Informations du groupe
Cinéphile
Liste des membres
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Peri
Le saviez-vous ?
Un dragon de Komodo, c'est un peu comme un raptor qui aurait un compte OnlyFans.
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Hornet
@pompon 2 messages HS dans ce sujet et ce sont les 2 tiens. Concentre-toi. Ma prochaine remarque sera assortie de la mention Modération qui va bien.
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Mnemmeth
dur de choisir ....
Je vote pour Les Comédiens -
Steliane
Un peu limite avec la justesse, n’est pas Freddy qui veut mais pas mal quand même. Quant à Brian May il est toujours aussi classe
️
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Hornet
@Artelise Y a des particularités de droits autour de Spider-Man qui le permettent, le perso appartenant à Sony. C'est aussi pour cela qu'existe le Sony's Spider-Man Universe indépendamment du MCU.
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Orabig
Oh mais je cause, je cause, et j’oublie d’évoquer une réflexion que je me suis faite récemment sur le sujet même du film : sous ses airs de divertissement, il aborde en réalité des thèmes assez profonds (beaucoup trop profonds pour moi, j’en ai peur) sur la nature de l’âme humaine.
Oui, je sais, j’emploie de grands mots. On peut appeler ça l’âme, la psyché, la personnalité ou le moi — selon qu’on soit religieux, philosophe ou psychiatre (et je ne suis rien de tout ça).
Mais l’une des questions que pose le film, c’est de savoir si notre personnalité est liée à notre corps, ou si les deux sont des entités totalement distinctes.
Et ce qui est amusant, c’est que — avec un ton et un angle très différents — c’est aussi exactement le sujet central de la série Severance, qui refait surface en ce début d’année (et dont j'ai dit le plus grand bien dans son topic)
Coïncidence troublante, non ? (En vrai, ce n’est sûrement rien de plus qu’un heureux hasard, mais je trouvais ça assez drôle pour être mentionné.)
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Orabig
C'est étonnant cette réticence à aller au cinéma au moindre doute. Pendant ce temps-là, les blockbusters calibrés et vides de sens raflent la mise, confortant les studios dans leur préférence pour les recettes éprouvées plutôt que pour l’audace créative (mais risquée). Eux au moins ont une bonne excuse, car ils sont là pour faire des profils. Mais je m'égare, ce n'est pas le propos.
Bref, je suis allé voir Mickey 17 (en IMAX, pour ne rien gâcher), et j’ai trouvé ça très bien. Tout le monde s’accorde à dire que, évidemment, la proposition de Bong Joon-ho est assez loin de la réussite de Parasite, mais ce nouveau film regorge tout de même de bonnes idées, et le spectacle est vraiment réjouissant.
J’ai particulièrement apprécié la performance de Mark Ruffalo, qui semble s’être régalé en interprétant une sorte de politicien trumpesque totalement en roue libre. Comme souvent dans la filmographie du réalisateur, le film commence sagement, puis nous prend par surprise avec des scènes jubilatoires, histoire de ne pas nous laisser nous endormir sur le rythme un peu plan-plan de l’intrigue.
C’est ce que j’aime chez ce réalisateur. Là où, dans beaucoup de productions actuelles, on saisit assez vite le ton du film dès les premières minutes — et où tout ce qui suit n’est qu’une suite logique, ponctuée de rebondissements plus ou moins attendus —, il y a chez lui une volonté manifeste de déstabiliser le spectateur, de toujours chercher à nous surprendre.
Bon, certes, il y a quelques défauts dans le film : des détails inutiles, qui auraient gagné à être épurés, voire supprimés. Et puis, par moments, ça part un peu trop dans tous les sens, quand même.
On sait que Bong (ça ne vous dérange pas que je vous appelle Bong ?) a eu une relative liberté sur le scénario et le final cut — et dans le Hollywood actuel, c’est déjà un exploit en soi. J’imagine cependant que des contraintes subsistent, et que ce film n’est sans doute pas le plus personnel de sa filmographie.
Alors OK, dans la filmographie de Bong (ça fait bizarre, quand même), Mickey 17 ne figure peut-être pas dans le trio de tête. Quoique... J’ai toujours eu un peu de mal avec The Host, personnellement — je trouve aussi qu’il part dans tous les sens. Et je n’ai rien vu de plus dans The Snowpiercer qu’un divertissement très réussi. Parasite et Memories of Murder restent intouchables, bien sûr. Mais derrière ces deux sommets, Mickey 17 a peut-être sa place sur le podium. Peut-être aussi que je devrais enfin voir Mother, un de ces jours, pour affiner mon avis.
Enfin bref, Mickey 17 est un film tout à fait convenable, qui ne mérite pas le triste bide qu’il se prend dans les salles.
(Et on ne pourra même pas dire que ce qui nous attend est uniquement la faute des majors, vraiment.)