Énigmes tirées de faits réels
-
@lapin a dit dans Énigmes tirées de faits réels :
@shanna A RANGER LEURS DÉCORATIONS DE NOEL !!!
Et ils étaient les seuls à ne pas l'avoir fait, forcément ! Donc les autres les ont remis pour à la fois exprimer leur sympathie et pour ne pas que cette famille endeuillée soit le centre de l'attention avec leurs guirlandes !!
OUI !!!
Il manque encore un élément, mais c'est déjà presque tout trouvé !!
L'élément qui manque c'est l'évènement du 31 janvier, le numéro 6 dans ma timeline.
Et là je re-pointe :dans ce pays, effectivement les décos de Noël c'est tout un truc. L'extérieur des maisons en général d'ailleurs c'est très important. Surtout dans les petites villes, les habitants d'un quartier (quand il est pas trop pourri) sont très sensibles à l'image de leur quartier, aux pelouses bien entretenues etc...
-
@mai-tai a dit dans Énigmes tirées de faits réels :
Le 31 janvier il y a eu une requête de la mairie leur demandant de les enlever alors en soutien les voisins ont remis les leurs.
Oui !!! Ce n'était pas la mairie, mais je considère que c'est trouvé !!!
Je vous poste les détails de cette chouette histoire dans mon prochain post -
Décembre 2020, à Bethpage, petit village dans l'état de New York.
Anthony Pascucci, 60 ans, possède une maison qu'il partage avec toute sa famille : sa sœur Connie, son fils Anthony Jr., sa fille Sara et son petit-fils Robbie (1 an et demi, fils de Sara).
Sara Pascucci et son pèreLa tradition consistant à décorer l'extérieur de sa maison pour Noël est forte pour cette famille, et cette année ils ne dérogent pas à la règle et se font une joie d'orner la maison de guirlandes lumineuses.
La maison des PascucciLe 24 décembre, Connie reçoit l'appel d'un collègue de travail qui lui annonce qu'il a contracté le coronavirus et qu'elle est cas contact. Bien qu'elle n'ait aucun symptôme inquiétant, elle décide de se faire tester. Ugh, elle l'a. Re-ugh, toute la famille Pascucci l'a.
Tous annulent alors les célébrations prévues et se mettent en quarantaine. Les symptômes restent surmontables au début, mais finissent hélas par empirer, en particulier pour les aînés.
Et malheureusement le patriarche Anthony Sr. et sa sœur Connie décèdent tous les deux à l'hôpital début janvier 2021.Les semaines qui suivirent furent probablement les pires de la vie de Sara, qui non seulement se remettait péniblement de la covid elle-même, souffrait évidemment du deuil brutal de son père et de sa tante, mais devait également gérer l'organisation des funérailles, assumer les factures de la maison familiale, tout ça avec un enfant en bas âge à qui il fallait expliquer la mort…
Sara et son frère étaient donc dans un état de tristesse et de stress intenses, et bien trop occupés pour songer à retirer les décorations de Noël, qui étaient en outre le dernier souvenir qu'ils avaient de leurs père et tante alors qu'ils étaient encore en vie et heureux.
Noël était passé pour le reste du monde, les voisins avaient retiré leurs guirlandes, mais la famille Pascucci n'était pas encore prête à tourner la page.Le 31 janvier, Sara reçoit cette lettre anonyme :
"Enlevez vos guirlandes de Noël ! C'est la Saint-Valentin !!!!!!"Un imbécile devait estimer que c'était terriblement grave d'avoir encore ses décos de Noël accrochées fin janvier.
Choquée par cette injonction, Sara se confie sur la page de sa communauté Facebook (un groupe local de mamans). Elle y raconte ses récents malheurs, publie la photo de la lettre et conclut en disant : "soyez bienveillants avec les autres, vous ne savez pas ce qu'ils sont en train de vivre".
Son témoignage crée le buzz dans la région, et Sara reçoit très vite des tonnes de messages de soutien, tous compatissant à sa peine, et l'encourageant à laisser les guirlandes sur la maison.Quelques jours après, en arrivant dans sa rue après une journée de boulot, Sara découvrit avec surprise que tous les voisins avaient remis en place leurs décorations lumineuses de Noël sur leurs maisons. Ils avaient eu vent de l'histoire de la lettre, et s'étaient tous mis d'accord, dans un geste collectif de soutien à la famille Pascucci, pour ressortir leurs échelles et leurs guirlandes.
N.B. L'image ci-dessus est random, c'est probablement pas la vraie rue de l'histoire, mais ça illustre bien ce que Sara a dû voir en rentrant chez elle ce soir là !Karen McGuggart, une voisine, a déclaré au Washington Post : "Quand j'ai appris que quelqu'un avait envoyé cette lettre à Sara, je ne pouvais pas y croire. Le décès de son père, qui était merveilleux et que tous les voisins adoraient, et de sa tante si belle et qui avait toujours le sourire, ce fut une terrible tragédie. Nous en avions le cœur brisé."
D'autres gestes de soutien ont été apportés à cette famille (notamment l'organisation d'une parade de Noël dans leur quartier le jour de la Saint Valentin), et évidemment les Pascucci ont été très touchés de ces témoignages de sympathie.
L'auteur de la lettre malveillante n'a jamais été identifié.TLDR : c'était un geste de solidarité envers une famille touchée par la covid et à qui un malotru avait demandé de retirer les guirlandes de Noël.
Des sources :
https://www.inquirer.com/life/christmas-lights-shaming-neighbors-ny-20210227.html
https://www.today.com/news/neighbors-rally-around-woman-after-letter-take-down-christmas-lights-t207997
https://nypost.com/2021/02/03/neighbors-rally-behind-li-woman-harassed-over-christmas-lights/ -
C'est pas émouvant cette histoire ?
Ya un petit côté
dans cette anecdote, j'aime beaucoup ! -
@shanna oui, c'est une histoire bien émouvante. C'est vrai ! et quel joli geste de solidarité. On était loin de la sordide vérité finalement .
-
Ce qui me choque surtout c'est que le "vieil homme" de l'histoire avait 60 ans.
-
@mai-tai Oui, c'est super triste, il y en a eu des morts, et des jeunes !, avec cette saleté de virus...
-
Quand j'imagine les voisins qui se mettent d'accord en secret pour remettre leurs décos, et la surprise que ça a dû être pour Sara quand elle a vu les lumières dans sa rue, ça me serre le coeur. C'est finalement pas gigantesque comme geste, mais quand on a une grande peine ça fait vraiment chaud au coeur de voir que les gens ne s'en fichent pas.
-
@shanna oui enfin ce que je relevais c'était d'appeler un gars de 60 ans "vieil homme"
Mais oui ça aura vraiment touché tous les âges -
@mai-tai
ah oui, mais si j'ai employé ce terme, c'est parce que Biquette partait sur la mort d'un enfant, j'ai voulu pointer que c'était le contraire et après c'est resté comme ça ! (mais je te rejoins, 60 ans c'est pas un vieillard, loin de là !)
-
@shanna je vois ça dans un film, je pleure comme une madeleine !
-
Allez, on reste dans un mood positif pour cette énigme aussi !
La loterie
Aux États-Unis, il existe évidemment toutes sortes de loteries à diverses échelles. Celle qui nous occupe est une loterie de grande envergure, classique, qui fonctionne sur le principe suivant : le joueur dépense quelques dollars pour sélectionner 5 numéros entre 1 et 69 + 1 numéro complémentaire entre 1 et 26.
Il faut qu'au moins 3 des numéros choisis par un joueur sortent au tirage pour qu'il gagne une somme d'argent.
Bien évidemment, c'est la maison qui gagne hein : la probabilité d'obtenir 5 numéros corrects sur les 6 boules tirées est infime, c'est de l'ordre d'une chance sur 3 millions !Et pourtant… Un beau matin, les organisateurs de cette loterie ont transpiré leur race. Le tirage du jour était tout à fait classique, et alors qu'ils s'attendaient comme d'habitude à ce qu'il y ait environ 4 gagnants sur tout le pays ayant obtenu 5 bons numéros, il n'y eut pas 4 gagnants non, ni 10, ni 30… mais plus de 100 !!!
Autant de gagnants (chacun devant recevoir entre 100 000 et 500 000 $), c'était une aberration, du domaine de l'impossible…
Alors bien sûr, les organisateurs ont immédiatement pensé à une fraude. Mais ça n'en était pas une.
Que s'est-il passé ? -
-
@kachina Elle est pas hilarante, mais disons... cocasse.
-
@shanna ça me va très bien
-
@shanna allez je me lance. C'est pê n'importe'nawak . Ils ont joué en ligne et fait des pronostics ensemble.
-
@kachina Nope, les joueurs ne se connaissaient pas entre eux, et ne se sont pas contactés ni mis d'accord pour jouer les mêmes nombres.
-
@shanna ils étaient tous patriotes et avaient choisi pour numéros des dates de l'histoire américaine ?
-
@mai-tai Nope, les nombres n'étaient pas des dates.
Ni des coordonnées géographiques, ni une suite mathématique logique. -
@shanna ils ont mis en commun leurs mises mais sans se connaître ?