Oui, je pratique et j'ai beaucoup pratiquer la route de nuit.
C'est pour moi le seul moyen de rouler vite, bien et tranquillement. Ce n'est cependant pas le seul moyen de bien voyager.
Le premier conseil que je pourrais donner c'est se connaitre soit même et écouter son corps.
Rouler de nuit, ce n'est pas anodin et la fatigue, ça ne pardonne pas.
Certains sont du matin (comme moi), d'autre du soir. Il faut donc impérativement adapter son horaire de départ en fonction de son propre cycle en prévoyant arrêt etc... si nécessaire.
Par exemple, jamais de la vie, je m'embarquerai pour un 600km le soir à 22h pour rentrer à la maison. En revanche, partir à 2h du matin pour ces 600km, aucun souci. Ma belle sœur et son mari, c'est l'inverse.
Il faut aussi bien reconnaitre ses propres signes de fatigue et ne pas hésiter à s'arrêter au premier signe. A savoir, 15/20 minutes de repos sur une aire suffisent à rebooster les batteries pour le cycle suivant.
Je passe sur boire et se nourrir, c'est la base.
Deuxièmement, encore plus que d'habitude, la voiture doit être au top (en cas de souci, rien est ouvert ).
Et niveau éclairage, et je pense là au réglage, pas que les ampoules, faut que se soit nickel
Des phares mal réglés, non seulement, tu fais chier tout le monde (et ils sont nombreux à faire chier) mais en plus, tu vois moins bien.
Edit: j'y pense, vous pouvez aussi vous procurer des lunettes à teinte jaune, ça aide pas mal pour les yeux la nuit. Les phares etc... c'est violent pour les yeux, la teinte jaune adouci.
Le chargement de la voiture aussi doit être prévu pour pouvoir facilement basculer les sièges etc... pour passer en mode repos vite fait.
Donc exit les sacs à donf sur la banquette arrière etc...
Je rejoins @Artelise sur la planification des horaires de passage etc...
Enfin, pour cette partie, le moment le plus compliquer à gérer est la période dite entre chien et loup. Quand il ne fait pas tout à fait nuit, mais pas encore jour et inversement. La visibilité est souvent altérer. Tu n'as pas encore tes yeux et réflexe de nuit et déjà plus tes capacités de jours (et inversement suivant quand tu pars). Il faut donc être vigilant sur cette phase de 30/45 minutes en gros quitte à ralentir ou s'arrêter si l'inconfort est trop important.
Mais, et là, c'est la deuxième partie, un voyage, ça fait aussi parti de l'aventure. Et il y a pas mal de façon d'en prendre le partie.
Eviter les grands axes, et donc les bouchons, identifier sur le parcours les points d'intérêts. En France, il y en a partout: vue panoramique, production locale diverses et variées, animation ponctuelle, route champêtre, architecture locale etc....
Il ne reste qu'à programmer le parcours, plus long mais qui sera inclus dans les vacances et la production de souvenirs de vacances. Remplacer les bouchons de lA7 dans la vallée du Rhone par les bouchons de bouteilles de Châteauneuf du Pape par exemple (avec modération pour le conducteur).
Et enfin, le véhicule participe pleinement au voyage. Quand tu pars en vacances par exemple en cabriolet (ouai, fallait que je la fasse), par les petites routes etc... la production de souvenirs de vacances marche à toc et alors le voyage devient partie intégrante des vacances.
Fonctionne aussi avec un van hein
L'autoroute nous a appris à aller vite et loin rapidement. Mais le voyage vaut le détour pour peu qu'on l'appréhende pour ce qu'il est, une expérience initiatique.