@Lecteur Voici la liste des livres du mois !
Un monde impitoyable de Martha Grimes – choix de @laetie1804
Grande maison d'édition américaine, Mackenzie-Haack s'apprête à ajouter un auteur à succès, Paul Giverney, à sa prestigieuse écurie. Mais, pour prix de son transfert, ce dernier impose une condition : que son nouvel éditeur se débarrasse de Ned Isaly, un romancier plusieurs fois primé, de ceux qui ont permis à la maison de forger sa réputation.
Chercher un prétexte pour mettre un terme au contrat d'Isaly semble être la solution. Mais le PDG de Mackenzie-Haack paraît déterminé à aller plus loin. Jusqu’où ?
Le petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry – choix de @Hornet
"Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : - S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! - Hein ! - Dessine-moi un mouton... J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement."
Œuvre poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.
Le joueur d’échecs de Stefan Zweig – choix de @Noodle
Sur un paquebot voyageant de New York à Buenos Aires, se rencontrent deux joueurs d’échecs que tout sépare : le champion du monde en titre, d’origine modeste et tacticien redoutable, et un aristocrate autrichien qui n’a pu pratiquer le jeu que mentalement... Le récit vous révèlera pourquoi !
Pour en savoir plus, l’avis de Noodle et des autres membres, c’est ici sur le topic du livre.
Quand la nuit devient jour de Sophie Jomain - choix de @LeaPierce
« On m'a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m'enfonce une épine dans le pied, décrire l'échauffement d'une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j'ai trop mangé, de l'élancement lancinant d'une carie, mais je suis incapable d'expliquer ce qui me ronge de l'intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression. Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n'est en mesure de m'aider. Dieu, la science, la médecine, même l'amour des miens a échoué. Ils m'ont perdue. Sans doute depuis le début.
J'ai vingt-neuf ans, je m'appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois. Le 6 avril 2016.»
L’avis de Léa : C'est un roman qui aborde des sujets difficiles tels que la dépression et l'euthanasie assistée. C'est un choix osé qui clairement ne plaira pas à tout le monde. Il est dur, poignant et on s'attache à Camille malgré sa décision d'en finir parce qu'elle n'en voit plus le bout. Parfois, on aimerait la secouer et lui dire que ça va aller mais on sait bien que ça n'est jamais aussi simple que ça. Un livre qui ne laisse pas indifférent.
Swap d’Antony Moore – Choix de Mai Tai
Un simple échange entre enfants. Pas un timbre-poste, ni un jouet, ni un autocollant. Une BD, échangée contre un banal tuyau en plastique. Un acte anodin au départ. Mais avec le temps, le Superman numéro un a pris une immense valeur. Et Harvey, devenu libraire, de bandes dessinées justement, ne rêve que de le récupérer. C'est même une obsession, le seul but de sa vie d'adolescent attardé : retrouver ce comic rarissime... Mais après toutes ces années d'attente, son scénario longuement mûri va dérailler, et il se retrouvera pris dans un imbroglio incroyable.
Le talon de fer de Jack London - choix de @Egon
Tout à la fois histoire d’amour, récit d’aventures apocalyptiques et roman d’anticipation politique, salué par Trotski, apprécié de Lénine et célébré par Anatole France, Le Talon de fer annonçait dès 1908 une dictature d’un genre nouveau.
La narratrice en fuite, fille de bonne famille que rien ne prédisposait à la colère, raconte sa rencontre avec l’homme qui devait devenir son mari, sa disparition, et ce qu’il advint dans un monde « civilisé » de leurs formidables rêves à vouloir changer l’ordre des choses…