Outsiders, c’est l’histoire de bandes rivales, des Greasers et des Socs dans les années 60. La guerre des classes sociales fait rage. Ponyboy et Johnny sont un peu à part et rêvent d’autre chose. Ponyboy rêve d’étude et de littérature avec Autant On Emporte Le Vent. Johnny a les mêmes espoirs mais tout est remis en cause lorsqu’il tue un Socs par légitime défenses. Les deux adolescents prennent la fuite par peur des représailles. Leur vie prend un autre tournant inattendu lorsqu’ils sauvent des enfants d’un incendie d’une église condamnée où ils avaient pris refuge. Ils sont alors considérés comme des héros. Johnny est mortellement blessé mais les Greasers sont bouleversés à jamais par les événements.
Ce film est très touchant car on a l’occasion de voir de futurs grands acteurs débutants comme Ralph Macchio ( trop vite tombé dans l’oubli après Karaté Kid), Tom Cruise, Matt Dillon, Rob Lowe (trop rare), Patrick Swayze (qui manque tant aujourd’hui) pour ne citer qu’eux. L’histoire des enfants finit par émouvoir par le message de Johnny. Lui, disant à son ami d’être comme de l’or. Il y a une belle référence à un poème L’Or n’est en rien éternel, de Robert Frost qui rend les petites choses précieuses et éphémères. Il y a un vrai message positif pour la jeunesse qui devrait voir le film entre le collège et le lycée. C’est du grand Coppola. Et puis Rob Lowe est bouleversant quand Sodapop retrouve ses frères à la fin. On adore la musique de Stevie Wonder.
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