De : Robert Eggers
Avec : Anya Taylor-Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie, Harvey Scrimshaw....
Année : 2016
Durée : 1h 33min
Nationalité : Étasunien, canadien
Synopsis : (Allociné)
Interdit aux moins de 12 ans
1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation, menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
Avis :
Très bonne surprise que ce film qui m'emballait pas des masses au départ. J'avais un peu peur de me retrouver face à une énième revisite de "Les Autres" selon les quelques critiques survolées avant. Et pas du tout!
C'est surtout la présence de la magique Ann Taylor-Joy qui m'a confortée dans l'idée de le visionner. Et je n'ai pas regretté...
Déjà, le casting : les enfants de cette famille (dont Anya T-J) et les parents (Ralph Ineson et Kate Dickie) délivrent une prestation de haute voltige. Et une fois encore, Anya-Taylor, qui tient le rôle titre, est éblouissante Mais c'est surtout Harvey Scrimshaw, qui joue Caleb, qui m'a bluffée
Les décors et la photo participent grandement à la réussite du film : l'atmosphère des années 1630 et l'isolement de cette famille rendent très bien à l'écran. Une vraie réussite du réalisateur, on ressent bien la pesanteur de cette famille vivant en huis-clos.
L'aspect religieux induit par le scénario, très présent, me faisait un peu craindre là-encore un gros décrochage. Au final, il apporte au final beaucoup à cette œuvre et à la psychologie des personnages autant qu'à l'histoire.
Un autre point qui m'a particulièrement plu, c'est de traiter l'horreur selon un axe assez banal (le Mal et ses représentations dans le christianisme) pour au final produire une œuvre originale, qui confine d'avantage au drame familial et au fantastique qu'à l'horreur pure. Sur l"horreur en elle même, j'ai kiffé la manière dont nous elle est montrée, sans dévoiler d'avantage ce dont il retourne. ^^
Bon, le film n'est pas une totale perfection à mes yeux, la fin surtout m'a laissée un peu perplexe et je l'ai trouvée bien expéditive. Mais c'est pas une si mauvaise conclusion, hein! Je pense que sur ce point, le ressenti sera très variable d'un individu à l'autre.
Maintenant, j'ai envie de voir Lighthouse du réalisateur, qui pareillement m'emballe pas des masses
Alors, que vous inspire ce long métrage ?