On commence par poser les bases, avec du normal, du sensuel, de jolies musiques, la rencontre, tout est rose...

Puis on part sur on ne sait pas trop quoi, le passage dans le bus c'est génial, on pense qu'on va arriver sur un truc de zombies ? Des vers dans le vomi, des blattes dans les bras, des araignées, et la main coupée !

Et intervient ce trop cool "rewind" qui revient en super accéléré à la scène dans la chambre, et on comprend le délire, les hallucinations dûes aux médicaments et à l'alcool, tout le cheminement de Charlotte pour obliger Lizzy à se couper la main...

On trouve que c'est une belle connasse de jalouse, et peu à peu on comprend son geste...elle savait Lizzy être une victime tout comme elle et c'était un acte libératoire !

Le côté thriller psy est très cool dans cette troisième partie, Lizzy qui amputée, n'est plus d'aucune utilité pour Anton, le rejet...puis la fausse capture de Charlotte, la vengeance quoi!

Jusqu'à cette scène assez glaçante (cette scène est pas mal esthétique, avec les couleurs, la scène et ses spectateurs, la musique et la tension donc!) quand Charlotte, enchaînée des pieds, doit atteindre la perfection au violoncelle ou alors la jeune chinoise sera violée...on se demande pourquoi Lizzy, victime elle aussi, participe et ne l'aide pas... qu'est-ce qui est plus important, la perte de sa main ou être libérée de l'emprise de son violeur ?

Et bien le chapitre 4 y répond, rewind again et cette fois de façon plus attendue, on assiste au pacte des deux femmes pour stopper leur bourreau!

Là on est plus sur du sanglant, Charlotte perd aussi une main, et ils mutilent méchamment Anton pour la scène finale!

Bien qu'assez incohérente (le mec n'a plus de jambes ni de mains, et il est OKLM maintenu en vie avec une poche, genre les deux filles ont recousu les 4 moignons et ont installé le mec comme ça seules...) mais passons...la fin est belle je trouve : comme l'indique le titre du chapitre, c'est en duo que ça se termine, chacune amputée d'une main, c'est réunies qu'elle interprètent cette dernière œuvre pour leur maître ! Un instrument parfait à deux corps mais seulement deux mains... The Perfection est atteinte !

Tout cela est très bien organisé et ça donne une belle variété au film, on n'est jamais sûr que ce qu'on voit est vrai, et on doute, j'aime !

La différence d'ambiance entre chaque chapitre est vraiment sympa à découvrir, et faire croire qu'on bascule dans l'horreur alors que pas du tout, c'est malin!