@delnis "L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Cette citation d'Adenauer est si lourde de sens.
Avec le général de Gaulle, il est l'un des promoteurs de la réconciliation franco-allemande.
Alors, non ! n'oublions pas !
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@delnis "L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Cette citation d'Adenauer est si lourde de sens.
Avec le général de Gaulle, il est l'un des promoteurs de la réconciliation franco-allemande.
Alors, non ! n'oublions pas !
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@kachina Je crois que de Gaulle a une dimension historique encore sous estimée.
Et puis il aimait plus les allemands que les anglais (lol humour)
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@heidi : ces 3 mots m'ont inspirée légèreté et désinvolture
Viens voir les musiciens, voir les Comédiens!
Ce soir, c’est la fête de la musique... sûrement celles des endiablés. Une cacophonie sans pareil, des musiciens qui se trémoussent sur scène au milieu de fumigènes avec une sono à fond qui rend sourd.
Des tables et des bancs occupent toute la place du village. C’est l’été . Il fait si bon. L’ambiance est à son comble.
Les barbecues fument et exhalent des odeurs de charbon de bois poussé à bout. Les bouteilles de vin sont débouchées et coulent à flots. On frôle le grandiose.
J’erre parmi cette cohue, mal à l’aise ; je n’ai jamais trop aimé la foule à vrai dire mais je me dois de faire bonne figure malgré tout. Il faut dire que mon époux est maire de cette commune . Je dois le rejoindre et saluer sous cette tente réservée VIP, nombre de notables en costumes cravates.
On a pris soin de choyer les élus. Les tables ont des nappes blanches sur lesquelles trônent des seaux à champagne. Il est clair que l’on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Entre deux trois sourires, j’erre et piétine au comble de l’ennui.
Tiens ! Mon regard s'anime. Au loin, arrive Lorenzo ! Comment ne pas le reconnaitre ? Il fut mon bel amant, mon ange brun. Fidèle à lui même : la barbe bien taillée , les cheveux ondulés jetés en arrière. Encore et toujours le même que dans mes souvenirs. Il dégage en marchant l’aura d’un félin, mieux encore , d’un prédateur. Elégant, bien mis, bien parfumé sans doute. Je suis troublée.
Le temps s’écoule, interminable. Je me maudis d’être là mais Il est en face de moi., assis à la même table. Sourires de connivence. Son regard coule vers moi. Les mêmes yeux, bleu océan. Bleu brillant des tempêtes. Bleu Orage.
La soirée vient à peine de commencer. Au détour de ces conversations qui fusent, j’apprends que le Lorenzo nonchalant que j’ai connu est en fait devenu patron.
« Tu t’ennuies ferme on dirait ? » me dit-il dans ce brouhaha. Il lance alors l’estocade. « Et si nous allions chez moi ? »
Ce soir c’est la fête de la musique. Orchestration accélérée des gestes du passé. Une fête des sens qui s’embrasent. Deux corps qui se reconnaissent et s’épousent.
Tournez manèges. Demain, il fera jour.
J'ai toujours su que le désir contribuait à l’élimination de la peur.
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Bonjour à tous, je me lance avec ce petit texte qui je l'espère ne vous barbera pas trop 🥵
La petite Suzie avais voulu nouer un ruban dans ses cheveux ce matin mais elle n'avais pas réussi seule, sa mère dormais et elle savais qu'il étais préférable de ne pas la déranger dans ces moments là, avec sa robe rouge et ses chaussures vernis qui brillent elle avais passer une journée plutôt agréable, avec sa copine Emma elles avaient créer un jeux d'élimination, elles imaginaient ce que serais le monde sans telle ou telle chose, un monde sans stylos "chouette plus besoin d'écrire", un monde sans toboggans "non, trop triste", un jeux d'enfants en somme.
Ce soir avec sa mère dans cette soirée à l'ambiance sordide la petite Suzie préférais regarder la pluie couler le long de la fenêtre plutôt que le spectacle qui se passais à l'intérieur de la pièce, jeux d'argent clandestins, pari quelconque, armes et business, prostituées qui qualifiaient souvent Suzie de "petite bouille mignonne" sûrement un visage qui leurs rappelaient qu'elles avaient été, elles aussi, innocente un jour. A ce moment là, dans sa tête le jeux de l'élimination semblait beaucoup moins enfantin, si l'alcool n'existais pas, "ma mère ne serais pas la même", si l'argent n'existait pas, "les hommes seraient-il moin toxic", si, si...
La porte qui vola en éclat sortie l'enfant de son état de "méditation", les hommes en uniforme qui avaient débarquer n'étaient pas la pour jouer à des jeux d'adultes, Suzie l'avaient compris, en un instant elle avais compris, compris qu'elle serais séparée de sa mère, compris qu'une étape de sa vie arrivais en ce moment.
De son côté, la petite Emma avait vue son père partir avec son uniforme, arme, matraque, fumigènes...
Elle se demandait ce que serais un monde sans méchant.
Demain à l'école Suzie ne sera pas là, Emma devra se créer un monde sans Suzie.
Je est un autre. J'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute.
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@kachina c'est dure de se lancer, plus que je ne pensais
Je est un autre. J'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute.
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@morphée mais tu l'as fait ! tu as osé ! donc c'est bien vrai , c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont impossibles.
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Mardi 23 Octobre, il est 4H30 du matin et je m'apprête à commettre une pure folie.
Les cibles: Les frères Toros, David et Bobby, deux petites brutes, des portes flingues de troisième zone qui ordinairement ne mériteraient pas mon attention, seulement voilà, il faut bien commencer quelque part. Leur casier judiciaire est très impressionnant pour du menu fretin; racket, trafiques en tous genres, voie de fait, proxénétisme, agression sexuelle, tentative de meurtre... J'ai presque vidé l'encre de l'imprimante du poste en tirant tous leurs exploits.
Je les ai filé toute la nuit à travers la ville, de rade minable en rade minable, assisté à quelques-unes de leurs transactions douteuses et même failli intervenir plus tôt, quand le plus jeune, Bobby, pointa un cran d'arrêt sous le nez d'une pute, tandis que pour foutre la trouille aux michetons, l’aînée relevait son t-shirt, dévoilant un joli petit automatique chromé, engin qu'il rangea immédiatement quand une voiture de patrouille passa à côté, merci à nos valeureux hommes en bleus.
Depuis deux heures maintenant qu'ils se terrent dans cette bâtisse délabrée du vieux quartier, une crack-house notoire qui leur sert de QG. C'est maintenant ou jamais.
J'ouvre le coffre de la voiture, mon arsenal ambulant personnel, j'enfile mon kevlar, recharge et arme le fusil à pompe et je me mets au boulot.
La serrure ne résiste pas à un coup de pied, bizarrement, mon entrée avec fracas n'alerte personne, la baraque est silencieuse, il y règne une ambiance de mort, des toxicos sur des matelas crasseux, aiguilles pleines de merde enfoncées dans leurs bras squelettiques. La terre pourrait s'ouvrir et les avaler qu'ils ne s'en rendraient même pas compte. Cette vision cauchemardesque ne fit que renforcer ma motivation. En montant les escaliers en bois, attiré par le bruit dans l'une des chambres à l'étage, une des marches pourrissantes céda sous mon poids, avec tout le matériel que je trimballe, j'ai dû lutter de toutes mes forces pour me relever, ce faisant, une des portes s'ouvrit brusquement et le bruit métallique d'un automatique qu'on armait se fit entendre «Merde, je suis repéré. » . Une silhouette arpente le couloir, probablement la cible n°1 "David", elle s'approche lentement vers ma position, sous mes pieds, le grincement répétés des marches m'informe qu'elles ne tarderaient pas elles aussi à fléchir, il fallait agir vite et bien.
Je jetais une grenade fumigène dans le couloir et profitant de l'effet de surprise, agrippais la première cible, des rafales retentirent, réveillant très certainement tout le quartier. Il était costaud, j'ai échoué à le désarmer, alors j'ai traîné sa carcasse vers les escaliers, et d'un coup de rangers, il les dévala en entier. Pendant que je m'assurais de loin que David ne constituait plus une menace, je sentis la pointe d'une lame acérée essayer de se frayer un chemin à l'arrière de mon kevlar, pas de chance pour Bobby, son poignet se fractura avant même qu'il n'ait pu retirer sa lame « C'est avec ça que tu mutiles tes putes ? Pas très galant. ». Je l'ai laissé étendu sur le sol, son canif planté dans le cou.
Pendant que je descendais prudemment les marches, après avoir ramassé mon fusil, j’aperçois le corps de David reprendre vie, il se mit aussitôt à genoux pour chercher hâtivement son flingue dans les décombres, la peur se lisait dans ses yeux, j'adorais ça. Mon bon sens me criait de l'abattre sur-le-champ et de m'en aller au plus vite, mais la curiosité l'emporta sur la raison, je voulais qu'il retrouve son arme, je voulais savoir lequel d'entre nous le sort désignerait vainqueur.
Quand ce bout de ferraille nickelé apparut enfin dans la paume de sa main, le temps d'un quart de seconde, son visage s'illumina, le bout de mon canon également, et l'automatique nickelé laissa place à un moignon ensanglanté, un visage tordu de douleur et des cris qui réveilleraient les morts, mais il n'en fut rien, les drogués restèrent sagement dans leur paradis artificiel, il était seul au monde. Le second tir abrégea ses souffrances. L'élimination des cibles était accomplie.
En quittant ce trou à rat, j'entendis une armée de sirènes se diriger vers le coin, nos valeureux hommes en bleus, ils vont avoir du pain sur la planche ces prochains jours.
I got some bad ideas in my head.
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C'est mon hommage à la série de romans de gare "L'Exécuteur" de Don Pendelton.
I got some bad ideas in my head.
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@dirty-cop En tous les cas c'est digne d'un thriller . J'ai bien aimé. Je l'avoue.
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@Kachina jolie fête, ça tranche avec nos guerres.
@morphée Bienvenue à bord, quelle jolie histoire d'enfants dans un monde de brutes.
@Dirty-Cop super, j'adore ce genre de justice pour les ordures.
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......bienvenue en ce dimanche matin à @Dirty-Cop et @Morphée ......les combats pour le titre et l honneur ont commencés .... verdict lundi avant 8h
et surtout n oubliez pas que si vous êtes vainqueur...vous avez le privilège de donner trois mots pour la prochaine histoire .....a donner svp rapidement le lundi matin ....
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@jool J'aime bien le texte mais je connais rien au foot! J'espère que je ne commet pas un impair! cordialement
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@lissilma t inquiète je suis pareil mise a par que cela se joue avec un ballon ovale ....lol
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@heidi a dit dans Décris moi .. un mouton :
@lissilma t inquiète je suis pareil mise a par que cela se joue avec un ballon ovale ....lol
Tu plaisantes là, mdr. c'est le rugby qui se joue avec un ballon ovale
.
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@ayamé du moment que les hommes sont en shortq et en sue
ur et beaux et bien foutu et souriant et avec des beaux yeux et des tatouages et de beaux muscles apparents et qu ils tombes le maillot a la fin .....Décris-moi un mouton
Dissimulée derrière un vieux matelas qui sentait la pisse de chat, elle attendait le coeur au bord des lèvres! Se faire traquée, pourchassée n'était pas une première pour elle, cette situation se renouvelait à l'infinie, à chacune de ses réincarnations sa vie se terminait dans la violence et la souffrance. Qu'avait elle put faire de si terrible pour que l'inéluctable fin soit sans cesse la même? Elle ne se rappelait plus.... cela remontait si loin dans le temps! Pourtant à chaque fois son élimination était programmée.
Mia enfouie son visage baigné de larmes entre ses mains. Derrière ses paupières closes, défila les images de son passé. Parviendrait elle un jour a éradiquer de son esprit les images du bâtiment insalubre dans lequel son pauvre corps brisé avait échouer? L'ambiance insoutenable de désespoir et de mort suintait de partout. D'ailleurs la vision décharnée presque squelettique de ces congénères lui indiquait précisément que l'issue était proche. Bientôt elle aussi se rentrait dans les "douches" mortelles. Celles dont le gaz inonderait ses poumons. Les tortionnaires pensaient ils qu'elles l'ignoraient?
Un frisson de désespoir secoua ses maigres épaules. Dans son esprit l'époque et le décor changeaient! Elle se trouvait à présent sous le ciel d'azur d'une belle journée d'été. Quelque part des cigales chantaient. Montségur dressait ses fiers remparts et pourtant bientôt les murailles cesseraient leur office et les occupants de la forteresse, quelque soit leur sexe, leur âge ou leur statut périraient au nom d'une idéologie. La encore sa fin serait atroce.
Mia soupira, elle avait connue tant de fins prématurée que celle qui s'annonçait n'en serait qu'une de plus. Pourquoi la pourchassait on aujourd'hui en ce XXième siècle? Sa race? Son sexe? Sa religion? Non juste sa façon d'aimer.
Un fumigène glissa dans la cave obscure, Ces bourreaux approchaient, la douce Mia serra ses bras autour de son corps. Celle qui aimait le coeur tendre des femmes allait périr sous les coups des machos qui depuis le matin la poursuivaient comme une biche effarouchée. La mort approchait et elle l'accepterai cette fois encore comme la vieille amie qu'elle était!
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"Non ! Non ! Et non !"
La plainte résonnait comme le gros bourdon. Ce n'était pas la lassitude qui le gagnait mais bel et bien ce va et vient perpétuel. L'ambiance contrastait avec le ciel bleu tacheté de moutons, tels des fumigènes éclos. Ses vaines folies se resumaient à entretenir la reconnaissance des fourmis, depuis que Maya s'était enfuie. L'élimination des pucerons agravait les circonstances. Quelle mouche l'avait donc piquée ! Et oui, il lui fallait l'admettre, lui, Willy, était un con.
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@lissilma Woua un brin de fantastique, j'adore
et surtout Bienvenue à Bord, la Capitaine @heidi va être contente
@Marie-Thérèse Bienvenu moussaillon, super , énigmatique, il faut que tu rallonges un peu cette histoire de Maya & Willy