J'ai habité en ville pendant mes études, puis dans un village à proximité d'une ville moyenne. Mais pas de transport en commun, donc voiture obligatoire pour les courses.

@Marie-Thérèse
on est pas mal sur la commune à se sujet, au niveau infrastructures, utilisées par les familles et randonneurs.
par contre la première grande ville est à 15 km... Personne n'y va à vélo pour faire les corses.. édit : courses lol

@agathe a dit dans L'exode urbain en France! :

Personne n'y va à vélo pour faire les corses..

Malheureuse ! mais qu'as tu dit là

Je te taquine ! Ta petite faute de frappe m'a fait sourire. Je viens juste de lire un article dans mon journal concernant Yvan Colonna et l'interrogation sur la reprise de la violence en Corse .

@Kachina c'est certain que tu verras pas beaucoup de corses à vélo

@Kachina
quelle étourdie je suis ! lol je corrige

@agathe C'était marrant !

@Marcel
c'est presque aussi escarpé par chez nous !!! lol

@agathe déjà ! (Tu es dans quel coin ?) Et pas que lol

@Marcel
côtes d'Armor ! si tu viens, prends un vélo électrique... moi j'ai abandonné le vélo traditionnel

@agathe c'est mort pour moi aussi. La dernière fois que quelqu'un est venu chez moi pour la première fois il m'a demandé si ils avaient envisagé d'installer une tyrolienne pour rejoindre la départementale lol

Du coup le vélo c'est vraiment pas le sésame à tout contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire.

Après d'un point de vue plus "croyances bidons" je sais que chez nous on passe le permis pour justement ne plus avoir à se contenter du vélo. Alors revenir en arrière peut donner l'impression de régresser.

@Hilda-1 c'est certain que se déplacer à vélo quand on peut c'est bien. Quand on peut. Entre les contraintes de relief, le manque d'aménagement qui peut rendre la pratique dangereuse, la santé qui le permet ou pas, peut être aussi qu'on n'a pas envie d'arriver transpirant et le cheveu collé quand on parle d'aller au travail.... Bref ça exclut la grande majorité des gens.
Oui, à la campagne on peut difficilement se passer de voiture. C'est comme ça. Mais y'a aussi des urbains qui la préfèrent au quotidien, cela dit

@Marcel a dit dans L'exode urbain en France! :

Entre les contraintes de relief,[...], la santé qui le permet ou pas, peut être aussi qu'on n'a pas envie d'arriver transpirant et le cheveu collé quand on parle d'aller au travail

Ces contraintes la sont moins vraies avec le vélo électrique.
Je connais des personnes qui avaient ces contraintes la ( relief, transpiration, problèmes de genou) et qui sont maintenant passées au vélo électrique, cela leur revient beaucoup moins cher que la voiture, leur temps de trajet est bien plus prévisible car ils ne sont pas bloqués dans les bouchons.
De même mes parents ont des amis qui peuvent maintenant faire des sorties vélo avec leur conjoint malgré leurs soucis de santé grâce à l assistance électrique

Par contre le manque d'infrastructure et le fait que cela puisse être dangereux sur les départementales c est un gros problème

@icescream je n'ai jamais testé le vélo électrique mais j'imagine que ça reste quand même un poil physique. Et toujours dépendant du temps qu'il fait aussi... Et il reste le casque pour te coller le cheveu lol
Enfin, oui, je suis d'accord que le plus emmerdant reste la sécurité.
Sur le papier, le vélo tout le monde trouve ça génial, mais bon

J'ai une amie qui travaille sur Lyon et habite en banlieue. Elle y va en vélo mais elle est toujours obligée de partir plus tôt et de prévoir un temps pour se changer quand elle arrive au travail.

Faire du vélo c'est pas du tout le gage d'arriver propre et frais.

Le vélo à assistance électrique, c'est pas physique du tout. Et même si au début on peut transpirer, avec l'entraînement quotidien, ce désagrément s'améliore. Après moi j'habite à la campagne, alors les odeurs de transpiration, c'est normal et juste le signe d'une activité physique. Un truc normal quoi C'est plutôt sain comme ressenti. Et en plus, pour moi, les odeurs de lessive et de parfum sont insupportables. Alors je suis content de vivre au milieu des champs et des vaches.

@Marie-Thérèse
De là sentir la sueur au travail... heu... j'avoue que ce serait insupportable

Je constate dans mon entourage et dans l'univers que je suis en terme d'information etc... que de nombreux jeunes et/ou de gros diplômé abandonnes leures aspirations initiales pour se retrouver un bien être voir une spiritualité, nombre d'entre eux se tournent vers une vie plus simple mais tout aussi riche si ce n'est plus.

Une jeune femme de 23 ans qui devient bergère dans les Alpages alors qu'elle n'a aucune expérience et apprend sur le tas.
Un couple de militaire qui auto construise ecolo dans un village perdu dans la creuse.
Une belle sœur qui refait un CAP pâtissier apres quelques années dans le marketing et un bac +5.

Les exemples ne manquent pas, beaucoup cherchent un sens qu'ils ne trouvent pas où plus dans leur vies citadine ou dans leur emploi qui reflète la société actuelle.

Un retour aux sources en somme.
Pour ma part je viens de la compagne, j'y suis et j'y reste, la ville je dirais que c'est bien pour expérimenté, quand tu es étudiant ou jeune diplômé.

Ça ne m'étonne pas spécialement et encore moins quand on a grandi à la campagne.
La ville, c'est bien, y'a tout à portée de mains. On y trouve des occupations, d'animations, un travail, toutes sortes de magasins et de musée et une grande diversité de gens.

La ville est en ébullition constante : des bruits incessants, du monde partout, cette sensation que tout va plus vite tout le temps et que si on ne s'adapte pas à ce rythme lancinant, on finira broyé par cette mécanique sans fin. Cela finit par épuiser au bout de quelques années et donne envie de retourner à la source : une fois la journée de travail terminée, retrouver le calme. Ce calme nécessaire pour recharger les batteries et que l'on ne peut vraiment trouver que dans des zones qui ne sont pas surpeuplées.

Je pense qu'il est bon et même plus que nécessaire que les villes ne concentrent plus la vie économique, sociale et culturelle du pays mais que tout cela se fasse à nouveau à l'échelle locale . Il faut réinvestir les zones rurales, leur redonner vie pour une meilleure répartition des ressources au sein du territoire et pour éviter la concentration urbaine étouffante et nuisible au niveau environnemental.

Tout ça pour dire que je comprends cette tendance et que je fais partie des gens qui ont cessé d'habiter dans la grande ville (même si j'y travaille encore pour un certain laps de temps).

@Barbouille les changements radicaux comme tu décris je serai curieux de savoir combien tiennent dans la durée. Il y a quand même une difference entre s éloigner du centre ville et partir élever des chèvres dans le Larzac