@Wi-lili-K
Ah, une situation bien comique. Parfois ma tête est ailleurs. Surtout quand le parfum "Guère Rhin" me fait la guerre olfactif. Je perds le sens de la raison quand je sens le danger. Ce danger du mélange aux 3 composants " douche-lessive-pschitt senteur " phytohormoné. Sans oublier la transition "Bourgogne Ile-de-France" du parfum ambiant. Sniffer trop de flagrances et le constat devient flagrant : on ne sait plus qui est qui et qui porte quoi sur lui. Avec tout ces qui, pire qu'un jeu de quilles. A ce propos, qui sait si un jour l'écriture inclusive à la gomme n'obligera pas d'écrire qui pour lui et quille pour elle. C'est quille, la nouvelle voisine ? Je préfère me shooter aux phéromones. Pour cette raison que je deviens si troublé au point de ne pas avoir vu qu'il était écrit " Kachina." Katchina que le correcteur d'orthographe n'aime pas trop on dirait. Il fait des vagues. Sauf si on ajoute un "thé." Il faut laisser agir les arômes. De toute façon le blême est réglé. Je l'ai ajoutée au dictionnaire, Kachina. L'autre avantage hormis de ne plus faire de vague est que le dico m'alertera si je confonds aile et mois. Un parfum sans elle, un amour qui ne se dévoile pas. Je trouve ça incroyable de devoir se coltiner de phéromones pour prouver qu'on aime.
Petite anecdote dont moi et une chérie on a bien rit. Un jour, j'ai acheté dans une boutique des plaisirs un parfum qui soit disant, excite à fond les filles si on en porte sur soi. Au début, ma chérie n'en savait rien du tout. Je me suis aspergé de cette potion miracle juste avant de la voir dans ce lieu du rendez-vous, la " Closerie des Lilas." Quel air de benêt je devais avoir en me pointant. Genre le mec viril en puissance. au bout de 5mn en trempant nos lèvres dans ce fabuleux breuvage à base de rhum, de concombre puis je ne sais quel autre ingrédient en grand nombre sans doute, ma belle semblait plus excitée par ce breuvage que mon parfum. A mon avis j'ai déconné au moment de passer commande. J'ai dit au redoutable barman au plusieurs trophées de concours, qu'il me fallait deux cocktails qui chavirent les cœurs. Quel con. Ma belle est tombée sous le charme des deux. Lui et le cocktail. Il était urgent que je j'aille aux toilettes pour m'asperger d'un supplément de cette flagrance magique. En ressortant, " dame pipi " adorable comme tout, m'a jeté un sourire imposant limite coquin. Enfin, mon parfum agit. Il ne devait pas y en avoir assez juste avant ça. Après j'ai compris pourquoi. Elle a souris grâce au billet de 5 qui a atterrit dans sa coupelle. Sans oublier mon regard sur elle. Un regard d'homme passionné par les femmes. Encore une déception : mon parfum ne fait rien. Puis, en retrouvant ma chérie, sur le parcours je passe devant le pianiste. Je sors un autre billet de 5 et je le pose dans sa coupelle en lui disant : " j'aime pas la musique." Il a rit au point de jouer un morceau tout en un, genre Chopin, Debussy et Beethoven réunis. Un joli salmigondis musical.
Ma chérie me sourit. Elle a commandé un deuxième arrivage de cocktail. M'en fiche, il fallait en avoir avoir le coeur net.
- Au fait, tu le trouves comment mon nouveau parfum ?
- Bof. Je n'osais pas te le dire. C'est quoi comme parfum ?
- Euh, je te dis ça après le cocktail.
J'avoue mieux avec 4 gramme de joie. Puis un truc a commencé à clocher. Je me suis retrouver avec une excitation de dingue. Pas elle, moi. J'ai soupçonné le barman d'avoir plonger un truc dedans, genre un viagra spirituel. Toujours se méfier avec les spiritueux.
Je parle de mon excitation à ma belle. Elle me regarde en écarquillant les yeux. Obligé de lui montrer le parfum planqué dans la poche de mon manteau. Elle pouffe de rire. Moi non. Mon excitation s'amplifiait. Là, elle me dit que c'est la fille à ma droite au bout du bar qui joue sur mon excitation. Je ne l'avais même pas vue. Visiblement, elle si. Elle faisait trop garçon manqué à mon goût. Ma belle m'a dit qu'elle me mitraillait du regard depuis le début. Il était temps qu'on rentre. Surtout que le pianiste me regardait lui aussi bizarre. Le voici à s'exciter sur son piano avec Mozart. Si on pouvait traduire ces notes, elles parleraient de mots arts. Me voici à flipper. Et si ce parfum de malheur excitait les hommes au point de se jeter dans les bras de ceux qui en portent, de ce maudis parfum ? Ah ça oui, il était temps de rentrer. Bonne nouvelle, ma belle sentait une excitation en elle. Mais pas à cause du parfum, loin de là. Pour les dames, ils semblerait que c'est un parfait répulsif. Il va m'entendre ce vendeur de malheur pour m'avoir pris pour un con.
Une fois chez elle, j'ai pété un câble. Elle, toute excitée, moi non. Mon excitation s'est barrée. Impossible de régler le problème. Pourtant elle y mettait bon coeur à la manœuvre. Fichu parfum. Surtout quand elle m'a dit que les cocktails étaient divinement bons et mon parfum un tue l'amour. Sauf pour le pianiste qui a fait jouir les notes de musique du fait de penser à moi après m'avoir reniflé. Ce jour là j'ai arrêté les parfums. Ma belle était contente. Elle me disait que mon parfum naturel est bien mieux.
Pour finir en drôlerie énorme, le parfum je l'ai emmené là où travaillait ma sœur. Dans une brasserie avec une grande terrasse. J'ai choisi cet endroit à cause de cet habitué qui avait 3 chiens. Des sortes de " Milou." Discrètement, alors qu'il y avait foule beau temps oblige, j'ai aspergé le derrière d'un des chien de ce tue l'amour féminin. Les 2 autres chiens sont devenus tout excités. Et dire que se sont que des mâles. La preuve que ce parfum excite que les mecs. Ils avaient leur truffe collée derrière le malheureux tout en agitant leur queue et grognements aux râles jouissifs. Le gars a halluciné. Il s'est demandé ce qu'il se passait. Les clients on éclaté de rire. Ma sœur m'a dit que je n'en loupais pas une quand elle a su que c'était moi. Le gars est parti avec ses 3 chiens expressément. La situation n'était plus tenable. Tous, ont rit encore plus en le voyant partir tout en gueulant sur ses chiens avec les 2 collés au derrière de l'autre Milou. Enorme.
Toujours se méfier des parfums...