Beaucoup de personnes connaissent Saint-Tropez. Certaines y sont allées.

Ce petit village, situé dans le Var - en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, est internationalement connu.
Notamment depuis que quelques célébrités s'y sont rendues, ou habitées.
Telles les plus connues : Brigitte Bardot ; Johnny Hallyday ; Eddie Barclay ; Henri Salvador et par la suite, bien d'autres ayant acquit un pied-à-terre. Et aussi depuis la saga "Le gendarme de Saint-Tropez".

Jusqu'ici, je ne vous apprends rien, je pense.
Mais connaissez-vous comment est né Saint-Tropez ? quelle est son origine ?

Pour cela, il faut remonter avant l'an 100.
Saint Tropez de Pise (ou chevalier Torpès, ou San Torpez di Pisa, ou Caïus Silvius Torpetius) est l'un des premiers martyrs chrétiens italien du 1er siècle, saint protecteur des marins, devenu saint patron de Saint-Tropez.

Caïus Torpetius naquit à Pise, en Toscane, dans une famille patricienne.
Il devint officier de l’empereur romain Néron (37-68), chef de sa garde personnelle, et intendant de son palais !
À l’occasion de la cérémonie d'inauguration du temple romain de Diane de Pise, le chevalier Torpès (converti au christianisme par l'apôtre saint Paul) professa sa foi en un seul dieu devant Néron qui, lui, attribuait la création du monde à la déesse Diane (mythologie romaine).
L’empereur lui ordonna donc de chanter un hymne à la gloire de Diane, mais San Torpez refusa d'abjurer sa foi chrétienne.
Néron fit flageller le chevalier, puis le fit décapiter le 29 avril 68 !
Un ami de Torpez, Andronic, recueillit sa tête qui est vénérée au XIIIe siècle en l'église de San Rossore, près de Pise.
Néron fit alors mettre son corps décapité dans une barque avec un coq et un chien chargés de le dépecer.
Le frêle esquif fut livré au fleuve Arno sous le vent d'est puis aux caprices de la mer.
La barque vint alors s'échouer le 17 mai 68 sur la plage d'« Héracléa » rebaptisée plus tard Saint-Tropez.

Selon la légende, une matrone romaine du nom de Cèlerine recueillit le corps arrivé intact sur la plage.
Le coq s’envola avec un brin de lin vers Cogolin et donna son nom au village, tandis que le chien partit vers Grimaud au fond du golfe de Saint-Tropez.
De pieux Celto-Ligures cachèrent le corps jusqu'à la fin des persécutions religieuses puis transportèrent le martyr dans une église bâtie spécialement en son honneur.