Tony Soprano est consultant dans la collecte et le traitement des déchets, en d'autres termes, c'est un affranchi, mais pas n'importe lequel, il est le boss de la pègre italo-américaine du côté du New Jersey. En dehors de ça, c'est un père de famille, un mari aimant (mais infidèle) et un fils attentionné.
Fréquemment en proie à des crises de panique, Tony suit une thérapie chez le Dr Jennifer Melfi, qui l'aide à remonter aux origines de son malaise. Malaise qui ne fera que s'accentuer au fil des saisons, du fait des nombreuses complications que rencontrera la famille Soprano, problèmes de successions, vendettas personnelles, coups de pressions du Gouvernement....

Une de mes séries favorites de tous les temps, chef-d’œuvre intemporel de la télévision. Une série qui sous ses airs de mafia show lambda, cache une profonde réflexion sur de nombreuses thématiques complexes (religion, politique, deuil, addiction, homosexualité, philosophie...) abordés de manières très construites tout au long des saisons. Le tout enveloppé dans un style d'écriture extrêmement bien ciselée, avec des lignes de dialogues qui font mouche à chaque fois, ainsi que des situations qui jonglent savamment entre drame intimiste, comédie noire et polar mafieux à la Scorsese.
Les acteurs ne sont pas en reste non plus, tous, sans exception jouent avec une finesse rarement égalée, que ce soit à la télé ou au cinéma. On ne dirait pas qu'ils jouent, mais qu'ils se contentent d'être eux-mêmes. James Gandofini en tête, campant le boss impitoyable d'une organisation criminelle, colérique, anxieux, paranoïaque, égoïste, mais tellement humain, tellement attachant. C'est là une autre force des Soprano, sa capacité à nous faire attacher à une bande de meurtriers tous plus immorales les uns les autres, mais on les aime quand même, on devient complice, voir carrément complaisant avec eux, leur cherchant constamment des excuses pour ne pas avoir à les détester.

Bref, Les Soprano, grande, très grande série, à voir au moins une fois dans sa vie. Game of Thrones peut aller se rhabiller, c'est Tony Soprano le roi de HBO.

J'ai beaucoup aimé la première saison et la 2e restait bonne, par contre à partir de la 3 c'est devenu super faible au niveau écriture dialogue etc.
J'ai trouvé que les personnages avaient perdu toute leur épaisseur et étaient devenus des caricatures avec un peu toujours les mêmes ficelles.
J'ai du arrêter au début de la saison5 j'en pouvais plus, dommage vu le potentiel de départ.

@le-taxidermiste On est d'accord sur notre désaccord. Je trouve au contraire que la série se bonifie avec le temps. D'ailleurs, même plus de 14 ans après sa fin, elle se hisse toujours parmi les premiers des classements. C'est comme The Wire, ou on accroche ou on accroche pas.

@dirty-cop Oui cette série est toujours super bien classée j'avoue que je ne comprends pas pourquoi au delà de la saison 2.
Incomparable avec The Wire pour ma part, qui est largement au dessus.

@le-taxidermiste Je viens de me la refaire en intégralité. Autant te dire que The Wire que je mettais en 2ème position, vient de passer 4ème. Aujourd'hui c'est :
1- Breaking Bad
2- Les Soprano
3- The Shield
4- The Wire
5- True Detective

@dirty-cop Better Call Saul tu as vu?

Je trouve ça beaucoup mieux que Breaking Bad dont certains personnages m'ont grave soulés genre la femme du héros, son fils, le flic (sauf tout à la fin quand il a compris il devient excellent)

@le-taxidermiste a dit dans Les Soprano (The Sopranos, série) :

Better Call Saul

J'attends la saison 6 avec impatience, c'est elle qui va décider du sort de Breaking Bad dans mon classement. Énorme cette série, il manque juste ce petit sentiment d'urgence. Better Call Saul prend son temps, contrairement à la série mère où les événements et les retournements de situations s’enchaînent

@dirty-cop Ils ont corrigés tous les points que je trouvais faibles dans Breaking Bad, c'est vraiment super bien ficelé sans aucune scène en trop pour meubler ou facilité scénaristique.
Et les acteurs sont tous au top!

Un film préquel vient de sortir, Many Saints of Newark, centré sur le père de Tony Soprano, joué ici par Jon Bernthal, le casting se compose entre autres de Vera Farmiga, Ray Liotta et Micheal Gandolfini, le fils de James Gandolfini, il joue un Tony Soprano encore ado.