HPI - la vérité
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@Dryanaide
Oui, l'institution ne peut pas tout faire même si certaines choses pourraient être faites facilement:
-L'adoption général d'une police de caractère adapté à tous.
-Des formations des enseignants pour simplement comprendre ses particularités
-L'aide aux enseignants pour assurer effectivement les adaptations décidées et validées.
-etc...J'ajoute qu'à l'autre côté du spectre, d'autres enfants qui pourraient bénéficier d'accompagnement si ils étaient détectés et suivis (quelque soit la particularité) ont des parents qui s'en foute tout autant.
Avec en plus des modes de fonctionnement à la cravache en mode c'est un branleur.Ma femme qui est assez alerte sur le sujet vu le contexte familiale voit assez régulièrement des enfants/ados dans ce cas.
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@Jabba-the-Hutt Oui, c'est ce que je souligne ici:
@Dryanaide a dit dans HPI - la vérité :
@Jabba-the-Hutt Certain de ses parents s'en fichent royalement du mal être de
Bref, en fonction de mon expérience personnelle, certain parents cherchent a se déculpabiliser d'une façon ou d'une autres des difficultés de leurs enfants et en faisant cela, ils invisibilisent des enfants qui ont de réels besoins, mais des parents qui sont moins au "taquet" sur le sujet.Quand je parle de parent moins au taquet par manque de temps, de connaissance, d'intérêt ou que sais-je. On le voit tous les jours des parents qui ne savent pas qu'une demande MDPH peut être faite mais que cela prend du temps, etc.
J'en profite pour rebondir sur les polices de caractères adaptées ... comme je suis dyslexique, j'ai testé cette fameuse police de caractères prévue spécialement pour facilité la lecture ... et ça ne me convient pas. J'ai fait le test avec des élèves avec pour conclusion que cette police de caractères n'étaient pas top dans la très grandes majorité des cas. Donc je doute qu'une police de caractères unifiée soit vraiment une solution viable. Actuellement, la police de caractères c'est souvent du Times New Roman 12. Cette année, j'avais une élève malvoyante qui avait besoin de que l'on fasse ces documents 24 et une police de caractère qui soit dans le style Rockwell.
Bref, il existe plein de solutions possibles, mais cela se heurte souvent à la capacité de faire les choses. Quand tu as un élève qui a des besoins particuliers, cela prend du temps mais tu peux le faire. Quand tu en as un ou deux par classe et que tu as entre 8 et 10 classes ... tu fais comment ? Tout est une question de moyens, la volonté à elle seule ne peut pas tout faire.
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@Dryanaide Des polices, de mémoire, il y en a plusieurs du type. Mais je ne suis pas certain qu'il y ai d'étude derrière pour déterminer laquelle maximise le bénéfice.
L'idée n'est pas de répondre à tout mais d'au moins maximiser l'impact. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.Ça fait aussi partie du côté pas aidé des enseignants qui sont quand même franchement livrés à eux même sur ce genre de sujets.
Concrètement, on va pas se mentir, ma vision extérieur de sujet, c'est que tout ce que fait ma femme dans ce sens, c'est du 100% volontaire sans support de son établissement.
Et en terme de budget, c'est de sa poche.Pour la MDPH, oui, c'est long et fastidieux, mais c'est aussi le bien être des enfants. Ça devrait être une priorité des parents. Surtout quand ils sont encouragés à faire les démarches par le corps enseignant.
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@Jabba-the-Hutt a dit dans HPI - la vérité :
Perso, quand je vois tous les parents qui s’enorgueillissent d'avoir un enfant à particularité
Il y a aussi des parents qui en bavent réellement, et qui sont face à de grandes difficultés, avec très peu d'aide.
C'est bien dommage qu'on n'en parle jamais, et qu'on tienne des discours culpabilisants, voire humiliants, à la place...
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@Jabba-the-Hutt, il faudra que je retrouve le truc exact dans la formation que j'avais suivie, mais si, des études ont été faites sur le sujet.
La formatrice avait fait une compilation des recherches sur le sujet et si je me souviens bien, la taille des caractères aide (je crois que c'était 14 ou 16 le mieux), l'espacement entre les mots aussi (mais pas forcément l'espacement des lettres dans un même mot). Je crois que mettre un interligne 1,5 aide aussi. Certaines polices sont mieux que d'autres (et effectivement celles censées être pour les dyslexiques n'ont pas prouvé de réelle efficacité), du genre plutôt Calibri mais pas Times New Roman (une question d'empattement des lettres il me semble).
Mais après c'est à tester, comme l'a dit @Dryanaide, ce qui semble convenir mieux en général n'est pas forcément le cas pour chacun.
Et effectivement c'est chronophage à mettre en place.
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@Elenwey c'est ce qui se pratiquait dans les collèges que j'ai connu ces 12 dernières années environ : 14 pour les textes et consignes, 16 pour les dictées (souvent QCM) et le tout en interligne 1,5. Les épreuves d'examens ont suivi, bien sûr, avec tiers temps.
Je n'ai jamais fait bien plus (enfin si, j'autorisais de choisir la version livre audio d'une oeuvre à l'étude par exemple) mais j'avais une collègue au taquet. Sa fille était dys et elle s'était fortement penchée dessus. Elle disait cependant elle même que tous les aménagements du monde seront insuffisants si l'élève n'est pas pris en charge à côté pour lui apprendre à compenser. En effet.... J'ai toujours pensé qu'une fois sorti du système scolaire les aides ne seront plus là. Donc il faudra bien faire sans (mais oui, si les apprentissages ont été facilités tant mieux évidemment).
En revanche pour en revenir aux autres profils (tdah notamment), je ne me souviens pas qu'on ait eu une quelconque formation.