Tom Welles, détective privé à Harrisburg, petite bourgade de Pennsylvanie mène une vie banale avec sa femme Amy et leur petite fille. Entre deux filatures pour adultère, il rêve de l'affaire exceptionnelle qui fera de lui un grand parmi les grands. Lorsqu'une richissime veuve lui demande d'enquêter sur le film 8 mm qu'elle a découvert dans le coffre de son défunt mari, Tom bascule dans un univers dont il ne soupçonnait pas l'existence. Les sévices et le meurtre de la jeune inconnue filmés sur la bobine sont-ils seulement une perverse mise en scène ou bien une terrifiante réalité ?
Sorti en 1999, le film de Joel Schumacher (Génération Perdue, Chute Libre, Phone Game) est un thriller urbain d'une extrême noirceur dont le sujet principal est le snuff movie; ces films amateur dont le clou du spectacle consiste en la mise à mort réelle d'une personne. A la sortie du film, le réalisateur avait notamment déclaré :
« 8 Millimètres » est un thriller construit autour d'un meurtre abominable et mystérieux, mais c'est surtout l'étude approfondie d'un être humain et de sa descente aux enfers. Cette odyssée d'un homme au cœur des ténèbres, et son retour à la lumière étaient sans aucune commune mesure avec les scripts que j'avais eus entre les mains. Et aujourd'hui, à Hollywood, une histoire nouvelle est quelque chose de rare...»
Si l'on rajoute à cela un casting de premier choix, majoritairement composé d'acteurs à "gueule", notamment un Nicolas Cage au sommet de sa gloire et un jeune Joaquin Phoenix à un poil près de percer grâce à un célèbre péplum. Mais également deux autres seconds couteaux bien connus, à savoir James Gandolfini, éternel Tony Soprano, et Peter Stormare, dans son rôle le plus perché jusqu'à présent.
Une histoire sombre et prenante, un réalisateur talentueux, des acteurs au top...La recette idéal pour une oeuvre culte, une oeuvre qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche qu'à la toute dernière seconde du générique de fin.