Skyfall nous montre Bond qui doit protéger M d'une de ses anciennes recrues, Raoul Silva, sans foi ni loi, qui met à mal la sécurité du pays pour se venger. Bond s'entoure d'une nouvelle équipe avec Mallaury, Moneypenny, et un nouveau Q pour parvenir à extraire M dans un endroit personnel qui le ramène a ses souvenirs d'enfance, son orphelinat.
Ce Skyfall est très fort car on ne sait plus à présent lequel de Casino Royale avec Vesper, Quantum of Solace avec Mathis, et maintenant Skyfall avec M est le plus émouvant car du point de vue des émotions, on est servi sous l'ère de Craig qui se montre bien plus humaine que ce que son armure veut bien nous laisser croire. Et c'est pour ça qu'on aime Bond. Là, il y a une vraie volonté de renouveau par le destin du personnage de M. Une page se tourne et l'action est plus que jamais au rendez-vous avec des moments explosifs qui tiennent en haleine. Javier Barden fait un vilain remarquable, en jouant avec son physique de manière réussie. Un de ces vilains qui porte les stigmates de son passé peu glorieux et qui le pousseront à la vengeance. Cela lui donne du caractère. Ce qui est intéressant dans cet opus, c'est qu'on est amené à douter des capacités de Bond et que en même temps, il est plus que jamais paré pour l'aventure. Son personnage est complexe et passionnant. Ici, Adèle signe un des plus beaux génériques et il est plus que jamais encré dans l'histoire du cinéma. Du grand spectacle. Un excellent cru.
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