Mission (The Mission, 1986)
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Mission raconte le destin de Gabriel, frère jésuite qui monte une mission pour propager la parole de Jésus auprès des indiens Guaranis qui sont conquis. Le soucis est que San Carlos se situe à la frontière de l’Espagne et du Portugal qui veut agrandir son territoire. La mission, les indigènes sont menacés avec tout ses membres. Gabriel va échanger ses états de consciences avec Mendoza qu’il a pris sous son aile.
Le film est d’une violence. Deux hommes, deux visions diffėrentes face à l’adversité. Le parcours de Mendoza est incroyable parce qu’il passe dans tous les états. Ça le rend touchant. Gabriel dans la force de ses convictions, sa constance, l’est tout autant. Le résultat est bouleversant et il est important de se rappeler de la fragilité de la condition des indigènes qui résulte d’un vrai et terrible massacre humain. Il y a un devoir de mémoire essentiel fait avec avec justesse même si romancé par Roland Joffé avec un Jeremy Irons fantastique. La fin reste à jamais dans les mémoires. J’avais découvert le film au lycée avec ma professeur d’espagnol et ce fut un moment intense.
Bande-Annonce :
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Dans la liste de mes films préférés.....Pour moi,un chef d’œuvre!
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beau film et je kffe la musique.je me la mets aussi durant mes ballades à vélo
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@gao Pour moi, c’est la meilleure de Morricone. Superbe.
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Après avoir vu l'excellent "Apocalypto" de Gibson, j'ai eu envie de revoir "Mission" de Joffé.
35 ans déjà ce film et pas une ride. C'est ainsi qu'on mesure la profondeur des œuvres, à leur longévité. C'est un film sur la foi, Ainsi Gabriel est un saint. Mais aussi un film sur la musique, cette chose si mystérieuse, universelle et intemporelle qui transperce n'importe quel cœur.
C'est peu dire que Jeremy Irons et De Niro sont fantastiques, le premier en vrai chrétien, pur, animé par le seul but de porter les belles paroles du Christ chez ces indiens qui devaient surement prier le soleil, le vent, la nature, etc... en fait comme sur notre continent, troublant quand on y pense. Mais Dieu, le Christ, la Foi et l'Eglise, ça fait 2. Cette dernière ne se préoccupe guère que de géo-politique des colonies, et le sort d'une poignée d'indigènes convertis et de quelques prêtres ne pèse pas lourd dans ses choix. Oui c'est un réquisitoire contre l'Eglise !
La reconstitution est tellement soignée, c'est de la dentelle, pas beaucoup de réalisateurs prennent autant de soins du détail et grâce à ça on revit une page d'Histoire, la page honteuse des colonisations.
On a souvent en fond les extraordinaires chutes d'iguazu, frontière naturelle entre la colonie espagnole et portugaise et encore aujourd'hui.
Les indiens sont épatants, surtout tous ces enfants, si profondément humains face à la "civilisation" qui n'est en fait qu'une invasion barbare.Le bilan des conquistadors n'est pas reluisant, avide de gloire et d'or ils ont exterminés des indiens par milliers, réduit les autres à l’esclavage et détruit des civilisations exceptionnelles comme les Incas ou les Mayas...
Le film contient des scènes magnifiquement filmées et avec cette musique de Morricone on a souvent la larme à l'oeil.
Regardez Mendoza le pénitent, et écoutez, au casque !
Vraiment une bonne idée de revoir ce film dont je n'avais quasiment plus aucun souvenir précis
Beaucoup de critiques appellent ce film "un opéra sauvage", c'est bien trouvé je trouve, à voir sur grand écran HQ et son de qualité !
9/10