HPI - la vérité
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@Shanna a dit dans HPI - la vérité :
Tu sais je pense que si ta démarche est une demande de soutien et de bienveillance, elle n'en a pas toujours l'air. J'ai bien peur que tu prennes mal ce commentaire, et j'en suis désolée, mais rien que le titre du présent topic est édifiant.
Oui ma démarche est assurément pas très clair, cependant le 1er poste en lui même est assez parlant sur les idées reçu, et sur tout ce qu'on peut accorder aux HPI et ce qu'ils ne sont pas, car comme écris il s'agit (pour la faire concis) d'un système de fonctionnement du cerveau qui différe de la masse et pour être encore plus précis ce fonctionnement varie selon un spectre comme quand je précise qu'être HPI ne fait pas forcément de toi un Einstein.
Certains vont comprendre ce que tu vis, d'autres pas du tout, c'est probablement rageant et blessant, mais je trouve ça un peu curieux de te voir toi clamer que le soutien et la bienveillance c'est "tout le contraire de ce que deviens littéralement le forum ces derniers temps", dans la mesure où j'ai pas le souvenir de t'avoir vu toi faire preuve de soutien envers quiconque ici (je peux me tromper, je ne lis pas tout, mais de ce que je vois c'est dur de te faire décrocher un sourire ou un "ok je suis d'accord avec toi", au point que parfois je me demande si tu nous détestes pas tous...).
Du soutien j'en ai fait mais cela remonte à très longtemps, les sujets qui m'intéressait et où je pouvais être pertinent sont écumé depuis longtemps. Et j'en ai fais beaucoup quand il y avait encore beaucoup de random qui venait juste poster leurs questions avant que ce genre de truc soit (et je le conçois très bien) considéré comme peu souhaitable d'y répondre et qui disparaissent bien vite.
Il y a aussi un moment où je ne sais plus sur quelle poste j'essayais de faire le tampon et qu'au final je me suis fait aussi roulé dessus, de quoi ne plus vouloir renouveller l'expérience. Sinon je ne poste plus que très rarement des messages pour dire que cela m'a fait rire préférant le like.
En bref, même si je n'ai pas clairement demandé du soutien, faire par de son mépris par ignorance n'est à mon sens pas approprié dans tout les cas.
Il y a donc, en tout cas à mon avis, quelque chose de l'ordre de la forme (et non du fond) qui fait que parfois tes posts peuvent sembler un peu donneurs de leçon ou peu doux en général, ce qui dessert forcément ta démarche de demande de soutien. (Je suis prête à entendre que je ne suis pas un modèle d'amabilité non plus hein, mais bon c'est pas un concours de "c'est çui qui dit qui est").
On peut soutenir sans enfoncer les autres à venir se plaindre d'un sujet comme quoi on peut pas le sentir dans le dit sujet, surtout qu'à la lecture on constate l'absence de prise de connaissance du dit sujet.
Mais oui je suis rarement "doux", je montre que très peu des signes d'émotions que se soit à l'écrit, dans ma voix ou sur mon visage.
Je ressens peu les émotions quand elles ne sont pas puissantes même si cela s'améliore avec le temps mais c'est très long et j'en ai déjà parler quelques part.Enfin pour répondre au sujet, je pense que l'étiquette posée sur les profils psychologiques importe peu, il y aura toujours des gens pour ne rien comprendre à ce qui torture un HPI, et plus vastement un TDAH, un dys, un TSA etc., comme il y aura toujours, fort heureusement, des gens qui comprennent et qui essaient de leur rendre la vie plus facile.
C'est justement la raison initiale qui explique la création du topic qui parle du sujet de façon générale afin d'informer.
Ce qui compte c'est de lutter contre la souffrance. A mon sens il faut tolérer l'incompréhension aussi, même si c'est très dur et que voir son enfant être en difficulté (sociale ou autre) c'est évidemment insoutenable pour un parent.
Je te rejoins, cependant il y a du bon sens à avoir (comme partout), on peut pas mélanger dys, hpi, tdah, etc. parce qu'on entend ça souvent et que comme ça nous concerne pas, l'on juge que de notre judas c'est une "mode" qui n'existait pas avant (ce qui est bien évidement faux) et que c'est juste une façon de dire qu'on sait pas gérer ses gosses.
Ce qui malheureusement, fait oublier que des enfants peuvent souffrir réellement de ces atypismes et que ce n'est pas "n'importe quoi".Pour parler de ce que je connais, dans le corps enseignant certains savent entourer correctement les HPI, mais pas tous. Il y a des idiots comme partout. Il y a des gens qui dégagent du temps pour créer du lien avec un enfant pour qu'il se sente bien avec les autres, à l'école et partout. Mais c'est pas dans le cahier des charges, surtout avec 30 enfants dans une pièce (prenez 3 secondes pour visualiser la multiplication de votre enfant, pas par 2, pas par 5... par 30, trente fois votre enfant, 30 profils tous différents avec des besoins différents, vous sauriez apporter à chacun tout ce dont il a besoin à la perfection ?). A l'échelle de la société, y'aura toujours des erreurs et des incompréhensions, àma il faut l'entendre.
Tu as bien raison, et je parle aussi de ce que je connais, c'est pourquoi j'ai poster aujourd'hui pour me corriger.
Initialement je n'étais pas pour aller à la neuropsy mais les "difficultés/facilités" rencontrées par les maîtresse et nous les parents à la maison (qui empire de mois en mois malgré la mise en place de nombreuses choses) nous ont forcé à suivre les avis des médecins afin de chercher des pistes pour mieux comprendre notre fille et ainsi mieux l'accompagné et apaisé tout le monde.
Le test HPI n'est pour nous qu'une porte qui je l'espère nous permettra d'avancer dans ce but. Même si ça nous coûte un bras et qu'on ne part pas en vacance comme conséquence.
Je sais que beaucoup de parents (qui ont bien souvent jamais fait faire d'identification) disent à qui veulent bien écouter que leurs enfants sont HPI, mais un tips pour savoir su c'est vraiment le cas est plutôt simple... on s'en vante pas car la réalité comme écris dans le premier poste... c'est une lutte pour un parent, pas un trophé. Je trouve même que les termes Hauts Potentiels Intellectuel sont vraiment mal trouvés.
Le truc avec cette attitude irresponsable est que cela camoufle les enfants qui le sont vraiment et toute les difficultés que cela peut engendré. -
Jamais fait tester mon fils, il s'est adapté par force, et il a des signes d'HPI depuis toujours, mais bon on vit avec. Sa sœur était aussi HPI et a fait à 7 ans un cancer, ça nous a bien marqué alors qu'elle venait de sauter une classe. Alors mon fils lisait à 4 ans et peu importe, il a fait sa scolarité normale sans sauter de classe, en s'ennuyant, mais il a été au bout avec son bac et là une licence, sans prise en charge il s'en est sorti tout seul avec notre soutien et nos conseils. L'éducation, les différences, les parents sont en première ligne, on n'a pas cherché à le tester.
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@Egon Merci pour cette vidéo qui remet l'église au centre du village.
Très instructive et et recherchée. -
@Egon pour qu'on puisse se faire une opinion personnelle, il est bon de proposer plusieurs visions non ?
D'autant que ça parle sociologie et pas psychologie... ce qui déjà à mon sens une erreur. Il y aune certaine méconnaissance et c'est pourvu de nombreux amalgames (que j'ai d'ailleurs des le premiers postes essayer de casser) mais bon j'ai bien vu qu'il n'a clairement pas été lu (ou alors volontairement ignoré, au choix).
A la limite le plus simple serait de parler chronologie et histoire des recherches concernant le haut potentiel et meme de la psychologie en général car c'est ce que met de côté le youtubeur Grégoire, même s'il y a des choses dont je suis tout à fait d'accord avec lui comme l'appellation par exemple, mais si on fait pas attention on peut vite raté le fait qu'il n'a jamais fait de bilan psy réalisé par un neuropsy ou psy. Et donc son identification est basé sur une personne qui n'est pas qualifié et au final cela biaise des le départ la réalité sur cela. On va pas chez le poissonnier pour avoir un filet de canard.
J'ignore si certains d'entre vous on déjà fait des bilans auprès d'un neuropsy mais ce n'est pas que des cases à cocher sur une feuille et quelques exos face au specialiste. La psychologie c'est scientifique pas sociologique. Qu'on tombe dans le charlatanisme après avoir déposé un gros chèque je le conçois mais je ne vois toujours pas où est le rapport. Car encore une fois HPI n'a que de positif le fait d'avoir des pistes sur le fonctionnement du cerveau du diagnostiqué.
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@Barbouille LOL, un truc pro HPI, c'est vachement objectif ça.
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@Barbouille j'ai fait des tests et ma fille aussi, mais on n'a pas fait à mon fils, qui en a des signes. Ça ne mène à rien en pratique, pour moi ça n'a rien changé à ma vie d'adulte, et mon fils s'en sort aussi. Faut arrêter de mettre tout le monde dans des cases, il y a des règles en société, on obéit, on se conforme, quel que soit la pathologie, je l'ai vécu, et je ne suis pas pour revendiquer ses pathologies, ses différences, secret médical, vie privée, on cache ses différences, sinon c'est se mettre en scène et s'exposer aux critiques et harcèlement.
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@Barbouille Si tu as regardé la vidéo de @Egon le mec a fait pas mal de recherche à la suite de son propre diagnostique, il parle de socio ET psycho. ou peut être que tu as mal vécu de te reconnaître dans les catégories mises en exergue.
Que des gosses aient des facilités etc je l'entends et le comprends. j'étais moi même dans la catégorie : j'écoute en classe et ça me suffit pour réussir. Je me suis jamais foulée pour quoique ce soit, j'ai fait 0 révisions au bac (12.4 de moyenne en allant juste en cours et faisant les devoirs). Les seuls années où j'ai réellement taffé c'est quand j'ai tenté le CAPES. Echec aux oraux mais quand même. Et oui je viens de la catégorie enfant de militaire donc avec des gens qui ont des exigeances.
Les enfant Dys ou qui ont un TDHA je comprends aussi. Après ça n'explique pas tout non plus.Il y-a une 10/15zaine d'année tous les momes un peu trop dynamiques étaient des hyperactifs, aujourd'hui tous ceux qui ont des problèmes d'apprentissage sont Dys ou TDAH ou HPI.
Alors oui il y-a des enfants qui ont réellement des différences neuronales toutefois, dans la plupart des cas, j'en crois pas un mot.
Tu ne pas être d'accord @Barbouille mais c'est la vérité.Par exemple cette année de 6ème a été extrèmement éprouvante avec mon fils. On a lutté jusqu'au bout et on (je dis on parce qu'on a énormément bossé avec lui même quand il n'était pas d'accord, y a eu des moments très très durs) a obtenu le passage en 5ème de justesse. Il a vu une orthophoniste quand il était petit de 3 à 5 ans puis une psychomotricienne pour l'écriture pendant 1 an et une pédo-psychologue pour gérer la mort de son petit frère (il avait 6 ans). Des aides ponctuelles qui l'ont aidé à travailler sur des points précis à des moments spécifiques.
Chaque enfant à ses différences et ses besoins, il y-a pas besoin de les mettre dans des cases, il faut les accompagner du mieux qu'on peu pour gérer les difficultés quand elles se présentent. C'est pour ça que je ne crois pas à tous ces soi-disants HPI. -
@Egon car pour te faire une opinion de quelque chose tu regarde juste un truc qui te conforte en te disant que "si Jean Luc le dis c'est que j'ai raison." Ou tu te renseigne du pour ou du contre pour te forger une opinion éclairer ?
C'est rhétorique comme question, et c'est tellement du bon sens comme façon de penser que je prefere penser que tu te moques ouvertement de moi.
Je vais pas opposés "des arguments de droite" à "des arguments de droite" pour montrer qu'il y a aussi "des arguments de gauche".
Et me le voir reprocher c'est le comble du sarcasme !
D'autant plus que c'est pas un débat pro ou anti HPI, tu partages une vidéo sociologie la ou je partage une vidéo psychologie. En somme un amas de cliché et d'idée reçu qui ne fait qu'appuyé ce que la masse pense sur le fait qu'être HPI c'est une étiquette, une validation, une fierté dont un certains nombre de parents irresponsable veulent là ou j'oppose une vision certe vulgarisé mais scientifique et basé sur des faits, des études, de la science (médecine).
Et cette vision de "les HPI que des bourges" qui omet toute les souffrances et les pistes concretes qu'apporte une identification psychologique de la part d'un spécialiste basé sur la science est dangereuse et humiliante pour les concernés.
Et sans rentré dans des débats interminable:
Le mec sur qui Grégoire se base à fait une étude sur des associations de parents d'enfants HPI remplis majoritairement de Bourgeois... il explique même que cela ne peut être représentatif par conséquent de la réalité, pour autant Grégoire l'omet et il n'utilise pas par contre une étude de 2017 à un niveau international sur des niveaux sociaux bien plus large genre 55% de classe moyenne, 40% de riche et 5% de très pauvre (pas les chiffres exact mais si tu es vraiment prêtes à élargir ton horizon tu n'auras pas manquer la vidéo que j'ai partagé). Ça démontre bien que... beh c'est faux.Et que ce n'est pas une question de niveau social. D'autant plus, si tu es HPI avec l'idée que HPI c'est simplement un signe de "t'es plus intelligent" c'est donc par conséquent que ça devrait être plus simple pour toi d'avoir un bon travail qui te rapporte des thunes et qui fassent de toi un bourgeois donc dans cette logique... ce serait pas normal par conséquent que c'est un truc de bourgeois ?
Sauf que devine quoi, cette façon de penser est fausse aussi et c'est évident, dans le monde du travail on voit aussi des idiots et des mecs qui ont aucune idée de ce qu'ils doivent faire à des postes important et bien payé.
Si tu veux argumenter je suis ouvert mais dans ce cas, oppose moi du factuel a des choses qui se base sur du concret, pas du vent, jai l'esprit cartésien pas de la croyance. Car c'est exactement ce que fait Grégoire qui ignore l'aspect psychologie et donc de la recherche et la neuroscience et qui n'explique en rien l'intérêt (ou l'inintérêt) des bilans et qui n'en a d'ailleurs jamais fait... difficile d'être crédible quand on sait pas trop de quoi on
parle, ne penses tu pas ?Apres, il se peut qu'en fait je puisse dire que la lune a une influence sur les marées pour me voir contredit et dans ce cas là c'est pas en ce que je dis qui pose problème mais juste moi.
Si c'est ça, merci de me le dire de manière franche je m'en offusquerais pas plus que ça, le mépris des autres je m'en tamponne un peu. Je vous demande juste de la dirigée la correctement car je trouve honteux que par croyance on se mette à ignoré l'intérêt de l'identification HPI, quant on voit toute les difficultés et galère que cela engendre face aux perspectives d'amélioration que cela ouvre.@Barbouille j'ai fait des tests et ma fille aussi, mais on n'a pas fait à mon fils, qui en a des signes.
C'est à dire des signes ?
Ça ne mène à rien en pratique, pour moi ça n'a rien changé à ma vie d'adulte, et mon fils s'en sort aussi. Faut arrêter de mettre tout le monde dans des cases, il y a des règles en société, on obéit, on se conforme, quel que soit la pathologie, je l'ai vécu, et je ne suis pas pour revendiquer ses pathologies, ses différences, secret médical, vie privée, on cache ses différences, sinon c'est se mettre en scène et s'exposer aux critiques et harcèlement.
Pour quelqu'un qui à passer des tests je trouve vraiment bizarre que tu parles pathologie en pensant HPI... puisque cela n'en est pas ? Et que par conséquent tu devrais en être informer ?
A moins que tu ne parle d'autre chose? Comme le TDAH?
Et rassure moi, tu demanderais pas à une personne atteinte de parkinson d'arrêter de trembler pour se conformer à tout ceux qui l'ont pas?
Pour autant cela devrait en être autrement pour les personnes qui ont des pathologie neuroA ? De faire des choses dont ils sont pathologiquement pas capable ?Donc avec toi on doit pas être différent car on est forcément persécuté ?
Comment ils font les personnes chez qui la différence est visible ? Ils doivent accepter de subir ?
Je demande car j'ai peur de comprendre ton raisonnement et franchement ça m'inquiète beaucoup humainement parlant ce genre de penser.
HPI n'est pas une finalité, ce n'est qu'une porte c'est un fait, comme avoir les yeux bleu ou marron, j'ai pas décidé du pourquoi ça s'appelle comme ça, ni de la façon dont on le mesure. Par contre clairement y a un intérêt véritable à l'identification, faut juste arrêter de rentrer dans les idées reçu dessus à cause de généralité passé qui on était fait dessus.
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@ayamé je suis tout a fait d'accord : on met ça a tout le monde alors qu'en fait c'est juste que chaque personne a son mode de fonctionnement qui lui est propre. Et comme on préfère (re)mettre les enfants dans des cases parce que c'est plus simple que de s'adapter à ses besoins, ses capacités et l'appréhension de son environnement hé bien pas HPI, TDA.
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@Barbouille C'est quand même fou de pondre autant de lignes pour ne rien dire.
Tu crois vraiment que j'ai vu une vidéo dans ma life et que je me base uniquement sur ça pour fonder mon avis ? T'as pas l'impression que c'est toi en général qui parles sans maîtriser les sujets que tu évoques ?Je connais très bien le point de vue de la psychologie puisque je suis diplômée dans le domaine. Contrairement à toi.
Le statut HPI est de plus en plus controversé et n'a aucune reconnaissance au niveau scientifique. Les seuls qui essayent encore de lui donner une quelconque substance aujourd'hui sont les associations HPI à travers le monde. Point.D'ailleurs comment pourrait-il y avoir un crédit quand il n'y a même pas consensus sur la définition scientifique de ce qu'est l'intelligence ?
Concrètement, le WISC évalue des compétences et capacités purement scolaires. Le score obtenu, le QI, n'a qu'une valeur purement factuelle : l'enfant a eu un score X qui le place à tel endroit sur l'échelle du QI au sein dune population bien définie. On est bien avancés là-dessus puisque ça n'informe de rien si ce n'est de ce que ledit enfant a bien intégré ou non les compétences et connaissances utilisées en milieu scolaire.
Tu sais vers quoi mènent (et ont mené ces thèses au début du XXe siècle) ? À des thèses eugénistes. Discriminer sur du flan, c'est nocif.
Ta fille est certainement TDAH ou un trouble qui s'en rapproche, personne ne remet en cause cela. Et tu l'aideras plus en te concentrant là-dessus qu'en mettant des coups d'épée dans l'eau avec d'autres concepts qui ne reposent sur aucun élément scientifique.
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Je croyais que le I était tombé ? Justement parce qu’il existe plusieurs formes d’intelligence mais que le test comme le dit Egon ne mesure qu’un type d’intelligence.
J’avoue, j’ai un peu de mal avec les termes HP/HPI et cie. Sans doute parce que je trouve cela extrêmement réducteur pour tout ceux qui ont des difficultés et qui n’ont pas de diagnostic durant toute leur scolarité. Et qui, du coup, sont laissés pour compte et se démerdent comme ils peuvent. Le système scolaire est selon moi, très mal fait à ce niveau-là en mettant en avant qu’un seul type d’intelligence, il handicape tout ceux qui fonctionnent autrement, diagnostic ou pas, et qui font face à des difficultés et qui passent toute leur scolarité à se battre. That’s life.
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@Egon oh non je le sais très bien que tu es diplômé en psychologie, j'avais juste besoin de confirmer que tu te moquais de moi.
Tu as donc la connaissance pour apporter quelques choses de constructifs au topic mais pourquoi tu fais le choix du dédain?
Je remet pas en cause le fait qu'un simple test de QI se veut arbitraire et c'est d'ailleurs pourquoi il fait parti d'un bilan, un ensemble de différent test afin de cerné les réactions et comportement pendant ce dit afin d'en tirer quelques choses
Les psy que j'ai pu rencontré ou écouter en parler n'en font pas juste pour le fun mais pour ce qu'ils peuvent en tirer en fonction de comment il se passe bien plus que par le résultat.
Les bilans servent à déterminer la puissance du moteur, bien sûr que c'est pas fiable à 100% ca reste un test, tu peux le refaire 3 fois et avoir 3 resultats différent) et faut surtout comprendre des choses:
Par exemple le WAIS, qui en est à la 5eme version il me semble ça fonctionne comme ça:
On fait les tests et paf on arrive à un score global de 135 sauf que ça dis rien, par contre si tu regarde le détail tu peux avoir un profil équilibré soit à peut prêt le même score à chaque indice ou alors déséquilibré une compréhension verbal à 147 mais 118 en vitesse de traitement, et c'est surtout cet aspect qu'analyse le psy.
Le QI n'est pas une finalité et ne le sera jamais et pour des raisons évidente: on cherche à déterminé la puissance d'un moteur, et admettons qu'on y arrive de manière fiable, si tu alimentes le cerveau a la bêtise tu auras beau avoir des capacités surdeveloppé ça t'empêchera pas de sortir des bêtises.
C'est moins important que le travail et la motivation: avoir des facilités c'est qu'il est possible de comprendre rapidement et de réalisé facilement certaines choses ... mais au détriment de l'effort. Car un jour y a forcément un obstacle qui va apparaître et là ou la majorité le passera sans soucis car ils ont appris à travaillé là ou le manque de ressource d'une personne à facilité fera qu'il ne le passera pas.
En somme les indices et subventions tests sont bien plus important que le résultat. Et pour tout ce qui est lié au cerveau on a pas d'autre choix que de se comparer les uns aux autres. Par exemple, après mon accident en 2014 j'ai du faire des tests pour la memoire pour m'assurer que cela n'a pas été affecter, mais tu determines comment si tu as une bonne mémoire ou non ? En comparant à celle des autres et c'est comme ça qu'un test est créer afin d'essayer de déterminer des choses.
Par contre l'argument de la création des tests à des buts eugeniste je l'entend très bien, et c'est pour ça qu'aujourd'hui on devrait pas s'en servir alors qu'entre sa création et aujourd'hui il est bien différent ?
Et afin de m'instruire tu parles bien de Binet et des premiers tests d'intelligence de 1905 quand tu fais référence a cela ?
On doit le relais de la flamme olympique au 3eme Reich et pour autant on en fait encore aujourd'hui et le petit moustachu à débuter la lutte anti-tabac .
Je ne cherche pas à t'apprendre des choses bien sûr seulement tu es avares en information et le but la c'est justement de partager un maximum de chose afin de faciliter la compréhension du truc, donc n'hésite pas à me corriger ou mieux partager ton savoir.
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C'est pas HPI mais TDA/H
Intéressant quand le doc dit que oui il y-a des TDA/H mais que c'est parce qu'on a des symptômes qu'on est TDA/H et que beaucoup trop de gens se disent TDA/H alors qu'ils ne le sont pas vraiment.
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j'ai du mal à te suivre.
Pourquoi dis-tu qu'il faudrait parler de TDA/H ici.
Il me semble que ce n'est pas du tout la même chose et en rien comparable.
Tu pourrais développer ton point de vue, stp?Perso, je suis ce sujet de loin en loin avec intérêt. Car, si on peut parfois clairement percevoir des différences chez certaines personnes qui manifestent de grandes facilités dans certaines domaines que l'on range communément dans ce que l'on considère l'intelligence, il n'en reste pas moins qu'il n'y a toujours pas (comme l'a justement rappelé @Egon) de consensus sur ce la façon de définir ce terme et encore moins sur la manière d'en faire la mesure.
ça n'empêche pas, à mon avis qu'il y ait effectivement une "différence" qui puisse générer des difficultés, mais il faut vraiment faire attention et bien prendre conscience qu'il reste trop d'écoles et d'approches différentes pour qu'on puisse tirer des "vérités" et des conclusions définitives.
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@Artelise a dit dans HPI - la vérité :
Pourquoi dis-tu qu'il faudrait parler de TDA/H ici.
Il me semble que ce n'est pas du tout la même chose et en rien comparable.@Kallindra a dit dans HPI - la vérité :
C'est pas HPI mais TDA/H
je sais pas c'est la 1ere phrase que j'ai écrit...
Alors c'est pas tout à fait la même chose toutefois ça reste dans la grande famille des trucs psy/neuros.
Dans un 1er temps je souhaitais juste partager une vidéo intéressante.
Dans un 2d temps, cette vidéo appuie le fait que Oui on peut avoir des troubles mais non tout le monde n'en a pas.
Et je pense que les TDA/H sont réels (quand réellement diagnostiqués par des médecins et non pas auto-diagnostiqués) quand je n'ai aucune croyance en HPI. Le 1er est un vrai diagnostique médical quand le 2d ne l'est pas. -
Le TDAH, je peux en parler, mais il y a eu une époque où on disait aussi que c'était pas un vrai diagnostic et où il s'agissait juste de parents qui n'arrivaient pas à tenir leur gosse et trouvait cette excuse.
C'était un peu double peine, non seulement on était face à de grandes difficultés avec son enfant, mais en plus on se faisait mépriser, un vrai bonheur !C'est peut-être la même chose qui se passe avec le diagnostic HPI ?
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@Nyanne a dit dans HPI - la vérité :
C'est peut-être la même chose qui se passe avec le diagnostic HPI ?
Si tu regardes les infos communiquées par @Egon ça a 1 siècle comme théorie....
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@Kallindra Je pense qu'il y a encore beaucoup de points de vue différents sur la question. mais j'ai vu aussi que tu avais une idée déjà bien arrêtée sur la question, donc je ne débattrais pas plus que ça.
J'ai déjà eu l'occasion d'encaisser beaucoup trop de ces aprioris, qui font vraiment du mal, lorsque mon enfant était jeune, je ne vais surement pas recommencer.
J'ai eu la chance d'avoir 3 enfants dont 2 qui n'avaient pas ce trouble, ce qui m'a permis de constater que non, ce n'était pas juste parce que je l'élevais mal. Je n'ai plus rien à prouver maintenant, et rien à démontrer...
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Faut pas oublier que la science et nos connaissances évolue non-stop sur le sujet.
Une différence mal nommée ou mal interprétée n'est pas pour autant une absence de différence.
Et la négation d'une différence est encore pire je pense que la mauvaise interprétation d'une différence.Perso, quand je vois tous les parents qui s’enorgueillissent d'avoir un enfant à particularité (j'utilise un terme générique car je ne souhaite pas rentrer dans le débat), je me dis surtout qu'ils ne savent pas ce que c'est réellement
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@Jabba-the-Hutt Certain de ses parents s'en fichent royalement du mal être de leur enfants, c'est (je pense) une façon de se déculpabiliser du "dysfonctionnement" de l'enfant. Comme cela, ce n'est pas de leur faute, mais des professionnels de la santé, des profs, etc. Et puis, d'autres veulent juste se rendre intéressant en diagnostiquant leurs enfants comme étant autiste asperger, HPI ou autre juste parce que c'est mieux vu (avec le côté génie incompris qui colle à ces dénominations) que d'être simplement autiste ou autre. Certain de ces parents se fichent vraiment du bien être de leurs enfants, ils ne veulent pas être jugés sur ce qui pourrait passer pour un échec de leur part (à savoir, avoir donné naissance à un enfant dysfonctionnel).
On ne peut pas tout mettre sur le dos des profs. Quand je lis qu'il faut adapter la pédagogie à l'enfant et tout ça ... Question ? On fait comment avec nos 30 à 35 élèves par classe ? Et ne me sortez pas des trucs du genre il faut faire des classes à effectifs réduits, des structures mieux adaptées ou je ne sais pas quoi quand on voit la casse de l'école depuis un petit moment. Juste pour l'exemple: avant on avait les dispositif Ulysse qui accueillait les élèves avec des très gros besoin qui ne pouvaient pas aller en cours "normalement" (donc des pathologies assez lourdes n'ayant pas de place dans les structures spé). A la rentrée 2023, les classes Ulysse ont été fermées même si le dispositif reste actif pour accompagner les élève en cours traditionnel. Dans mon établissement, le résultat est que tous ces jeunes ont été reversés dans des classes de CAP, car il faut bien les mettre quelque part. Vous imaginez la souffrance de ces enfants de ce prendre le mur de différence entre la classe Ulysse et une classe d'enseignement plus traditionnel et puis la cohabitation pas toujours facile avec des élèves n'ayant pas leurs difficultés ? L'école actuellement n'a pas les moyens de s'occuper correctement des jeunes à besoin particulier et ce n'est pas les AESH qui sont maintenant tous mutualisés (sauf rares exceptions) et doivent s'occuper de plusieurs élèves en même temps. Cette année, l'une de ces personnes s'est retrouvée à passer les épreuves du BTS avec un élèves, les épreuves du CAP avec les 5 ou 6 élèves suivit dans cette classe, les épreuve du Bac pro avec une élève qu'elle n'avait pas car l'AESH qui suivait normalement cette élève avait deux autres élèves qui passaient aussi le Bac et que cet AESH a choisit de suivre l'élève le plus en difficulté, puis pour finir cette personne va passer le brevet des collèges. Bref, l'école n'a pas les moyen de suivre correctement les élèves, les profs et les AESH sont un peu lâchés devant ce pb et non on ne peut pas s'occuper plus spécifiquement de ces jeunes, car on doit aussi faire avancer nos autres élèves. Est-ce que l'on doit "sacrifier" toute une classe pour aider plus précisément une poignet de jeune en difficulté ? Et non, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas de difficulté qu'il ne faut pas aider les élèves à progresser.
Tout cela pour dire que j'entends et lis trop souvent que les profs ne font pas correctement leur travail. Et je sais ce que c'est d'être hors de la norme, j'ai eu mon Bac très jeune (certainement qu'aujourd'hui je serai HPI) tout en ayant des difficultés (puisque je suis Dyslexique, aujourd'hui en tant qu'élève j'aurai certainement eu des aménagements du genre 1/3 temps, ordinateur et AESH).
Bref, en fonction de mon expérience personnelle, certain parents cherchent a se déculpabiliser d'une façon ou d'une autres des difficultés de leurs enfants et en faisant cela, ils invisibilisent des enfants qui ont de réels besoins, mais des parents qui sont moins au "taquet" sur le sujet. J'en vois tous les jours au travail et c'est triste de voir la souffrance que cela peut provoquer. On tente comme on le peut d'aider ces élèves avec par exemple des PAP (Plan d'Accompagnement Personnalisé), mais tout cela reste limité et surtout il est difficile de faire du cas par cas. Les profs n'ont pas la solution à tous les pb des élèves, ils ne sont pas des super héros pouvant répondre à toutes les attentes des parents, c'est surtout des êtres humains qui peuvent eux aussi être désarmée, désemparé devant la souffrance et les difficultés d'un élève.