Marlène est un roman de Philippe Djian - auteur de nombreux romans comme 37°2 le matin, Bleu comme l'enfer, Impardonnables - paru en 2017.
Quatrième de couverture :
Dan et Richard, deux vétérans de l'Afghanistan et amis d'enfance, vivent dans la même ville depuis leur retour des zones de combat. Encore gravement perturbés par ce qu'ils ont vécu, ils peinent à retrouver une vie normale. Le cas de Dan est à peu près réglé - il s'oblige à une hygiène de vie très rigoureuse, travaille assidûment ; mais celui de Richard - bagarreur, récidiviste, infidèle - semble définitivement perdu. L'arrivée de Marlène, la belle-soeur de Richard, va redistribuer les cartes. Jusqu'à la tragédie ? Condensé dans sa forme, nerveux, Marlène est un roman tout entier tendu par la brusque fuite en avant de ses héros.
Je n'avais encore jamais lu de livres de cet auteur et je ne suis pas mécontente de cette découverte tardive.
D'emblée le style est un peu particulier : des chapitres très courts, peu de mots, et de fréquents allers-retours entre les personnages.
Mais on s'y fait très vite.
Et ce qui est étonnant c'est que malgré le style minimaliste, brut, de l'auteur, on voit et on ressent les choses, et l'atmosphère qui s'alourdit.
C'est un roman déroutant, on ne sait pas trop où ces personnages à l'équilibre précaire nous emmènent, on est parfois surpris, mais on veut savoir, jusqu'au bout.