Bonjour tout le monde,
Suite à notre rupture, mon ex compagne a décidé de repartir vivre dans son village natal, situé à plus d'une centaine de kilomètres de mon logement actuel, afin de rejoindre sa famille.
Ses enfants et notre fils âgé de six ans ira avec elle, "malheureusement" pour moi.
Je dis cela, car je ne sais absolument pas comment je devrai réagir et faire face à cette "terrible" épreuve dans quelques mois. D'autant plus, qu'actuellement nous vivons encore tous sous le même toi.
Des avis à partager, des conseils à me donner?
Merci d'avance!

@liolion a dit dans Séparation :

notre fils âgé de six ans ira avec elle, "malheureusement" pour moi.

Pourquoi la laisses-tu faire ?
Pour ses enfants, qui ont un ou plusieurs autres père je comprends mais pour le tiens, il existe des moyens légaux pour en avoir la garde ou obtenir la garde partagée.
Les femmes qui séparent les enfants de leurs autres parents pour leur plaisir perso, ça me débecte.
Défend toi et bat pour ton enfant.

@kallindra
Pour répondre à ta question, je ne me laisse pas faire, loin de là.
Le fait de vivre encore sous le même toit ne facilite pas forcément une réflexion sereine.
Ma situation personnelle n'est pas des plus simples non plus, du fait de ma pathologie qui me handicape et qui impacte sur tous les aspects de vie. Ce n'est pas un prétexte derrière lequel je me cache, mais je dois aussi prendre le facteur santé en considération dans mes prises de décisions.
Et disons que ces derniers mois et ces dernières années ont mis à rude épreuve ma santé psychologique et physique. Et si je tiens bon, c'est justement pour mon ptit gars!

@liolion
Ma copine a vécu une situation similaire.
Parents séparés, la mère à voulu aller vivre dans le sud (pas le soleil, c'était dans la Creuse, le sud de la Touraine quoi).
Comme les enfants étaient en garde partagé, dont d'ailleurs le père avait bataillé pour l'avoir, il a décidé de voir avec son avocat ce qui était possible. A vrai dire je sais pas ce qui s'est passé après, mais sa mère a annulé son départ, jusqu'à ce que ma copine prenne son appartement.

Tout ça pour dire qu'à mon avis si ton ex compagne ne change pas d'avis, une intervention avocat est surement possible.

@cuillère
Comme pour l'instant, je suis entrain de tout mettre en place pour mon "nouveau départ", je n'ai encore pas de bases solides sur lesquelles m'appuyer.
De plus, j'ai accepté de signer une convention d'accord pour les modalités de garde de notre fils.
Plusieurs personnes m'ont déjà fait part de ma possibilité d'obtenir "éventuellement" la garde de mon garçon, dont l'avocat que j'ai consulté.
Mais la proposition de mon ex compagne est de l'avoir un weekend sur deux, toutes les petites vacances et la moitié des grandes vacances. Et c'est elle qui effectuera les trajets pour le déposer chez moi et le rechercher, à ses frais.
Quand elle a entendu le mot avocat, tout de suite madame m'a "menacé" de ne proposer au JAF que le strict minimum.
Vu que la situation a bien "pourri" ces dernières années, elle serait capable d'argumenter avec toutes les bassesses possibles et elle l'assume totalement. Prête à tout pour ne pas "perdre" son fils...
Donc vivre avec une personne que l'on a aimé et qui se comporte comme ça aujourd'hui, c'est pesant er cela met une certaine pression psychologique.

dans ce genre de cas, c'est l'intérêt de l'enfant qui prime : on (avocats et juges) évite de le sortir de son cadre habituel (sport, amis, école, etc.). Donc la maman qui dit qu'elle l'emmène loin en proposant des miettes au papa ce n'est pas bien vu du tout.

@liolion a dit dans Séparation :

tout de suite madame m'a "menacé" de ne proposer au JAF que le strict minimum

Elle peut mais elle risque de ne pas gagner ;)

J'ai un ami, sa femme a voulu le dégager de la vie des enfants. Ils ont monté un dossier chacun de leur coté avec leurs avocats. Le JAF lui a donné tord et a réinstauré la garde partagée qu'elle voulait faire sauter en demandant la garde exclusive (elle avait meme fait intervenir les services sociaux cette connasse).
Les JAF ils en voient passer tous les jours des couples qui se déchirent autour des enfants. Aujourd'hui ils sont beaucoup plus accès bien être de l'enfant que c'est un enfant il doit rester avec sa mere et donc vont plus facilement mettre en place des gardes partagées que de virer quelqu'un de la vie de l'enfant (bien sur je ne parle pas ici de cas de maltraitance).

@biquette
Comme indiqué, en réponse au message de @Cuillère, ne sachant pas trop où je vais mettre les pieds, j'ai accepté de signer une convention pour les modalités de garde notre fils. Je précise qu'elle a été envoyé au JAF. Maintenant à voir si cette convention va être entérinée de fait ou si nous devrons quand même nous expliquer lors d'une audience.
Mon ex compagne est également la mère de deux autres enfants, plus âgés (une fille de 15 ans et un garçon de 14 ans), issues d'une précédente union. Le père de ces derniers est décédé, il y a quelques années. Il était dépendant à l'alcool, aux stupéfiants, et aux médicaments. Etait également violent physiquement et manipulateur.
J'ai été leur beau-père et quasiment un "père bis" pendant plus d'une dizaine d'années. Mais il est vrai que ces derniers mois voire même ces deux dernières années, les relations se sont tendues. J'ai, moi-même, atteint un certain point de rupture émotionnel.
Le JAF pourrait considérer que c'est une fratrie qu'il ne faut pas désunir.
Je pense que mon ex compagne s'appuie également consciemment ou inconsciemment sur le fait que les enfants vivent principalement dans la majorité des cas avec la maman lorsqu'il y a séparation.
Personnellement, je n'ai plus envie de continuellement me prendre la tête avec madame et se verser encore et encore des seaux de "m****" au visage. C'est entre autres choses, ce qui nous a conduit à la séparation. Soit, commençons un autre chapitre...
Le fait est que je ne peux légalement pas m'opposer à son déménagement dans un autre département. L'avocat me l'a confirmé.
J'essaie de concilier au mieux mes volontés quant à la garde de mon fils et son équilibre affectif, émotionnel, et psychique.
Pour conclure, j'ai opté pour la moins pire des solutions dans l'état actuel des choses. Mais je ne me ferme aucune porte non plus.

@kallindra
Je pense qu'en l'état actuel des choses, j'ai préféré savoir ce que j'aurai plutôt que d'être dans le flou. Comme dit, c'est la moins pire des solutions pour laquelle j'ai optée.
Il me faut désormais construire une nouvelle vie, avec quelques difficultés supplémentaires dues à mon état de santé, je ne le cache pas.
J'essaie vraiment de rester focaliser sur mon garçon, et il est désormais ma boussole dans cette nouvelle direction. Et de ne pas flancher et de rester digne et debout pour lui. Pour qu'il soit et reste fier d'avoir un Papa qui se bat et qui ne lâche rien :-)

je trouve que tu as une bonne réaction, en cherchant le dialogue et surtout l'apaisement, mais en montrant que tu tiens à ton fils et que tu veux continuer à être présent pour lui.
c'est bien aussi que votre convention soit soumise au JAF, qui pourra s'assurer du bien-être du petit (c'est le plus important !)

@biquette
Je ne cache pas non plus le fait de devoir énormément prendre sur moi pour ne pas me laisser aveugler par la haine et la rancoeur, d'autant plus qu'habituellement je réagis au quart de tour!
Il n'empêche que je ne pense pas un jour, pouvoir pardonner mon ex compagne de la distance qu'elle va mettre entre notre fils et moi. Pourtant elle m'avait juré à plusieurs reprises qu'elle ne l'éloignerait jamais, au vu de ma situation personnelle et de tout ce que j'ai pu faire pour elle (ce sont ces mots).
M'a-t-elle montré son vrai visage, est-ce une sorte de "vengeance" qui ne dit pas son nom, la crise de la quarantaine? Quoiqu'il en soit, je ne la reconnais plus du tout et elle a bien changé de discours, comme sur beaucoup d'autre sujets à vrai dire...
"Les écrits restent et les paroles s'envolent" dit-on. Triste concrétisation de cet adage...
Et de constater, que désormais elle analyse ces onze dernières années par le prisme de la fin de notre relation en eau de boudin. Ce qui m'oblige à dire d'elle, qu'elle est injuste en plus d'être ingrate.

@liolion
Je comprends tout à fait ton ressenti : Mais pour ton fils, comme pour toi même, tu as raison de te concentrer sur l'amour de ton fils plutôt que sur les griefs que tu peux avoir à l'encontre de sa mère.

@liolion elle est pas simple ton histoire. Dans ma famille, nous avons vécu le même scénario. Mon neveu et sa compagne se sont séparés , il y a bientôt 9 ans, alors que le petit bonhomme n'avait que 18 mois. Un déchirement pour nous tous. Elle est partie à 800 kms et on a été totalement démunis. On a rien pu faire pour la dissuader de réduire les kilomètres. Ils ont malgré tout trouvé un compromis avec un médiateur. Le petit vient chez son papa tous les 2 mois, soit au rythme des vacances scolaires. Une chance, Angers, est dans la Zone B. L'été c'est un mois complet. Pour Noël, c'est une année sur 2 , c'est à dire soit Noël, soit le jour de l'an. Si cela peut te rassurer, même si ce fut assez chaotique, ils ont réussi à oublier leurs griefs et à ne penser qu'à leur fils. Il est tout à fait épanoui aujourd'hui car chacun a mis de l'eau dans son vin.
Il en sera de même pour toi si chacun de vous y met de la volonté.

@apis-32
J'espère juste pouvoir tenir jusqu'au départ de mon ex conjointe, l'ambiance dans le "foyer" devient de plus en plus lourde.
Effectivement, je pense que tout le monde se portera beaucoup mieux psychologiquement et trouvera un meilleur équilibre quand nous serons séparés physiquement.
J'ai parfois l'impression d'être l'acteur d'un film de science-fiction, tant certaines choses me paraissent irréelles désormais.

@kachina
J'espère qu'avec le temps, nous réussirons à "accorder nos violons".
Pour le moment, cela me parait encore trop compliqué car en chacun de nous doit s'effectuer un cheminement pour atteindre l'apaisement.
Personnellement, il va me falloir beaucoup de temps, parce que trop de colère, de frustration, et même de dégoût. Trop de certaines choses jusqu'à l'écœurement...
J'ai besoin de retrouver une certaine paix intérieure, un juste équilibre. Je le sais et je le sens. Il me faut maintenant trouver le bon professionnel qui pourrait m'accompagner dans cette démarche.

L'important, c'est de garder le contact. Même à dose réduite.

@liolion Du temps il t'en faudra c'est certain mais le temps sera ton allié un jour ou l'autre. En attendant, envisager d'être accompagné par un professionnel pour retrouver un peu de calme, est une excellente idée. Cela ne peut être que bénéfique.
Je te souhaite tout plein de courage et patience. Le soleil brillera encore dans ta tête aucune raison que cela n'arrive plus.

@jean
Nous avons quand même réussi à avoir une discussion plus ou moins apaisée avant.
La séparation était de toute façon inévitable mais il est vrai qu'il nous faut quand même pouvoir échanger de façon réfléchie au sujet de notre fils.

@Kachina
Merci beaucoup!
Je ne sais pas si c'est un point positif ou négatif mais je crois pouvoir trouver plus facilement en moi du courage que de la patience...
Du calme, il m'en faudra c'est certain, sinon je risque "d'exploser en plein vol".
Et puis mon soleil, c'est mon petit garçon d'amour
Il m'a demandé avant : "Papa, c'est où ton endroit préféré?" alors je lui ai répondu : "C'est celui où je suis avec toi mon petit lapin"
J'en ai les larmes aux yeux...

@liolion Je comprends ton émotion. Tu vois l'essentiel c'est ton amour pour lui qui vas te maintenir la tête hors de l'eau quoi qu'il advienne. Et je crois qu'il le sait.

@kachina
Il y a des moments où je me demande pourquoi il y a tant de "cassures" dans ma vie.
Je crois que de toutes, c'est celle-ci qui sera la plus violente à encaisser...