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Zalka
Tout d'abord je te dirais de faire attention, des fois internet n'a pas vraiment la réponse à tout !
Ensuite, si tu es majeure, va chez le médecin, c'est une fois que tu te seras faite diagnostiquer que tu pourras envisager la possibilité d'en discuter avec tes proches.
Si tu as l'intention de leur en parler, ne t'en fais pas, j'imagine que ton frère et ta soeur seront présents pour toi, et qu'ils te soutiendront. Je ne sais pas comment ça se passe avec eux, mais vu la manière dont tu le décris, j'imagine qu'ils sont compréhensifs.Dans tous les cas, après ton diagnostique fait, prends le temps de réfléchir à tout ça et de voir si c'est nécéssaire pour toi d'en discuter avec eux.
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Zalka
@Carmen75
Après je me dis que j'appréhende beaucoup, je suis de nature stressée, et ma soeur qui a commencé une formation de monitrice éducatrice (vu que l'on étudie les mêmes thématiques pendant les 2 premières années) m'a fait peur en me parlant de ce qu'elle avait vu et fait.J'ai surtout aussi peur de ne pas être à la hauteur et de me faire très vite marcher sur les pieds. Etant très sensible aussi ça peut être un handicap.
En tout cas, merci de ta réponse !
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Zalka
@Roma31 Bonjour.
Personnellement ce n'est pas pour les mêmes raisons que toi puisque que l'envie de ne pas les décevoir est arrivée vers mes 18 ans, quand j'ai changé pour la première fois de parcours.
Pour être honnête, j'ai rendu dingue mes parents de mes 12 à mes 17 ans puisque je travaillais le minimum en cours (la dernière fois que j'ai vu une note au dessus de 13/20 c'était en 6ème donc booon) et j'ai eu le bac vraiment de justesse. Donc à ce moment là je culpabilisais pas vraiment, voire pas du tout.Mais oui, tu as raison, je vais d'abord voir si la formation me plaît ! Comme je dis toujours, on ne peut pas savoir quel goût ça a si l'on ne goûte pas !
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Zalka
@pau0131
Merci pour ton retour.
Tu as un sacré parcours !
Je ne sais pas si tu as lu mes réponses postées plus tôt mais j'expliquais que je suis capable de "vivre" sans mes parents. Après mon bac je suis partie vivre à 800km d'eux, à seulement 18 ans, ce que peu aurait fait. Je suis partie à l'étranger également bosser avec des personnes en situation de handicap (l'idée d'être éducatrice spécialisée à commencer à germer dans ma caboche à ce moment là d'ailleurs). Ca me soule même d'être trop longtemps chez mes parents (bon ok, c'est cool je suis nourrie gratuitement mais quand même) + (le confinement m'a un peu gavé, moi qui suit de nature autonome) Donc là dessus pas de soucis à se faire le cordon a bien été coupé.Depuis que j'ai posté mon texte j'ai pas mal cogité et honnêtement j'imagine qu'il y a eu un trop plein d'émotions (oui parce que je gère mal mes émotions ) et que l'angoisse a très vite pris le dessus. Surtout lorsque j'ai dû faire les papiers d'inscription. Mais en y repensant j'ai hâte de commencer cette formation, réellement. Après est-ce que ça va me plaire ? Seul l'avenir me le dira. Mais je ne peux pas savoir si je n'essaye pas !
En tout cas, il est clair que ce que je fais je ne le fais pas forcément pour moi, et qu'il va falloir que je bosse là dessus pour au moins essayer de changer ce trait de ma personnalité. De plus, il est également clair qu'il va falloir que j'arrête de penser que si je ne vais pas dans le sens de mes parents, je vais forcément les décevoir !
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Zalka
@gao Bonjour, merci d'avoir pris le temps de me répondre !
Je sais très bien que mes parents me soutiendront dans tout ce que j'entreprends. Exactement comme ils l'ont fait quand, après une année d'audiovisuel après mon bac, j'ai décidé de changer de voie pour partir dans l'animation. Seulement je sais aussi qu'ils mettront un petit temps avant de l'accepter si jamais je décide encore de changer de voie...
Egalement, après tout l'argent qu'ils ont investi pour moi (en me payant le moitié de ma formation par exemple qui est coûteuse) je me vois mal leurs dire que j'abandonne.Pour finir, ce sont exactement les paroles qu'il me faut. Merci épicurien heureux !
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Zalka
@pau0131 Hâte de lire ce que tu as à m'écrire alors ! Bon courage pour le travail !
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Zalka
@Godzapon Alors tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de me répondre ! Ensuite, pour répondre à ta première question oui je l'ai choisi ! Pendant 4 ans j'ai aussi eu du mal à trouver ce que je voulais faire.
Après le bac je suis partie dans l'audiovisuel et me suis installée à 800km de chez mes parents. Pour revenir, travailler dans l'animation et finalement repartir vivre seule pour commencer un service civique et enfin démarrer ma formation.Donc je peux tout à fait "vivre" sans mes parents, partir loin d'eux.
Comme je le dis dans mon texte c'est vraiment la peur de décevoir.
Après je cogite beaucoup, et peut-être qu'au final tout ça n'est dû qu'au stress (parce que je stresse pour un rien je vais pas te le cacher) et qu'après avoir commencé ma formation je vais être passionnée puis ne plus me poser toutes ces questions ! -
Zalka
Bonsoir/Bonjour,
J'ai bientôt 22 ans (le 28 août).
Je vais démarrer une formation d'éducateur spécialisé, reprendre les études donc, faire de nouvelles connaissances. Quoi de mieux ?
Justement, si j'écris ici c'est bien parce que quelque chose me tracasse. Je le sais car quand quelque chose me tracasse inconsciemment ou non, je me met à me ronger les ongles jusqu'à ce que je finisse par comprendre ce qui ne va pas.
Et je pense avoir trouvé et compris, mais j'ai besoin d'un avis extérieur.En réalité, je ne suis pas plus excitée que ça à l'idée de commencer une nouvelle formation. Lorsque j'ai reçu les résultats de parcoursup je n'ai pas hurlé de joie comme lorsque j'ai eu les résultats du baccalauréat. Je me disais au début que c'était normal, que chaque début de formation me stresse un peu. Que je m'attends à tout durant ces 3 années de formation, et que mon imaginaire part tout de suite très loin. Que le fait de m'être installée un peu dans un rythme où je dors beaucoup (à cause du confinement notamment) j'ai perdu cette notion de : me coucher tôt, me lever tôt et être éreintée après une journée de travail (ce que j'apprécie beaucoup).
J'ai réalisé que non, mes moments de stress avant chaque rentrée ne ressemblaient pas du tout à ce que je ressens en ce moment.
J'ai fini par mettre le doigt sur ce qui me tracasse réellement ; je ne vis pas pour moi, mais pour les autres.
Que j'explique un peu cette phrase. Je me suis rendue compte que tout ce que j'entreprends consiste à être pour moi un moyen d'être reconnue. Je veux qu'on me félicite, qu'on me remercie pour ce que je fais. Et ça passe d'abord par la fierté des parents. J'imagine que la plupart des enfants veulent que leurs parents soient fiers d'eux, avec toujours une petite crainte de les décevoir. Il y en a qui, à 20 ans passés, réussissent à sortir de ça, réussissent à ne plus forcément écouter leurs parents (ou leurs proches) et qui font ce qui leurs plaît, comme partir à 8000km de chez eux par exemple.Et bien moi, non, je n'y arrive pas. Chaque chose que je fais, j'ai l'impression de le faire pour mes parents. J'ai toujours cette peur de décevoir. Je vais prendre un exemple concret. Pendant le mois de Juillet j'ai travaillé dans un camping avec une amie, ça ne se passait pas bien, les directeurs en avaient après nous (c'était la deuxième année que nous revenions elle et moi). Nous avions qu'une envie, c'est de partir, mais la première chose à laquelle j'ai pensé à ce moment là c'est "Mais, mes parents vont me tuer". Je préfère souffrir et ne pas apprécier ce que je fais plutôt que de décevoir mes parents. (Bon, coup de bol nous avons été virées, je passe les détails mais apparemment nous ne sourions pas assez).
Pour revenir à mon entrée en formation, j'ai l'impression d'être dans un flou total, ou sous drogue. J'ai l'impression que quelqu'un tire les ficelles et que j'avance sans me poser de question. J'ai l'impression de m'ennuyer aussi. J'ai du mal à exprimer ça clairement mais... J'ai le sentiment de juste être dans une routine, où la vie avance et où j'avance avec elle sans pour autant la maîtriser. Je ne suis pas plus heureuse que ça à l'idée de devenir éducatrice spécialisée. A vrai dire, je ne sais même pas si c'est ce que je veux faire plus tard.
C'est là qu'une question m'est venue à l'esprit ; et si je prenais une année sabbatique, loin de ma famille, loin de mon pays natal, afin de justement me recentrer et me concentrer seulement sur moi même ? Est-ce que je sortirai de ce flou ? Est-ce que je saurai quoi faire ? En sachant que ça fait maintenant 4 fois que je change de parcours professionnel et qu'une fois encore je risque de décevoir mes parents ?
Que pensez vous de tout cela ? Est-ce que me recentrer sur moi-même serait la meilleure solution?
Merci d'avance.