La trilogie du Dollar est l'appellation donnée aux trois westerns spaghetti réalisés par Sergio Leone et mettant en scène Clint Eastwood dans le rôle de l'Homme sans nom, un chasseur de primes à la moralité douteuse, affublé de différents sobriquets (Joe, le Manchot, Blondin).
1- La trilogie a été initiée par Pour une poignée de dollars (1964), un remake du film japonais Le Garde du corps d'Akira Kurosawa.
Le premier de la trilogie, mais également le moins abouti, mais reste un classique du genre, Clint Eastwood crève l'écran, Gian Maria Volonté joue un méchant charismatique, la musique d'Ennio Morricone est superbe et certaines répliques sont cultes.
- Que diable y a t-il dans cette diligence ?
- C'est simple, tu t'approches et si tu prends une balle dans la carcasse, c'est de l'or !
- Bonne idée.
2- Et pour quelques dollars de plus (1965)
Deuxième film, premier chef-d'oeuvre. Une sorte de buddy-movie avant l'heure où pendant 2 heures le Manchot et le Colonel jouent à qui
Gian Maria Volonté rapplique pour un tout autre rôle de crevure mémorable (L'Indien) et épaulé par Klaus Kinski en bossu colérique. Le tout parsemé par des scènes de duels tendus du slip, sublimée par la musique d'Ennio Morricone.
3- Le Bon, La Brute et le Truand (1966)
Là on est au-dessus du chef-d'oeuvre, très probablement mon film préféré de tous les temps, celui que j'ai vu le plus de fois et dont je connais les moindres répliques par cœur. Tout est gargantuesque dans ce film, les décors transpirent l’authenticité, les paysages sont époustouflants, la musique est divine, les dialogues sont ciselés et efficaces et le trio d'acteurs légendaires. Bref, c'est le western ultime en somme.
Si vous aimez la poussière, la poudre à canon, les répliques qui tuent et les trognes d'antan, la trilogie du Dollar est faite pour vous.