The House That Jack Built
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The House That Jack Built est un film franco-germano-danois écrit et réalisé par Lars von Trier et sorti en 2018.
Pique : Portrait sans détour d'un tueur en série et démonstration de la vacuité de l'existence (loin loin de la glamorisation de Dexter), avec des scènes réalistes, crues et traumatisantes, mais aussi des théorisations ampoulées sur l'art.
Je ne sais pas quoi penser de ce film. Je l'ai vu parce que j'avais depuis longtemps envie de savoir de quoi ça parlait. Pourtant je sais que Lars von Trier appuie sur des trucs que je n'aime pas (j'avais été choquée par Dancer in the Dark… et en même temps le mec fascine un peu).
Là, bon, le public doit être averti : c'est largement insoutenable (cru, dégueu, ultra-violent, des gens ont quitté la salle pendant le Festival de Cannes, je les comprends pleinement), et en même temps j'essaie de comprendre la démarche, et moi perso ça ne m'a pas heurtée de manière irréversible, même si j'ai regardé ailleurs dans une scène en particulier, et pas eu le temps de détourner le regard avant une autre...
Les évocations de l'art et de la descente aux enfers m'ont laissée perplexe.J'en conclus que Lars von Trier est possiblement un grand malade.
(même si je suis obligée de reconnaître que Matt Dillon est incroyable dans ce film)Mais je suis super curieuse de savoir si certains d'entre vous ont tenté l'expérience et ce que vous en avez pensé… ?
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@Shanna
Vu, il me restait 3.01€ après mon opération films d'octobre, et il était en location à 2.99€, parfait !Uff que dire sur ce film, non je n'ai pas aimé, je ne vois pas comment aimer ce genre de film, je l'ai regardé avec attention mais je ne comprends pas ce que le réalisateur a voulu faire. Si c'était un film plus ou moins fidèle à un vrai tueur en série ok, mais là c'est totalement fictif donc c'est étrange...
Le montage du film aussi est chelou, des meurtres entrecoupés de trucs kitsch, d'images d'archives, et de choses encore plus WTF dans l'épilogue...
Les dialogues sur l'art ne sont pas géniaux (et même de sacré mauvais goût quand ça parle de génocides).
Certaines scènes sont hard
Je ne connaissais pas le style de ce réalisateur, je peux dire que je ne suis pas fan ! Par contre quelle prestation de Matt Damon
Bon ça se tentait ce film, trop intrigué par la présentation.
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@jool Merci d'avoir tenté l'expérience, malgré un résultat moyen... C'est pas un film à mettre entre toutes les mains hein, mais t'avoueras que pour nos yeux avertis, à la recherche parfois de surenchère (allô AHS), question horreur là ça dépasse tout ce qu'on a pu voir ailleurs ...
On est d'accord sur ça hein :
@Shanna a dit dans The House That Jack Built :
Lars von Trier est possiblement un grand malade.
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@Shanna
Ah oui complètement ok pour la recherche de trucs toujours "plus", je ne regrette pas du tout ce film!D'ailleurs en cherchant sur le net si c'était inspiré d'un vrai serial killer, je suis tombé sur une critique disant "avec ce film nous sommes loin de l'insoutenable Schizophrenia", ben voilà j'ai trouvé mon prochain film
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@jool a dit dans The House That Jack Built :
Mais oui j'ai chopé ton truc à deviner avant les choses dans les films
la malédiction a encore frappé !
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Je cherchais un topic sur Dr.House et je suis tombé sur celui-là.
Pfiou les souvenirs qui remontent, le film a laissé une sacré trace sur moi. J'ai, comme d'habitude, oublié pleins de détails de certaines scènes, mais l'empreinte émotionnelle que le film a laissé est bien présente encore.
Le film est bien, je l'ai vraiment beaucoup aimé. On pourrait être appréhensif devant sa supposée violence mais c'est pas un snuff movie, la violence sert des thèmes sympathiques, avec la comparaison entre la philosophie de l'art et l'art du meurtre ou la catharsis avec le voyage infernal du protagoniste.
J'aime bien l'hyperviolence au cinéma dans le sens où ça semble un peu prendre à contrepied le spectateur qui a peut-être l'habitude des films d'actions, des séries psychologiques.
C'est sympa de voir les enquêtes dans Esprits Criminels, la violence dans John Wick etc.
Mais quelque part, on atténue la crédibilité de la violence car on sait que c'est fictif. Mais, quand un réalisateur te prend et te dit "tiens t'aimes voir du sang à l'écran toi ? Bah je vais te mettre dans la tête d'un tueur en série pendant 2h on va voir pourquoi t'aimes tant la violence que ça"Ça me rappelle un peu Funny Games US, où, même en brisant le quatrième mur, on nous met dans un sorte de huis clos ultra violent et inexorable pour nous confronter à notre envie de voir des gens souffrir à l'écran.
En écrivant le post, je me suis souvenu d'un autre film qui est supposé avoir à peu près les mêmes effets irrévérencieux avec Irréversible. Faudrait que je le regarde mais, flemme un peu, jsuis une petite nature moi.
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@soudnouss ah bin c'est ça, les films qui sortent des sentiers battus ça peut pas laisser de marbre... Même si j'ai pas aimé ce film per se (je ne le reverrai jamais c'est sûr) la bousculade procurée était quand même ébouriffante.