Extrait de la lettre de " les lignes bougent " ( dont j'ai signé la pétition ).
Dans une allocution pleine de bon sens, Jean-Luc Mélenchon estime que le gouvernement a semé un chaos indescriptible.
Il a regretté l’envoi de 60 pages de consignes la veille de la rentrée scolaire aux enseignants.
Ces derniers ont à peine eu le temps de prendre connaissance de ces longues instructions sanitaires.
Pour lui, ces mesures - pass sanitaire et vaccinal - portent atteinte aux libertés des Français et sont inefficaces.
A quoi servent les 91% de vaccinés en France si dans le même temps l’on enregistre des records de contamination ?
Enfin, il s’inquiète de l’évolution du mode de contrôle des citoyens qui désormais peuvent l’être par presque n’importe qui.
La réponse d'Olivier Véran, très politicienne, ne répond pas aux questions de fond :
où allons-nous ? Et jusqu’où iront-ils dans les restrictions de liberté?
Les non-vaccinés vont-ils être interdits de soins ? de droit de vote ? Ceux qui n’ont que 2 doses sont-ils bannis du système ?
Les enseignants qui ont osé manifester à la rentrée de janvier vont-ils eux-aussi être exclus du système ?
Les invectives des uns vis-à-vis des autres (pro vs anti) n’apportent rien. Accuser les uns ou les autres ne fera pas revenir les morts. Et cela n'adoucira pas les violences faites aux vivants.
La seule chose que l’on puisse faire maintenant est d’essayer d’adopter une vision plus sociétale.
Nous ne sommes plus dans une crise sanitaire. Elle est désormais sociale, économique, systémique peut-être.
L’épidémie de coronavirus a commencé à sévir en France en mars 2020. Durant 2 mois, la mortalité liée au virus a été élevée. Puis, de vagues en vagues, elle a baissé.
Le nombre de personnes hospitalisées pour le covid 19 a représenté 2% des hospitalisations en 2020 et 5% des réanimations.
Mais le temps de travail lié au covid était plus long que pour les autres maladies.
Le nombre de soignants opérationnels aurait dû augmenté. Il a baissé. Le nombre de lits capables de recevoir des patients aurait dû augmenter. Il a baissé.
Les hôpitaux sont surchargés tous les hivers depuis 10 ans. Les plans blancs sont lancés chaque année pour “sauver l’hôpital”.
Aucun plan global sur la santé n’est à l’étude. Rien n’est prévu pour les anciens, rien n’est pensé pour les enfants.
Et les étudiants enfermés dans un monde soudain limité, sans voyage, sans avenir, sans joie, qui s’en préoccupe ?
La situation était il y a 2 ans nouvelle, incertaine, inquiétante. Mais maintenant ?
Une grande torpeur a saisi la France et l’Occident. Il faut en sortir. Il faut sortir de la peur, la vie doit reprendre... avec le virus.
Il est temps de sortir des injonctions, des réductions de libertés et des discours de la peur déguisés en discours sur la responsabilité.
Et si des députés commencent à réagir, et à vouloir défendre les libertés des citoyens, tant mieux, ils sont dans leur rôle.
Les médecins font de la politique, les citoyens se terrent et les responsables politiques accusent.
Il est bon qu’un esprit de fronde et de liberté vienne réveiller tout le monde !
Solidairement, Julien.
Extrait de " Santé non censurée " :
. L’Angleterre a été le premier pays à faire la une pour son abandon des mesures anti-covid. Dès ce jeudi 27 janvier, fini le télétravail, fini le port du masque et le passeport vaccinal.
. Le Danemark souhaite faire de même le 1er février, en levant toutes ses restrictions intérieures, jugeant que la couverture vaccinale de sa population est désormais suffisante.
. La Suède y songe également, une fois le pic de l’épidémie dépassé.
. En Irlande, une bonne partie des restrictions ont été levées la semaine dernière.
Seules les mesures concernant le port du masque dans les magasins, les transports et les voyages à l’international resteront en vigueur, du moins jusqu’au 28 février, où elles seront rediscutées.
. En Espagne, le gouvernement envisage de considérer Omicron comme une maladie endémique, à l’instar de la grippe et choisit de croire en une immunité collective.
. En Suisse, Omicron commence également à être perçu comme le « début de la fin » de la pandémie, au point que l’on envisage la fin du pass sanitaire.
Un véritable tournant semble donc s’être amorcé partout en Europe. La vaccination remise en question.
Alors que l’Autriche allait être le 1er pays européen à imposer la vaccination obligatoire, voilà que des problèmes de mise en œuvre technique vont repousser cette mesure au mois d’avril… Trop tard pour retarder Omicron.
Parallèlement, les experts et les universitaires remettent en question l’efficacité de cette mesure, de plus en plus critiquée.
. En République tchèque, cette même idée a été abandonnée tandis qu’en Allemagne les discussions s’annoncent plus que difficiles.
En plus haute instance, l’OMS a par ailleurs déclaré que « combattre la pandémie de Covid-19 à coups de doses de rappel des vaccins actuels n’est pas une stratégie viable ».
. Et en France dans tout çà ?
Pas plus tard qu’avant hier, c’est le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale qui a remis un avis négatif pour la 4ème dose de vaccins.
Devant cette déferlante de relâchements un peu partout en Europe, on pourrait s’attendre à ce que la France fasse plus ou moins de même…Eh bien pas vraiment…
Si les consommations assises, le port du masque à l’extérieur et le télétravail ne seront plus des obligations à la mi-février, le controversé pass vaccinal est quant à lui entré en vigueur ce 24 janvier. Un contre-sens étrange quilaisse perplexe.
Thibaut Masco de Santé Non Censurée.
P.S. : Selon vous, pourquoi vouloir maintenir un tel climat de tension et de discrimination au sein de la population, si ce n’est peut être en vue des élections présidentielles de juin ? La question serait alors :
combien de temps le gouvernement pourrait-il maintenir ce climat de peur alors que tous nos voisins s’en libèrent
un à un ?