un autre slogan : " faites l'amour, pas la guerre ", parce que je sens que
j'ai maintenant des papillons dans le ventre qui font danser de nouveaux désirs.
Ah, et puis, il y a aussi comme devise qui circule : " l'imagination au pouvoir ".
Pour sûr, la mienne va bon train, sur les chemins de l'école buissonnière que je ne peux en vrai emprunter,
merda-merdas-merdarum !| last edited by ayamé Reputation: 14914 | Posts: 11165 -
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@ayamé y’a comme un parfum de woodstock « faites l’amour pas la guerre » « il est interdit d’interdire » je les ai toujours bien aimé ces slogans. mais Encore plus aujourdhui !
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 -
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après votre poésie, votre hommage au cancre et la liberté, j'y vais de ma plume réactionnaire
Il fut un temps où ma blouse était grise, toute maculée d’encres noire, bleue et de poussières de craies multicolores. Une rentrée où on nous alignait sur 2 files, presque au garde à vous, une uniformité synonyme d’égalité, de future citoyenneté. Le Maître attendait le silence total et presque l’immobilité, calme, il marchait sans un mot à pas de sénateur, en fusillant du regard les papoteurs, qui mordaient leur langue les uns après les autres.
Les parents avaient bien insisté: “je veux des bons points et pas des lignes à faire, sinon tu seras puni !” double peine ! ça calme ! cohérence éducative totale, et rentrée en silence dans les classes, après tout on était là pour apprendre et devenir civilisés.
Je me souviens de ces bancs en bois, 2 places et d’une seule pièce avec le siège, impossible de le bouger. Il y était gravé ou écrit le passage des anciens, quelques gros mots indispensables à savoir, beaucoup de petits cœurs et de "Manon je t’aime”, une vraie page d’histoire de vie que ces bancs personnalisés, j'aimerais tellement revoir le mien.
Et puis cet encrier, arme de destruction massive, qui macula tant de pantalons et de chaussures quand par malice il lui prenait l’envie de sortir de son emplacement.
Vive l’écriture au crayon HB qui permettait de gommer ses fautes quand on en décelait une, pas comme cette maudite plume, impitoyable sergent-major, qui ne tolérait aucune faute, et qui en plus se permettait parfois de faire des créations artistiques spontanées en formes de pâtées... Jadis !Puis vinrent le renouveau et la passion pour la liberté, le maître devint un con, les parents des adorateurs de leurs rejetons ignares et fiers de l’être, gare aux punitions, synonymes d’emmerdements maximum pour l’instit, détrôné de sa position civilisatrice et relégué à un rôle de garde chiourmes…
- Comment savoir sans apprendre ?
- Comment apprendre sans discipline, sans efforts ingrats ?
- Comment discipliner sans punitions ?
- Comment punir en fait ? hein ?
Google vient achever ce travail décérébral ...
J’ai vraiment eu de la chance pour ce socle éducatif, une méthode qui est intemporelle...
| last edited by Delnis Reputation: 11547 | Posts: 10621 -
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@delnis : oh, souvenir-souvenir pour moi aussi. Cette plume sergent-major, je l'aimais bien
malgré tout : que c'était esthétique, les pleins et les déliés.
Oui, on est passé d'une extrême à l'autre. La liberté, ok, mais pas n'importe laquelle et n'importe comment.
Elle se mérite, elle se gagne. -
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Bonjour, De bien jolis textes plein de poésie. Nostalgie quand tu nous tiens!
Les mots : Renouveau, gommer et craie thème la rentrée.Derrière la fenêtre du salon Kate regardait ses petits voisins partirent pour le collège. Chacun d'entre eux avaient revêtu leurs plus beaux atours, des jeans troués à la dernière mode pour les filles et des joggings super tendance pour les garçons. Le statut de collégiens allait de paire avec le renouveau de la garde robe. Un petit sourire nostalgique éclaira le visage de Kate, elle ne pouvait pas gommer de son esprit que dans sa penderie sagement ranger sur un cintre attendait le nouveau petit top qu'elle avait choisit spécialement pour la rentrée des classes. Hélas elle ne pourrait absolument pas le porter cette année. Cela la rendait si triste, qu'elle avait envie de pleurer. Elle imaginait la joie de ses meilleurs amies se retrouvant dans la cour de récréation et se racontant toutes excitées leurs vacances encore si proches. Elles formaient un petit groupe de trois ou quatre meilleures amies inséparables. Les filles s'étaient rencontrées pour la plupart sur les bancs de la dernière section de l'école maternelle. Ensemble, elles avaient gribouillées avec des craies de couleur sur le grand tableau vert. Puis bon an, mal an elles se suivaient de classe en classe. Solidaires elles avaient découvert la complexité de l'abécédaire, les pièges de l'addition à deux chiffres et les accords retords de la conjugaison. Cette année devait être leur grand moment elles rentraient au collège! Ensemble elles l'avaient imaginé comme on rêve à onze ans. Toutes feraient leur entrée dans la cour des "grands" ... toutes sauf Kate.
Pour elle pas de joyeux tohu-bohu dans les couloirs, aujourd'hui elle ne ressentirait pas d'appréhension à la découverte des nouveaux professeurs, elle ne s'appliquerait pas à remplir de sa plus belle écriture son carnet de liaison. Non ce jour serait celui de la solitude, certes elle aurait également sa rentrée des classes mais... dans quelques jours et à domicile. Un professeur viendrait plusieurs jours par semaine lui dispenser des cours particuliers. Kate était elle riche? Que nenni! La petite était elle phobique sociale? Aucunement! Kate était un rayon de soleil, une petite fille joviale, courageuse et pleine de volonté mais Kate était aussi une enfant malade. Une prise de sang fortuite avait bouleversé son présent et modifié son avenir! Depuis quelques semaines, Kate savait que la langueur et la fatigue qu'elle ressentait n'était pas uniquement dut à des poussées de croissance non dans son sang une bataille faisait rage. Kate était atteint de leucémie. La petite avait été soulagée de savoir ce qu'elle avait car rien n'est plus anxiogène que l'ignorance et pour bien montrer sa combattivité la gamine avait demandé à ses parents de lui raser la tête. Ses boucles brunes lui appartenaient et elle seule devait décider de les sacrifié sur l'autel de son traitement médical.
Un soupir souleva la poitrine de l'enfant, elle regarda une dernière fois, avec envie, les enfants qui partaient insouciants vers les temples du savoir, elle devait se préparer car l'ambulance qui devait la mener à l'hôpital pour suivre sa séance de chimiothérapie n'allait pas tarder à arriver!(A ma petite fille si courageuse qui ne pourra pas cette année faire sa rentrée des classes) Cordialement à vous tous.
| last edited by Lissilma Reputation: 1747 | Posts: 909 -
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@lissilma tu m'as fait craquer. J'ai les larmes aux yeux. Que de pudeur derrière ces mots.
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@kachina L'écriture peut être une thérapie pour certains, personnellement elle me donne une grande force, pouvoir exprimer mes sentiments grâce aux mots m'apporte joie et soulagement. Cordialement
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@lissilma C'est exactement ce que j'avais envie d'ajouter. Tu m'as devancée ou lue dans mes pensées. L'écriture est la meilleure des thérapies.
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020