@leo Ok, donc on va parler de chiffre et je pense que l'on va prendre le site suivant comme base de départ ( https://perspective.usherbrooke.ca/ ) pour les indications chiffrées (en US$ courant 2010).
PIB d'environ 600 milliards en 1960
PIB d'environ 1255 milliards en 1975
PIB d'environ 1900 milliards en 1990
PIB d'environ 2537 milliards en 2005
PIB d'environ 2970 milliards en 2019
Sur ces chiffres, on note une augmentation, mais aussi un ralentissement du PIB. Cependant, la richesse d'un pays n'est pas la seule chose qui compte quand on parle de fiscalité. Donc on va parler dépense de l'Etat maintenant et plus spécifiquement des administrations.
En 1960, environ 9.2 milliards de dépense.
En 1975, environ 70.5 milliards de dépense.
En 1990, environ 268 milliards de dépense.
En 2005, environ 506.5 milliards de dépense.
En 2019, environ 627 milliards de dépense.
On va parler du pouvoir d'achat qui est un bon indicateur de la richesse moyen d'une population.
En 1960, l'indice des prix à la consommation est des 10.43 pour 100.
En 1975, il est de 23.50.
En 1990, il est de 71.19.
En 2005, il est de 92.76.
En 2019, il est de 110.05.
Voilà la définition donnée par le site qui donne comme source la Banque Mondiale.
Indice des prix à la consommation (2010 = 100)
L'indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure permettant de suivre dans le temps l'évolution des prix des biens et services couramment utilisés ou consommés. Ces produits incluent les aliments, le logement, les meubles, l'habillement, les transports et les loisirs. Une année de référence est fixée; l'indice a alors la valeur 100. Une augmentation de cet indice est désignée par le terme inflation. Une diminution de cet indice est désignée par le terme déflation. Le taux d'inflation constitue donc la variation positive de l'IPC. Évidemment, le panier de biens et services sur lequel on base les calculs change avec le temps dû aux changements des habitudes de consommation. Généralement, le pouvoir d'achat diminue si, dans un pays, l'IPC connait de fortes variations positives et que les salaires demeurent inchangés. Inversement, si les salaires augmentent plus que les prix, le pouvoir d'achat connaît une augmentation.
Je vais arrêter là avec les chiffres, mais j'invite les gens intéressés à s'amuser à visiter ce site, prendre les chiffres et données afin de les comparer avec ceux d'autres pays, mais en gardant bien à l'esprit que les données sont (à mon goût) incomplètes puisque que l'on n'a pas tout.
Tous les chiffres montre une augmentation avec le temps. On gagne plus d'argent, on en dépense plus et l'Etat aussi en dépense de plus en plus. Cependant, tous ses chiffres nous montrent aussi que les dépense augmentent plus vite que ce que l'on gagne (voir les chiffres de l'inflation (l'IPC). Pour quoi je parle de ça ... bah pour te montrer que les chiffres, on leur fait dire ce que l'on veut. La France s'enrichit si je ne prends que ceux du PIB. Par contre, si on regarde l'IPC, on constate que le coût de la vie augmente plus vite de nos revenus. Donc d'un côté on produit plus et on est plus riche pourtant d'un autre côté la vie nous coûte plus chère. Bref, on peut tordre les chiffres comme on veut pour leur faire dire ce que l'on souhaite démontrer.
Ceci dit, il est claire que la France vie au-dessus de ses moyens. L'impôt rentre mal, les dépenses ne sont pas forcément optimisées. Faire payer les plus riche pour redistribuer les richesses comme c'est la volonté de la France (plus ou moins depuis le siècle des Lumières) est un exercice difficile dont je n'ai pas la solution. Ce que je peux dire pourtant, c'est que proposer de sanctionner des gens en faisant d'eux des citoyens de seconde zone parce qu'ils ne s'acquittent pas de tous leurs impôts en France, cela existe déjà et ne semble pas spécialement fonctionner (pour ne citer qu'eux, Polnareff, Halliday, Depardieu ou encore Pagny qui sont (étaient) des exilés fiscaux célèbres et qui ne semblent pas dérangé par cela). A côté de cela, on parle aussi des entreprises qui ne payent pas leurs impôts en France (les GAFA par exemple) parce qu'ils connaissent assez bien les lois (internationales et nationales) pour jouer l'optimisation à fond, ce que nous ne pouvons/voulons pas faire.
Le premier pas d'une fiscalité apaisée en France serait probablement de tout lisser en Europe afin que chaque pays soit logé à la même enseigne. Une Europe forte (donc destruction du sentiment national) serait le meilleur moyen de luter contre les paradis fiscaux et la fuite des capitaux. Cependant, une telle construction de l'Europe entrainera des problèmes autres comme on connait actuellement: ouverture des marchés à la concurrence, une certaine forme de libéralisation, etc. Comme dit, c'est un problème complexe dont je n'ai pas tous les éléments afin de me faire une opinion aussi affirmée que la tienne.
Ensuite pour te répondre, ta rhétorique en forme de questionnement "innocent" fait fortement référence à Socrate qui montrait aux gens leur ignorance. Donc oui, tu fais en sorte que faire passer les gens pour des imbéciles en enchaînant 3 ou 4 question rhétorique à la suite et cela quasiment dans tous tes messages. Si ce n'est pas ton intention, c'est comme cela que c'est perçu par moi en tout cas. Il y a une différence entre questionner l'intellect d'une personne et balancer des questions rhétoriques qui n'appellent pas de réponse puisqu'il n'y en a pas.
Ensuite, pour te répondre sur les fameuse années 30 aux USA et leur politique confiscatoire ... je dirai simplement que l'on ne peut pas comparer ce pays de ces années à la France d'aujourd'hui. Il y a une culture bien différente comme le prouve leur refus de mettre en place une assurance santé universel comme nous l'avons fait. Puis, on ne peut pas comparer les années 30 à ce que l'on vit aujourd'hui. Le monde était moins mondialisé à cette époque, les temps de trajets bien plus long et onéreux ce qui limitait donc la délocalisation. Les pays était tous re plié sur eux, certain possédaient encore des colonies, etc. Autant il faut connaître le passé pour avancer et faire attention a des faux pas possible, autant il faut aussi garder à l'esprit que la solution ne se trouve pas dans le passé. Bref ...