@kallindra Tu me rassures. Mon fils a eu la Switch a 12 ans et la tablette a 11 ans pour accéder à l'interface du collège. Mais depuis le temps de jeu augmente de façon impressionnante !!

Ce matin je marche dans la rue et je vois une maman avec son enfant de 3 ou 4 ans, tout au plus. Celui ci refusait de marcher, il s'asseyait par terre pour jouer avec sa tablette. Elle a essayé de lui prendre la tablette des mains, de le prendre lui par le bras... Elle a réussi à le faire avancer, mais lui toujours accroché à son écran.
Je me suis vraiment demandée comment on pouvait en arriver là ?
Cet enfant accro à la tablette...
Cette mère qui a totalement perdu le contrôle...
Je suis peut être rétro de penser ainsi et j'aurais bien aimé savoir ce que vous en pensiez...

@vi-king Je pense que ces décès précoces et brutaux restent des accidents et se trouvent dépourvus de sens. Mais on peut penser que leur âme ricoche et trouve un sens dans une autre direction.

Je suis travailleur social et je rencontre des hommes et des femmes avec des parcours de vie plus ou moins cahotiques. Je pars du principe que l'être humain est foncièrement bon mais que son histoire, ses rencontres, ses choix, sa chance ou sa malchance ont pu le faire dévier. Croire au bon qu'il y a en chacun, permet de tendre une main équitable. A chacun sa personnalité, sa réactivité au système et aux épreuves de la vie. Chercher le bon en soi permet d'affronter le quotidien.

Personnellement j'ai toujours été terrifiée par le simple fait de penser qu'avec la mort il ne pouvait ne rien avoir d'autre que le vide. Je n'ai pas de croyances spirituelles. Mais là, vous ouvrez un autre concept. Nous ne sommes pas fait seulement de matière mais également de lumière et d'énergie. Et celles-ci ont d'autres propriétés que nous ne saisissons pas encore complètement. On peut valider ou réfuter ces expériences mais le fait même qu'elles aient eu lieu montre qu'il se passe quelque chose, qui dépasse notre imagination sûrement. Cela laisse la possibilité de croire en un "après-mort". Pour ma part cela est très rassurant et j'ai bien envie d'y croire...

@heidi j'ai une peur panique que cette triste possibilité soit la bonne. Tels des éphémères, quelques battements d'ailes, procréation et puis plus rien... J'espère que dans cette éventualité, nous gardons quand même en souvenir nos photos jaunies. Auquel cas cela aurait quand même un peu de sens...

L'essence même de la vie est de donner du sens à notre vie.
Mais nous ne sommes qu'un homme ou une femme, avec chacun ses contraintes et ses difficultés. Alors donner du sens à nos sentiments amoureux, d'amitié, de partage, de satisfaction quotidienne au travail ou dans son foyer c'est déjà pas mal. Se coucher le soir en ce disant que sa journée avait du sens !
Mais de là à faire l'apogée de l'individualisme !
Les gens ont pris l'habitude de ne plus regarder que leur petite bulle, de se satisfaire de plaisirs futiles, d'ignorer ce qui les gênent.
Il est grand temps de redonner du sens à l'humanité. Sauver la planète, arrêter les guerres, donner un toit et à manger à tout le monde ça serait génial mais sûrement pas à la portée des lambdas dont je fais partie.
Par contre, plein de petits gestes quotidiens le sont (prendre des nouvelles du voisin bougon, sourire dans la rue, ramasser les papiers ou masques pour les jeter... J'en passe mais la liste est longue).
Ça ne dispense pas bien sûr de s'unir pour réfléchir à comment résoudre les grands maux pré cités !!

J'ai récemment ressenti beaucoup de tristesse en raison de problèmes de santé à long terme d'un proche. Tout d'abord, mon entourage s'est montré très entourant. Mais la situation durant dans le temps, j'ai ensuite senti la lassitude des autres. Alors j'ai pris le parti de parler d'autres choses plus positives, d'écouter davantage les autres et de ne pas seulement parler de mes sentiments. Au début je le faisais un peu par dépit (vous ne m'écoutez pas, je ne vous parle plus de moi) mais en fait, cela m'a permis de prendre du recul. D'abord j'arrêtais de me morfondre. Ensuite je partageais aussi la tristesse des autres. On était plus sur de l'échange. Tu es triste je te soutiens et inversement. On parlait aussi de choses plus gaies et ça remettait du boom au cœur.