Dans les années 70, Fonny, 22 ans et Tish, 19 ans, voient leur histoire contrariée lorsque Fonny est accusé d’un viol qu’il n’a pas commis parce qu’il est noir alors qu’il a un alibi et que le sort s’acharne sur Fonny. Comment leur amour va résister à cette dure et injuste épreuve, c’est ce que nous conteSi Beale Street Pouvait Parler.
Le sujet du film peut paraître très dur mais il est important de parler des injustices du système et c’est abordé ici avec une extrême délicatesse. Tish et Fonny sont dans leur bulle et on les accompagne dans leur combat en assistant à l’impuissance de Fonny, dépassé par ce qu’il lui arrive. Mais l’amour est là, toujours, magnifique, avec des échanges de regards d’une douceur que tout le monde devrait avoir le droit de connaître. Il y a le combat de Tish qui doit vivre sa maternité seule mais aidée tout de même par sa famille aimante. KiKi Layne et Stephan James incarne la poésie et la finesse magistralement. La musique participe parfaitement à la magie en invitant le téléspectateur dans une vraie bulle de douceur. Dans les musiques, en plus de celle de Nicholas Britell, on retrouve le John Coltrane Quartet et Nina Simone. Un film majestueux capital pour dénoncer les iniquités. Indispensable.
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