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Karen59
@agathe merci pour tes encouragements .
En fait les mots ne coulent pas si facilement, cette page, j ai dû la réécriture cinq ou six fois déjà.Je suis d accord avec toi, le présent donne une autre dynamique à un texte, mais pour des raisons concernant l histoire, j ai trouvé plus logique d utiliser les temps passés.
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Karen59
@Hornet bonjour,
Je te remercie, je n avais pas vu cette section, je voyais bien que mon sujet faisait un peu tâche, mais je ne savais pas où le mettre . -
Karen59
Bonjour à tous,
j'ai décidé de publier un extrait de mon roman qui se situe dans le genre Héroïc fantasy afin d'avoir quelques retourLunaïs
Entre chien et loup, il prit la route. Sa silhouette lumineuse avançait rapidement à travers la verdure recouvrant le chemin pour rejoindre le domaine de la déesse Ixchel, ses mouvements fluides donnant l’impression que ses pas touchent à peine le sol. Locham est un lunalithe, et comme ses semblables, sa peau translucide laisse apparaître un cœur lumineux ; un cœur de lune qui, en ce moment, se meut dans la semi-obscurité.
Six cent soixante-cinq ans ont passés depuis sa naissance, et il n’a pas changé. Pourtant, il est le plus vieux de son espèce, et le premier né de la déesse. On peut voir toutefois ses pousses trônant au sommet de son crâne qui ont pris maintenant l’apparence d'une arche de bois fleurie au-dessus de sa tête et descendant aux épaules. A cause de leur petite taille, ce peuple est surnommé le « petit peuple » par la plupart des autres cultures, mais ça n’est pas leur unique particularité, à l’instar de Locham, chaque lunalithe vient au monde avec une vie végétale qui se développe avec les années, et qui est aussi la clé de leur survie.Les kilomètres défilaient dans le sillage du petit être au cœur de lune, et sur son passage se découvraient les villages composés de maisons bâties avec du bois, de la paille et de chaux. Dans des zones verdoyantes et agricoles, plus loin, la terre d’origine rouge, sèche et granuleuse continue d’essayer de gagner du terrain. Les zones arides sont encore nombreuses sur Lunaïs, et organiser la réhabilitation fait partie des fonctions de Locham.
Il s’arrêta enfin, et regarda autour de lui. Il se trouvait à l’orée d’un bois et, un peu plus loin en contrebas de la falaise, oscillaient les vagues de l’océan. Il tendit l’oreille et entendit le chant des houliers, destiné à informer leurs congénères de la présence des buissons de chenu. Ces oiseaux marins aux longues pattes, s'égarent parfois plus loin sur les terres afin de trouver suffisamment à manger, car les prédateurs dans l’océan sont nombreux, mais malheureusement, les volatiles mourant de faim sont des proies faciles car leur estomac vide les incite souvent à l’imprudence. Parmi les pires prédateurs, ont peut citer par exemple les nombreux congromères, avec leurs corps aussi volumineux qu’un petit bateau de pêche, totalement plats, aussi malléables que de la pâte à modeler. Ils peuvent facilement se créer un appendice pour saisir au vol un de ces malheureux qui passaient, et ils sont également une catastrophe pour l’écosystème : leur gloutonnerie étant sans limite, les habitants de la planète doivent, avec l’aide des siréniens, parfois chasser ces nuisibles des côtes. Locham devint pensif, ces oiseaux sont de mauvais augure pour son peuple, cela signifie aussi que pour eux, prendre la barque pour taquiner les poissons se révélera dangereux.
Enfin, son regard s'attarda sur un énorme rocher, le seul présent au milieu des herbes folles. Dans la pénombre, la lumière générée par son cœur est suffisante pour voir les caractères qu’il doit dessiner sur la pierre. Alors qu’il effleure la surface dure et froide, celle-ci se met à chauffer à blanc, découvrant le symbole mystérieux rougeoyant. Une ouverture dans la roche se forma, laissant filtrer un passage translucide vers l'Infra-monde, une porte juste assez grande pour que Locham puisse s’y glisser.
Il entra dans la grotte, et le grondement d’une cascade se fit entendre. Chaque pas, laissait entendre un sourd écho qui battait le rythme de la musique des murs de pierre ruisselant, et de l’écoulement infini de l’eau qui s’infiltrait sournoisement dans les moindres failles de la roche. L’eau insidieusement fini par créer des couloirs un peu partout dans la pierre, taillant cette roche avec obstination. On peut sentir cette odeur bien particulière de l’humidité des endroits souterrains, de la terre fraîche, des champignons lumineux aux couleurs changeantes qui poussent par ci par là et qui dessinent sur les murs des ombres colorées, dansants comme des feux follets suivant les oscillations des égouttements.
Locham descendit les escaliers si familiers. Ils ont toujours été là, aussi loin qu’il se souvienne, même lorsque la planète n’était encore qu’une surface vide et désolée. Il se souvint de sa surprise après avoir quitté l’oasis remplit de verdure de la déesse lorsqu’il a découvert ce vaste territoire de sable. Il connaissait déjà sa mission, mais elle semblait tellement irréalisable à l’époque. Il a fallu travailler le sol, le rendre riche, afin de faire prospérer la végétation, et ensuite, intégrer au fur et à mesure des espèces animales.
Il arrivât enfin, après avoir traversé quelques couloirs taillés dans la roche, à une porte en bois immense recouverte de mousse. Il toqua trois fois, puis la porte s’ouvrit sur une immense étendue d’eau limpide, reflétant avec ardeur la lumière du soleil. Au centre de cette étendue, se trouvaient plusieurs petites îles, chacune faisant approximativement la taille d’une grande maison, reliées par d’élégants ponts en pierre blancs. Des légumes, des arbres fruitiers ainsi que des fleurs de différentes tailles et couleurs ornent chaque parcelle visible. Quelques espèces offertes par Le Créateur sont également présentes, notamment les latouchou, petites boules de poils, possédant de grands yeux vert émeraude, des petits bras se terminant par des mains avec quatre petits doigts. Des jambes très courtes et des pattes en forme de cœur, mais aussi quelques autres, sauvages, se sauvant au moindre bruit, et plus difficilement observables que cette espèce sociable.
Locham traversa le pont devant lui, passa à côté d’une large cuvette en pierre noire et froide à moitié remplie d’eau sombre, avec des reflets blancs, ressemblant à un ciel étoilé, dont les rebords sont ornés d’inscriptions en langue ancienne, et accéda à une seconde île, semblable aux autres en superficie, mais pourvu de mobilier d’extérieur en bois, où Ixchel l’attend.
Elle est assise sur une chaise finement ouvragée, et son regard triste contemple l’horizon. Elle semble ne pas avoir remarqué la présence de son vieil ami, alors celui-ci s’approche et lui dit simplement :- « Alors ? Y’a-t-il une solution ? Qu’allons-nous devenir ? »
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Karen59
@elenwey j ai adoré la première, moins la seconde et carrément été déçue de la dernière. Ça part dans tous les sens, les personnages semblent devenir soit des parodies d eux même où nettement invisibles et inintéressants. L intrigue est pauvre et mal exploitée finalement j ai perdu tout ce qui m avait fait accrocher au début.
Pour ma part, je suis dégoûtée car j accroche rarement autant aux séries et celle là j avais eu un petit coup de cœur au début. -
Karen59
@agathe bienvenue à toi, la meilleure façon de découvrir des nouvelles choses, c est d explorer de nouveaux sentiers. Alors n hésites pas à te perdre un peu partout ici
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Karen59
@miliam je te comprends. Notre cerveau n est plus habitué à l ennui, enfin c est ce que je ressens. Quand je suis maussade, je scrolle sans arrêt, sans en tirer du plaisir pour autant.
J ai arrêté de publier sur mon mur Facebook, pourtant j y retourne juste pour les vidéos sans intérêts et nourrir cette part addict en moi.
J ai Instagram aussi, où je publie mes aquarelles et mes peintures. C est une façon de chercher la reconnaissance dans le regard de l autre dont je déteste avoir besoin. Cet outil nous fournir de quoi nous complaire dans nos névroses.
Je vais peut être trop loin?
Et puis tellement de bêtises...juste pour ça je devrais arrêter...on perd foi dans l intelligence humaine. Enfin surtout quand on a rien d autre à côté pour nous montrer qu'il existe mieux ailleurs. -
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Karen59
J ai la version " vous pensiez qu'ils étaient vivants mais non" je viens de me rendre compte que J.L Delarue est mort...ou je l avais oublié...Bref je suis surprise. Bon...faut dire mis à part pour Netflix, ma télé n est jamais allumée.
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Karen59
Il paraît que le mieux pour un bon sommeil c est de dormir nu. Perso, je garde juste la culotte, ou un bas de jogging en période rouge. 29/39.
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