The Punisher, récits à découvrir

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Frank Castle était un marine décoré, un citoyen honnête et un père de famille. Jusqu'au jour où ses êtres chers lui furent pris dans un feu croisé entre gangs rivaux. Dès lors, il devint une force de la nature, froide et calculatrice, un ange exterminateur, symbole de rétribution et de justice létale. Frank Castle est mort avec sa famille, aujourd'hui, il n'y a plus que le Punisher.

Personnage de Marvel Comics, crée en 1974 par Gerry Conway, il débuta sa carrière de justicier dans les pages de The Amazing Spider-Man, en tant qu'adversaire de l'araignée sympathique.

Ayant fortement marqué les esprits, il eu droit à sa propre série limitée en 1986,

The Punisher: Cercle de Sang

Où incarcéré à la prison de Ryker's Island, notre justicier psychopathe se retrouve totalement désarmé au milieu des criminels qu'il a pour habitude de traquer.
De 1992 à 1995 sort Punsher: War Zone

Série régulière suivant les escapades meurtrières du Punisher, connaissant un tel succès, qu'elle a propulsé Frank Castle dans le rang des personnages les plus appréciés du catalogue Marvel.
En 1995, Garth Ennis (Preacher, The Boys) auteur le plus prolifique et estimé sur le Punisher, écrit sa première histoire sur le personnage, The Punisher Kills The Marvel Universe, une histoire alternative où la famille de Frank Castle est accidentellement tuée par les X-Men pendant une intervention, le courroux du Punisher s'abattant ainsi sur les supers-héros Marvel au lieu des criminels.

En 1998, dans une optique de renouveler le personnage, Marvel lance la série Angel Punisher.

Une histoire totalement hors sol où Frank Castle, après s'être suicidé, devient littéralement un ange de la mort chargé par le Paradis d'exterminer les criminels et disposant pour ce faire d'un arsenal angélique complètement disproportionné.
Une histoire ridicule qui s'est naturellement soldé par un gigantesque bide.
L'appétit des lecteurs pour le Punisher étant au plus bas, il fallait du sang neuf pour regagner leur intérêt, ce sang neuf se trouve être Garth Ennis (cité plus haut) et jouissant d'une notoriété grandissante dans le milieu grâce à sa série Preacher pour Vertigo (la gamme adulte de DC Comics)
En 2000, Ennis accoucha d'un chef-d'oeuvre, Punisher: Wecome Back Frank

Série en 12 numéros relatant le retour sur terre de Frank Castle (sous forme humaine cette fois), fraîchement débarqué à New York, le Punisher s'attaque à la puissante famille mafieuse des Gnucci, géré d'une main de fer par la cruelle Ma. C'est un récit écrit d'une main de maître et parsemé d'humour noir. Une vraie pépite.
Cette série donna lieu à plusieurs suites parus dans la gamme Marvel Knights, la plupart écrites par Ennis, dont l'excellente L’île des Damnés.
Ce nouveau départ réussi amena Marvel à confier à Garth Ennis les rênes d'une nouvelle série, particulière cette fois puisqu'elle fera parti d'un nouvel univers, l'univers Marvel Max. Un monde 100% réaliste, où n'évolueront que les personnages les plus terre-à-terre (fini les héros en collants) c'est ainsi que Garth Ennis s'occupera principalement des personnages du Punisher, mais également celui du colonel Nick Fury.
La Gamme Marvel Max, étant ultra adulte, sexe et violence crue permise. Garth Ennis s'y donnera à cœur joie et signera ses plus belles pièces sur le justicier à la tête de mort. Des chefs-d’œuvres de noirceur que je présenterais un par un très prochainement.

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C'est quand même hallucinant l'imagination, la créativité de cette époque, la preuve c'est qu'aujourd'hui 'ils adaptent tout tellement ils sont d'une vacuité créatrice affligeante.

Que serait Cinéma et Séries sans les auteurs d'antan ?

PK Dick, Tolkien, Marvell, DC, Fleming, Stephen King, Asimov, Wells, Dickens, ... et quelques uns chez nous aussi: Pierre Boule (la saga des singes), Jules Verne, Gionno, Zola, Pagnol, Simenon,...

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@delnis a dit dans The Punisher, récits à découvrir :

PK Dick, Tolkien, Marvell, DC, Fleming, Stephen King, Asimov, Wells, Dickens, ... et quelques uns chez nous aussi: Pierre Boule (la saga des singes), Jules Verne, Gionno, Zola, Pagnol, Simenon,...

Les auteurs, classiques ou contemporains sont le cœur du 7ème art. Source inépuisable d'imagination, grâce à eux, les studios ne seront jamais à court d'idée, y a qu'à voir le nombre hallucinants de romans ainsi que de comics et de bandes-dessinées débordants de créativité qui sortent chaque années, dépassant de très très très loin le nombre de films qui sortent la même année. Même sans ces auteurs de littérature, que serait le cinéma sans scénaristes ?
Ce qui est triste avec cette époque, c'est que des histoires innovantes et osées, il y'en a à la ramasse, mais les studios n'auront jamais les couilles de les adapter sur grand écran pour ne pas sortir de leur zone de confort. Pourquoi s'emmerder à construire une histoire originale et développer un univers riche et profond, quand on peut gaver le spectateur d'effets spéciaux et de popcorn (oui c'est toi que je regarde MCU ! Et je vous regarde aussi bande d'enfoirés du CNC, courez adapter Les Aigles de Rome de Marini au lieu de nous les briser avec vos films pour bobos dépressifs !).

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Merci pour l historique du Punisher, que j ai quitté il y a longtemps.
Héros? de son temps, existe t il encore en série ?

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@battler La dernière série en date, c'est Punisher: Soviet sortie en 2020 dans la gamme Marvel Max.

Il y a des rumeurs comme quoi le perso serait entrain d'être balayé sous le tapis par Marvel qui trouve qu'il est trop extrême pour cette époque. Une de ses séries censée sortir cette année, Punisher vs. Barracuda, a même été annulée. Epoque de tarlouzes.

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Avant de me lancer dans Punisher Max, j'ai oublié de mentionner un pan important dans l'historique du personnage.
La mini-série Punisher: Year One publiée entre 1994 et 1995.

Comme le nom l'indique, Year One retrace la toute première croisade vengeresse du justicier au crâne, après qu'il ait échoué à faire condamner légalement les assassins de sa famille. Ce sera sa toute première confrontation avec Billy Russo, tueur à gages qu'il défigurera et qui deviendra plus tard, Jigsaw, sa Némésis.

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Là ça va commencer à devenir intéressant.

Ces comics mettent le plus souvent en scène des personnages déjà introduit dans l'univers Marvel classique, mais dans des continuités différentes : les histoires contées n'affectent donc pas la continuité principale. Il y a une volonté de créer des histoires plus indépendantes.

Punisher: Born

On dit que Frank Castle est devenu le Punisher le jour où sa famille a été décimée par des gangs à Central Park. Mais si c'était faux, et si le Punisher était déjà ancré en Castle depuis le début ? C'est ce qu'explore Born, en nous ramenant aux derniers jours de la guerre du Vietnam, époque où Castle était encore capitaine dans le corps des Marines.

Avis:

Pure chef-d'oeuvre, une des meilleures histoires sur le Vietnam jamais écrite (Tous formats confondus), plongé dans l'enfer de la jungle vietnamienne, le danger ne vient pas des Viets, mais de la faiblesse humaine, une faiblesse qui ne vous ménage pas; drogues, viol, trahison... rien n'est épargné. Graphiquement, on ressent la chaleur du camp, de la jungle. Transpire aussi l'état d'esprit général d'une armée américaine constituée non pas de soldats, mais de gamins, cherchant tous une raison à leur présence si loin de chez eux.
Même le capitaine Castle, dont les aptitudes aux combats lui valent le respect de ses subordonnés qui comptent sur lui pour les ramener saints et saufs à la maison, s'avère être un psychopathe qui a la guerre en lui, qui prend plaisir à traquer et à tuer l'ennemi et dont la seule perspective d'une fin de conflit le rebute au plus haut point.

Mais gardant tout de même un sens de la justice assez tordu, prémisses de sa destinée prochaine, refusant par exemple tout acte de sévices sur les ennemis, viols et mutilation par exemple, qu'il punit de mort.

Une déchéance de fin de guerre qui se terminera dans une avalanche de violence crasse, quand la base de Valley Forge se verra la cible d'une embuscade nocturne d'une grande ampleur. Plongée dans l'enfer de la guerre, les bottes enfoncée dans la boue et les tripes et à court de munition, la bataille se terminera au corps à corps, à grands coups de baïonnettes et de pelles aiguisées, seul le ~~capitaine Castle~~ Punisher en ressortira vivant.

Un bijou signé Garth Ennis à l'écriture, et Darrick Robertson au dessin. Excellente porte d'entrée dans l'univers du Punisher, si toutefois, vous osez la franchir.

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The Punisher: Au commencement...

Ça fait 30 ans que le Punisher est en cavale, massacrant les truands à tour de bras. Pendant longtemps, il a mené son combat avec l'aide de Micro, son principal fournisseur d'informations et de logistique, jusqu'à ce que les méthodes de plus en plus expéditifs de Castle les séparent. Aujourd'hui les deux hommes se retrouvent dans des circonstances bien différentes, Micro veut remettre son ancien allié dans le droit chemin, de gré ou de force.

Cette histoire permet d'établir un contexte surtout : Ennis réintroduit Micro

Ce qui permet de repartir sur de nouvelles bases, rendant Castle plus froid et solitaire que jamais.
Cette histoire sert également à introduire un nouveau personnage, l'Agent Kathryn O'Brien, qui gagnera en importance au fil de la série.
A part cette volonté de tourner la page, on assiste au jeu de massacre lambda, mais néanmoins foutrement jubilatoire habituels aux comics Punisher.

Prochain épisode: Kitchen Irish

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Punisher : Kitchen Irish

Alors qu'il se trouvait dans un diner, Frank Castle est témoin d'une déflagration qui rase un pub irlandais à l'autre bout de la rue, éparpillant les bouts de cadavres aux quatre coins de Manhattan.
En enquêtant de plus près, il découvre que l'engin explosif a été fabriqué par un multirécidiviste ayant surtout travaillé pour l'IRA, Finn Cooley (le mec défiguré sur la couverture).
Ce dernier souhaite mettre la main sur l'héritage de Pops Nesbitt, (l'ancien boss du syndicat du crime irlandais implanté à NY, maintenant décédé).
Pour ce faire, il devra éliminer la concurrence, qui convoite le même butin. A savoir, Le clan des Westies, les frère et soeur Polly et Eamon (chefs d'une bande de pirates aux abords de NY) et le gang de Magnity, un grand black naît en Irlande.
Cependant la traversée de l'Atlantique par Finn Cooley n'est pas passée inaperçu et Yorkie Mitchell (un agent du MI6 qui a connu Castle au Vietnam), assisté de Andy Lorimer (le fils d'un militaire victime d'un attentat à la bombe) demandent l'aide de Frank Castle pour mettre un terme aux carnages perpétrés par Finn Cooley.

Garth Ennis (le scénariste) est originaire de Belfast, il connaît parfaitement son sujet, ayant été marqué durant sa jeunesse par l'escalade de violence qu'à connu l'Irlande du Nord et ne se gêne pas pour donner son avis à travers le personnage de Yorkie Mitchell. Pour lui, les membres de l'IRA ne sont ni plus ni moins que de voyous minables sans envergures ni jugeote qui se prennent pour les caïds qu'ils ne seront jamais. Et va s'en donner à cœur joie pour tous les massacrer les uns après les autres des mains du Punisher, mais les fera également s'entre-tuer entre eux, car puisque ce sont des animaux, autant les traiter comme tel.

Un très bon récit, qui comme toujours doit être lu avec le cœur bien accroché.