@Les-Plumes
Comme d'hab ! en retard .
J'ai trouvé inspiration dans le texte de Music . Pas gaie mais bon , ma muse en a décidé ainsi!
Je reviens vers vous un peu plus tard. Le temps que mon cerveau refroidisse un peu .
J’étais donc en train d’essayer de déverrouiller l’ouvrage, mais je ne savais pas à ce moment-là ce qui m’attendait…
N’oubliez pas que les morts ne sont vraiment morts que quand les vivants les ont oubliés
Une bouffée d’angoisse monte soudainement en moi . J’ai peur…..mes jambes vacillent , mais une force irrésistible m’attire, m’emporte ….
Un sergent d’armes s’approche et jette sa torche sur le bois.. Les premières brindilles s’enflamment, suivi de branches plus grosses. La fumée m’entoure et je commence à suffoquer. Je préfèrerais tellement mourir asphyxiée, plutôt que de brûler à petit feu sur ce bûcher. Moi, la reine des sorcières, la magicienne, l’empoisonneuse comme ils disent, incapable de m’administrer ma propre potion avant qu’ils ne me capturent. J’aurais dû dire non à Pierre le Breton quand il est venu me supplier, mais je ne pouvais pas laisser vivre sa femme dans telles souffrances. Et puis, surtout je ne disais jamais non à quelques deniers supplémentaires : A vrai dire, à quoi me servent-ils à présent? Le poison, c’est un poison. Quand vous commencez à en faire, il vous donne un sentiment de puissance mais aussi et surtout, le pouvoir de décider quand il n’y a plus d’espoirs. Tout comme ce Dieu, en quelque sorte ! L’abbé Samuel, n’a pas cessé de m’entretenir longuement à ce sujet l’autre jour. Avait-il des soupçons à me répéter sans cesse « Dieu est notre Sauveur, dieu est tout puissant « Dieu, dieu ! Mais quel dieu ? pourquoi ne m’entend-il pas là ? A quoi bon le prier, s’il ne prend pas la peine d’écouter et d’exaucer mes prières. Voilà pourquoi, je ne crois qu’en mes potions, rapides et efficaces.
Du haut de ce bûcher, je peux lire sur le visage de tous ces hommes la couleur de leur âme. Le mal n’a pas toujours les traits de la laideur.
Le diable ne triomphe que si vous lui ouvrez la porte , il ne peut arriver à ses fins sans votre aide.
Quelle ironie, je commence à sentir la chaleur m’envelopper …..Un jour je reviendrai , c’est décidé.
Je me lève en sursaut , j’ai du mal à croire ma montre qui affiche « minuit » sur le cadran . Je remets l’ouvrage en place . J’ai besoin de prendre l’air.
Un chat noir , à la démarche nonchalante, croise ma route du retour.
Peut-être est-il des livres qu’il ne faudrait jamais ouvrir .