@allezsavoir
Ah oui... j’espérais ne pas avoir à parcourir legifrance et avoir un résumé, même de quelques pages si besoin ... !
Que diviser pour mieux régner soit poussé à son paroxysme dans les républiques actuelles (qui n'ont jamais été des démocraties donc mais ont seulement réussi plus ou moins à faire fonctionner une confusion entre les deux), nous en serons aisément d'accord !
Aucun soucis !
Mais j'avoue que ce n'est pas sur le Pass, sanitaire qui plus est, que je vois manœuvre et malversation... Beaucoup plus sur le rapport de la commission des finances sur la poursuite à venir dès "que la crise sanitaire sera close" du rabotage des services publics et de la privatisation, pour réduire les déficits occasionnés en partie par la crise sanitaire.... Avec un projet de verrouillage budgétaire de 5 ans par le vote pluriannuel du budget... Là la constitution frémit dans son fondement... Là le foutage de g est beaucoup plus manifeste et l'opportunisme libéral bien plus réel et menaçant ! Cette crise est une bénédiction pour une vraie réforme à venir du statut de la fonction publique par exemple, car l'idée, bien travaillée il y a quelques années auraient été impraticable, maintenant, la justification (tout se passe là, pour opposer les gens) par le déficit "aaaabyyysssal" (illusoirement) va pouvoir faire réactiver une vraie belle casse !
Or la France est le talon d'Achille du néolibéralisme, il faut y faire sauter la banque ! si, si... Certes une puissance "moyenne" maintenant mais d'un grand poids symbolique encore et toujours.
Le Pass n'a même pas valeur de test, la taxe carbone l'avait.
Le Pass est simplement une nécessité qui utilise l'autorité assez logiquement. Et la vaccination a le même sens. En faire des causes, c'est se tromper à mon sens lourdement de cible.
Le Pass ne dévoie pas nos institutions, en tout cas bien moins que la ratification du traité de Lisbonne en 2008, ou que les négociations opaques de la commission européenne... Là sont les vrais sujets ! en particulier sur les traités commerciaux "bi"latéraux.
La crise de légitimité est complexe, elle tient beaucoup aux institutions elles-mêmes, mais aussi à une population trop rapidement et massivement fragmentée culturellement, à une extension du domaine consumériste et individualiste, très bien accepté et intégré, à des questions sociétales venues remplacer la question sociale pour fragmenter un peu plus, en particulier les générations, enfin à régression socio-économique vers les inégalités du 19e s., en pire à venir.
Or à faire feu de tout bois contre un régime, on perd la crédibilité de la focalisation.