@1tel44 Ah tu peux le dire : c'est là qu'il te faudrait glisser sur une peau de banane pour te retrouver dans les bras d'une jolie soignante .
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Bonne nuit à vous chers amis de la plume, en attendant de rejoindre le royaume des songes voici ma prose! La fatigue prenant le pas sur mes idées il est certains que ce soir je ne saurai brillée!
Mot à inclure: dantesque, pot, chaloupée et aiseD'un pas lourd il écrasait sous ses semelles ferrées le manteau immaculé qui recouvrait les rues et les ruelles de la capitale du Royaume. De sa démarche chaloupée, l'allumeur de réverbères arpentait sa dantesque cité. Au bout de son bras, pendait un pot de terre cuite. Ce précieux récipient contenait les braises rougeoyantes qui lui permettait de redonner vie aux lucioles lumineuses emprisonnées dans les globes de verre opaques. Dans chaque venelles, le colosse apportait la lumière et la sécurité. Devant lui les ombres refluaient. L'homme soupira d'aise, cette nuit encore ses concitoyens pourraient dormir en paix. D'une voix de stentor, il déclama sa litanie habituelle.
.- Oyez, oyez braves gens, il est minuit et tout est calme!
Tranquille? Rien n'était moins sur! Car dans les mugissements du vent qui parcouraient la cité se dissimulait le bruit furtif d'une cavalcade. Oblitérée par les bourrasques de neige qui tourbillonnaient follement dans les rues désertées, une ombre silencieuse, blanche et glacée comme un fantôme se dirigeait sans bruit vers la citadelle . La mort blanche approchait!| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 -
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@lissilma : ton histoire est prenante, j'ai envie de savoir ce qu'est la mort blanche.
Oh, stp, viens me le chuchoter au creux de l'oreille. -
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@ayamé Venue de la partie la plus septentrionale du Royaume, là ou la neige et le froid sont éternels, La "Mort Blanche" était le synonyme parfait pour évoquer la douleur et le désespoir. La "Mort blanche" la simple évocation de ce nom faisait frémir les plus endurcis des guerriers. Qu'était elle vraiment? Nul ne le savait! Démon? Déesse? Ange du trépas? Qu'importait le nom dont on l'affublait, le résultat après son passage était toujours le même. Des morts par dizaines si on avait de la chance ou que cette terrible entité éprouvait ce jour là de la miséricorde ou de la compassion. Mais très souvent hélas après son départ, aussi furtif que sa venue, les gardiens des cités visités ne pouvaient que constatés impuissant les centaines trépassés gisant au coeur même des hauts murs. Esprit vengeur assoiffé d'âmes, la "Mort Blanche" n'hésitait pas à arpenter les champs de batailles si ces derniers osaient avoir lieu pendant les jours sombres et glacés de l'hiver. Moissonneuse intrépide et avide , elle récoltait alors d'un simple passage des milliers d'existences. OUI le simple fait de songer à la "Mort Blanche" rendaient les plus intrépides, hésitant et tremblant de peur et les guerriers les plus redoutables se signaient avec ferveur redoutant de croiser le chemin d'une telle calamité.
Et voila qu'en cette nuit, elle avait décider de se frayer un chemin dans la citadelle du bord de mer. Au détour d'une ruelle, son périple l'amena à croiser le chemin de l' allumeur de réverbères. Son regard glacé, couleur d'iceberg se focalisa sur le pauvre hère et quand il cria de sa belle voix grave légèrement enrouée:- .- Oyez, oyez braves gens, il est minuit et tout est calme!
La "Mort Blanche" décida magnanime de lui laisser la vie sauve. Croire que tout était tranquille alors qu'elle irait par les ruelles et venelles faire provision de vies lui semblait si ironique que cela méritait bien un geste de bonté de sa part.
| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 - .- Oyez, oyez braves gens, il est minuit et tout est calme!
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@lissilma : grand merci, gente dame, me voilà comblée.
Double like pour ton histoire qui m'a vraiment beaucoup plu . -
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Décidément un pot de départ ,manqué c est toujours, un peu triste.Elle s imaginait, un tout autre spectacle dantesque ,celui là .
Sa fuite un soir dans la nuit noire avait conclue son histoire, plus rien ne serait pareil, sa vie avait basculé vers une sorte de néant, une fuite silencieuse bien loin des chaloupés qu elle avait vécu auparavant ,rien n etait plus pareil,a tout jamais !
Ils étaient devenus des ombres qu elle ne reverrait jamais, des ombres volatiles comme une sorte de fumée légère.
Un brouillard qui lui revenait que dans ses cauchemars ,au plus profond de la nuit !Pas besoin ,d être très perspicace pour comprendre, ce qu elle ne voulait pas s avouer ,elle les avaient aimé, tous a sa façon biensur pas d un amour fou non plus mais pur sans distinction aucune.
Elle n irait même pas chercher le peu d affaires qui lui restaient tout serait perdus à tout jamais.
Et puis zut,c est ainsi ce soir ,elle boit pour oublier son monde déchu .elle a même fini par accepter l inacceptable avec eux ,faut tirer un trait dès lors .
Rien ne sert de courir comme disait la fable il faut partir à point.....elle avait loupé son départ, allait elle aussi louper ,le reste de sa vie ?Elle vivra ses chaussures sans délicatesse d un jet vif ,pieds nus ,elle ressentait l herbe fraîchement coupée, elle arracha sa blouse d ouviere en faisant un geste brusque qui envoya valser les boutons ,elle s allaongea a même le sol .....enfin ,elle se sentait à l aise
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@heidi : " finir par accepter l'inacceptable et tirer un trait ", c'est bien ce qu'il faut faire
pour continuer d'avancer sur un autre chemin qui peut réserver de bonnes surprises .Je vous dis à lundi soir. Je pars ce matin pour ma parenthèse enchantée chez mon père.
Comme je me déconnecte volontairement d'internet, c'est à mon retour que je vous retrouverai avec grand plaisir. Bises, les amis . -
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Pot, Dantesque, Chaloupée & Aise
1h du matin, il arpente la rue, fièrement, de sa sensuelle démarche chaloupée à laquelle ces demoiselles ne peuvent pas résister. Oui il fait le beau sous la lune qui éclaire ses jolies moustaches. Il est à l’aise tel un coq dans une basse-cour ou un Paon dans sa ferme.
Il commence sa tournée du samedi soir, la soirée de loin la plus vivante et la plus exaltante de la semaine, il se reposera demain.
Quand il arrive à Pigalle, ses rivaux rasent les murs face à son allure dantesque. Il faut savoir qu’il en a décoiffé plus d’un et la plupart détalent plein pot dès qu’ils l’aperçoivent.
Le voilà devant le Grand Hôtel, à lui le plaisir de fouiller la poubelle. Oui Félix en ronronne d’avance, car les clients raffolent du poisson, et lui aussi…
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@1TEL44 @ayamé @Delnis @icescream @vi-king @Jabba-the-Hutt @Kachina @Music @Lissilma
Un week-end plus cool a profiter chacun j imagine de ce temps automnal fabuleux.....La grande gagnante est @ayamé c est de ta faute tu nous charme par tes écrits choisis des compaires pour donner les mots que tu apprécies si peu ...félicitations et large sourire malicieux
Dès lundi en attendant,un dimanche de repos totale pour nous tous ....géant profitez en a fond
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@heidi avec ton accord puisque @ayamé ne sera pas de retour avant demain soir, je propose
Dévorer frénésie vertige- vagueC'est vrai que ce n'est pas facile de trouver des mots.
Allez ! Enjoy la team. Larguez les amarres. C'est parti !
Et pour tous ceusses et celles qui passeraient par là, ne soyez pas timides, le bateau est suffisamment grand pour se lancer dans l'aventure.
Bisouillles
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Une fois n'est pas coutume. J'ouvre le bal.
Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Je pianote la nuit , jouant des mots de pluie. Qu’importe la mélodie. Je pianote des rires, des quatrains de plaisir. Un tango frénésie , qui parle de vie , de bonheur et de quelques regrets. Entre tourbillon et sérénité, je pianote l'espoir ou la désillusion, la volonté d'y croire ou le pur abandon
Dans le royaume des ombres, mon opium s’agite noyée dans la vague.
Jusqu’aux cieux, je pianote des pensées intimes , des joies impossibles, des territoires désertés, des riens d’identité.
Je pianote le jour et assouvis cette passion que j’aime .
Je pianote sans cesse des ivresses, de celles qui me sourient , de celles qui vont me dévorer.
Je pianote des phrases de lumière et des phrases intimes….
Aux plis de ces nuits blanches, ce n'est rien d'autre qu'un vertige couleur coquelicot aux pigments éclatants……….
Et puis soudain je sombre………droguée jusqu’aux yeux.
Bonne nuit !
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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@Delnis avec un peu de retard sur la date ......
Une vague de desir, envahie mon corps.
Je retiens plus mon stylo, il court sur la feuille blanche .
Je me laisse dévorer par les mots que je couche sur le papier, enivrée par leurs consonances. L odeur du café, seule ,me tire de mes pensées et m'emporte vers un ailleurs aux saveurs tropicales.
J imagine alors les petites mains ,qui cueillent les précieux grains qui feront le nectar divin .
La frénésie me guette après, en avoir bu plusieurs tasses consécutives.
Elle m emmène vers de hauts plateaux en Bolivie,
puis au Pérou, et dans les plaines du kenya ,en une fraction de seconde .
J en ai le vertige .je voyage en terres inconnues en ce petit matin d autonne .
Je grimpe sur l Himalaya, rien n est assez haut ,je redescend vers le mont Fuji au Japon où mon cœur s enflamme .
Je n ai plus de limite, je suis esprit plus que corps .
La frénésie de la vague des mots qui me submergent ,me dévorent, me donne le plus doux des vertiges.
Et sur un plateau d argent je te les offres avec une musique transgenerationnelle...
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....| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0