@Koursk Il était tard quand j'ai lu le message alors chut. C'étaient les plus beaux c'est pour ça ? °_°
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@Kaa Alors déjà Egon est hors course, elle patine dans le verglas. Mais sa participation mérite un pin's.
Quand à toi jeune hirondelle tu es en zone très brûlante.
Mais je ne suis pas surpris.
Donne un peu plus de détails et tu remporte un package pour être aussi pacifiste que Chamberlain.Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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@Kaa Ha oui non mais la barre est assez haute là, t'es pas loin du record de Sotomayor mais comme tu connais bien les méandres de cette époque je suis exigeant.
Pour le pin's je te fais miroiter le collector du Miel et les Abeilles si + de détails.Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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Quand j'avais onze ans, Mémé, ma soeur et moi sommes allés manger chez une amie de ma grand-mère. Son mari était décédé en 1945 à Bergen-Belsen (camp de concentration où mourut Anne Franck quelques semaines plus tard). L'une des filles de la copine à Mémé avait épousé... un allemand. Ancien soldat de l'Armée Allemande (comme tous les allemands !). Donc, Mémé me précisa avant d'arriver chez la copine (où sa fille et son gendre allaient déjeuner avec nous) : "Surtout, ne parlez pas d'Hitler devant Helmut !".
C'était en 1971.Liberté - Egalité - Fraternité... tout simplement.
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@jean Ha... Hm.. En plus Bergen-Belsen c'était vraiment "quelque chose" en 1945.
A partir de janvier et l'avance des alliés ce fut le comptoir allemand ou tout les transfuges des autres camps arrivaient en masse. Cannibalisme et compagnie en tête de gondole..Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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Etant lorraine,je t’apporte qq précisions;Vu que les allemands avaient gagné la guerre en 1870,ils avaient occupé toute l'Alsace,ainsi que la Moselle en Lorraine.........
Et puis,qd on a gagné la guerre en 1918,on a repris ces territoires ,redevenus français.
Sauf qu'en 1940,les allemands avaient à peine passé la frontière,qu'ils reprenaient Alsace et Moselle,redevenus allemands!
Et ,très civilement,ils ont déclaré que tous ceux qui étaient nés avant 1918,étaient considérés comme allemands,tandis que les autres étaient des français qu'on allait expulser sans attendre!
Et il faut imaginer la situation du couple,elle née en 1910 ,en Moselle,lui né en 1906,en Lorraine,mais pas annexée......Lui était expulsé mais pas elle...........
Situation vécue par mes gd-parents!
La suite de l'histoire du gd-père,elle est sur le net.......
tu tapes "espoir français"........ -
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Une anecdote insolite particulièrement "What the Fuck".
Le contexte:
Nous sommes en avril 1945.
Tonton et son Reich millénaire sont dans la panade jusqu'à la raie. L'encerclement est réalisé, à l'Ouest les américains/britanniques et à l'Est les fous furieux qui nous viennent de la douce Russie.
Berlin est le dernier bastion ou s'opère les projets de résistance, le mouvement des troupes et le centre névralgique de ce qu'il reste de l'état-major allemand et des dignitaires nazis c'est à dire pas grand monde.
Les rats quittent le navire peu à peu.
Tous? Pas complètement.
Tonton est planqué dans son bunker sous sa chancellerie avec sa petite équipe de supporters.Les russes sont à quelques kilomètres du bunker mais tonton continue à l'aide d'une carte militaire de donner des ordres à des unités fictives qui n'existent que sur le papier.
Le contact avec la réalité est particulier car dans le même temps à côté de la petite salle de conférence du bunker se joue une situation pour le moins insolite et complètement barré.
Les quelques membres de l'OKH (le commandement suprême de l'armée de terre allemande) ne disposent plus de communication téléphonique régulière pour se tenir au courant de l'évolution du conflit qui se joue à quelques centaines de mètres d'eux.
Enterré dans leur bunker et dans l'impossibilité de joindre l'OKW (commandement suprême des forces armées) la caste militaire qui jouxte la petite chambre d'Adolphe qui est en train de se faire péter le bide en mangeant un sandwich végan réalise l'impensable.
Ils se saisissent d'un bottin téléphonique de Berlin et se décident à téléphoner au hasard dans les domiciles de Berlin pour se renseigner sur l'avancement de l'offensive russe..
"Excusez-moi madame pour le dérangement. Avez-vous vu les russes récemment?"
"Oui, il y a une demi-heure j'en ai vu 4. Ils avaient l'air énervés"
"Merci, bonne journée. Bisous"Ainsi donc à la toute fin de la guerre, dans ce bunker maudit, pendant qu'Hitler déplaçait des petits pions sur une carte militaire comme s'il jouait au Cluedo, ses propres généraux et aides de camps étaient en train de téléphoner aux citadins (es) de Berlin à quelques mètres d'eux pour connaître la réalité du champ de bataille.
Le rêve et la réalité se côtoyaient.
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@Koursk J'en avais entendu parler mais la façon dont tu en parle est vraiment poilante , j'ai lu et relu !
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George Duckson , le " lion " du 17ème , un Gabonais dans l'insurrection de Paris :
Georges Dukson, connu sous le nom de Lion noir du XVIIe, né en 1922 et mort en 1944, est un partisan des Forces françaises de l'intérieur d'origine gabonaise qui s'est illustré par sa bravoure au combat et qui est particulièrement connu pour avoir défilé au côté du Général de Gaulle lors de la libération de Paris. Persona non grata, il est finalement écarté du cortège non sans soulever des questions autour de son personnage. De retour à la vie civile, il commet des exactions qui mènent à son arrestation. Tentant de s'évader, il est abattu d'une balle et succombe à ses blessures en 1944.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Dukson
Il n'est pas rare qu'on le voit dans bon nombre de documentaires sur l'insurrection de Paris où il est blessé :
Il avait " parié " avec ses camarades de défiler aux côtés des " Grands" tels que De Gaulle mais il s'est vite fait dégager du cortège :
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L'affaire du Faux Soir en mode Troll / Flood / Forum 18 25 de la Resistance Belge :
Made in Wiki mais l'histoire me fait bien marrer :
Le faux Soir est un faux numéro du journal Le Soir publié le 9 novembre 1943 par le Front de l'indépendance, une organisation de la résistance belge. Utilisant contre l'occupant nazi l'arme de l'humour et de la dérision, le faux Soir fut, outre un acte de résistance qui coûta la vie à certains de ses acteurs, une illustration de l'esprit de dérision belge et de la zwanze bruxelloise.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Soir avait cessé de paraître le 18 mai 1940 quelques jours après l’invasion allemande, mais fut relancé par des journalistes collaborateurs comme Horace Van Offel et Raymond De Becker avec l’aval de l’occupant allemand. L'auteur le plus notoire à publier dans ce qui sera connu comme le Soir volé (surnom donné par les opposants à la Collaboration) est sans doute Hergé, avec L'Étoile mystérieuse. Malgré son aspect propagandiste, Le Soir volé avait un tirage confortable de 300 000 exemplaires (à comparer à un peu plus de 90 000 actuellement).
Le Front de l'indépendance, ou « F.I. », est un mouvement de résistance belge fondé en mars 1941 par un communiste, le docteur Albert Marteaux, l'abbé André Roland et Fernand Demany, dont le but était de réunir les Belges résistants de toutes opinions et tendances. À la fin de la guerre, le comité national du F.I. réunirait des représentants d'un grand nombre d'organisations résistantes telles que l'Armée belge des partisans, les milices patriotiques, Wallonie indépendante, le Rassemblement national de la jeunesse, ainsi que les principaux partis et syndicats du pays.
Grâce à ces diverses organisations, le F.I. met en place des opérations de sabotage, des chaînes d'évasion, un service de faux documents et diffuse deux-cent-cinquante publications clandestines différentes.
L'idée du faux Soir vient à Marc Aubrion le 19 octobre 1943 alors qu'il rédige un article en prévision du 11 novembre 1943. Dès le lendemain, il expose son idée à René Noël, chef de la section presse du F.I. Brabant et Hainaut : éditer et distribuer un faux Soir le 11 novembre 1943, c'est-à-dire à l'occasion du 25e anniversaire de la défaite allemande de la première Guerre mondiale.
Noël est enthousiaste, et avec Aubrion, il met rapidement en place les éléments qui vont permettre de réaliser ce tour de force en 21 jours. Tout d'abord, la date de publication est fixée au 9 novembre 1943. En effet, le 10 novembre, veille du 11, est un mercredi, jour où le Soir est publié sur quatre pages. La difficulté d'imprimer un seul feuillet paraît suffisante et la parution du faux Soir est donc avancée d'un jour.
Les difficultés ne manquent pas en effet. Tout d'abord, Aubrion et Noël se rendent rapidement compte du fait que le projet va bien au-delà de leur estimation initiale de quelques centaines de journaux. On décide de limiter la distribution à cent exemplaires par vendeur de journaux ou kiosque, en ajoutant au paquet de journaux un bandeau expliquant le faible nombre par une panne des rotatives du Soir. Pourtant, même cette distribution limitée suppose, si on veut couvrir raisonnablement Bruxelles, d'utiliser cinquante kiosques, et donc l'impression de 5 000 exemplaires.
À la difficulté d'imprimer le journal, ce qui suppose notamment l'acquisition du papier grand format quasi introuvable à imprimer sur une rotative qui sont toutes surveillées, s'ajoute donc celle de le distribuer au nez et à la barbe de l'occupant en court-circuitant la distribution normale du Soir volé.
Rapidement, le premier projet, qui était de faire de ce faux Soir une feuille de contre-propagande, devient une blague. Ce faux Soir devra être un sommet de zwanze, l'humour bruxellois, qui devra faire rire la capitale, la Belgique et l'Europe résistante. Tandis que les articles et le journal se rédigent, les problèmes matériels se résolvent à une vitesse qui ne peut s'expliquer que par l'enthousiasme que le projet soulève.
Grâce à Théo Mullier, un membre du F.I. qui travaille au Soir, les résistants auront accès au flan avec l'en-tête du journal et à la liste des libraires desservis directement par le Soir (avec heure de passage de la livraison et nombre de quotidiens remis).
Pierre Ballancourt, un linotypiste qui compose des journaux et tracts du F.I., met Aubrion en contact avec son ancien employeur, Ferdinand Wellens, un imprimeur qui pourrait mettre des rotatives à leur disposition. La chance veut que Wellens soit lui-même un résistant, qui imprime déjà pour le F.I. Il mettra à la disposition du projet non seulement le papier nécessaire et ses ateliers pour les linotypistes, mais aussi, après réflexion, ses rotatives, le tout au prix coûtant de 1 franc par exemplaire imprimé.
Dès lors, les 5 000 exemplaires ne sont plus un rêve, et en fait, on décide d'imprimer 50 000 exemplaires : 5 000 seront distribués dans le circuit normal, les autres par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le F.I.
Le plus délicat est d'assurer la distribution. L'une des raisons du choix du Soir est le fait que le journal est distribué dans l'après-midi, vers 16 heures. Souvent, les employés et ouvriers qui sortent du travail font la file devant les kiosques au moment où le livreur du Soir apporte la livraison, situation idéale pour écouler rapidement le faux Soir. La connaissance des heures de distribution permettra de déposer les 100 exemplaires à peu près au bon moment. Pour permettre la vente des 100 exemplaires, divers scénarios sont mis en place pour retarder la distribution du Soir volé.
On demande aux Britanniques de survoler Bruxelles dans l'après-midi du 9, ce qui provoquerait une alerte qui retarderait l'impression du Soir volé. Cela aurait l'avantage de souligner le soutien que le F.I. reçoit des Anglais. Ceux-ci cependant ne répondent pas. On envisage alors le sabotage des camionnettes du Soir afin de désorganiser la distribution.
La réalisation :
Le 27 octobre 1943, l'ensemble des éléments du journal ont été rassemblés : le flan du titre, les articles, les photos, jusqu'à la bande dessinée, les annonces et la nécrologie, qui ont été rédigés par des participants enthousiastes.
Le week-end du 30 octobre au 1er novembre 1943, le journal se crée dans les ateliers de Wellens. Le linotypiste de Wellens s'appelle Julien Oorlinckx et il travaille tout le week-end.
La semaine qui suit, on organise le sabotage des camionnettes du Soir : vers 15 h 30, quelques jeunes partisans jetteront des produits incendiaires dans les camionnettes garées devant les bâtiments du Soir. Théo Mullier s'arrangera pour désorganiser la lutte contre le feu, l'ensemble devrait retarder suffisamment la distribution du Soir volé.
Les 6 et 7 novembre, le journal est imprimé sur les rotatives de Wellens. Les exemplaires sont soigneusement rognés afin d'en retirer les dentelures qui, telles des empreintes digitales, permettraient d'identifier la rotative. L'impression se poursuit pendant la nuit de dimanche au lundi et est terminée vers 3 h du matin le lundi 8 novembre.
La dernière ligne droite et la distribution
Le 8 novembre, les 5 000 exemplaires destinés à la distribution directe sont répartis dans trois points de distribution de la capitale : trois cafés d'où partiront des dizaines de volontaires qui iront en temps et heure déposer leur cent exemplaires dans les kiosques.Les nouvelles ne sont pourtant pas bonnes : Londres ne répond pas, et on n'est pas arrivé à contacter les partisans qui devaient organiser le sabotage des camionnettes. On improvise alors un sabotage avec quelques jeunes qui devaient participer à la distribution.
Le 9 novembre, vers 15h30, ceux-ci tentent de mettre le feu aux camionnettes. Mais un passant donne l'alerte : le sabotage est déjoué. À 16 heures, la distribution du faux Soir commence. Les paquets de 100 journaux, entourés d'une bande expliquant le petit nombre d'exemplaires, sont déposés dans les kiosques où les Bruxellois attendent leur journal. Rapidement les exemplaires s'écoulent sans incidents. Les clients s'éloignent, certains commencent à lire et s'arrêtent soudain, interdits. Après un coup d'œil autour d'eux, ils plient le journal et s'éloignent, incrédules et pressés de lire la suite. Dans certains tramways, à la grande joie mais aussi la grande inquiétude des passagers, des lecteurs hilares lisent des extraits à haute voix. Tout le monde se précipite pour acquérir son numéro, tandis que le véritable livreur du Soir se présente au kiosque, à la grande incrédulité du vendeur. Certains vendeurs, apeurés, arrêtent de vendre le faux Soir. D'autres proposent à leurs acheteurs de choisir entre le vrai et le faux.
Les suites :
Le lendemain, 10 novembre, la R.A.F. exécuta, avec un jour de retard, le survol demandé sur Bruxelles.
Dans les jours qui suivront, le faux Soir fera la joie de la Belgique. Les 45 000 exemplaires vendus par le F.I. se vendront comme des petits pains. Certains exemplaires se négocieront jusque 1 500 ou 2 000 francs.
10 000 exemplaires seront distribués dans toute l'Europe grâce au docteur Marteau, délégué du F.I. à Londres. Le journal est reproduit en facsimilé et fait rire toute l'Europe.
Chez l'Occupant et les collaborateurs, la réaction est tout autre. La Gestapo, chargée de l'enquête, finit par identifier la rotative. Le 25 février 1944, l'imprimeur Ferdinand Wellens, le complice au sein du Soir volé, Théo Mullier, le linotypiste Julien Oorlinckx et le rotativiste Henri Vandevelde sont tous arrêtés. Wellens et Mullier meurent en déportation. Aubrion est arrêté quelque temps plus tard. Il est condamné à mort mais il voit sa peine commuée en quinze ans d'emprisonnement. En tout une quinzaine de personnes sont arrêtéesN 1 et condamnées à des peines allant de quatre mois (pour distribution) à cinq ans.
L'exploit valut au F.I., outre la reconnaissance du peuple belge, celle de Londres sous la forme d'un budget de 347 000 francs, à l'heure où l'argent de Londres était rare.
Si le faux Soir fut un gigantesque éclat de rire, une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs.
L'affaire du faux Soir inspira directement l'opération du faux Nouvelliste menée par la Résistance française à Lyon le 31 décembre 1943.
Extraits du faux Soir ;
Même si le faux Soir fut un acte de résistance, il fut aussi une formidable blague.
Première page :
La surprise de la une tient dans le fait qu'il y a deux photos, alors que le Soir volé n'avait d'ordinaire qu'une photo. La première, dans le coin supérieur gauche, présente des bombardiers en piqué sous le titre « en pleine action ». Un rapide examen révèle l'incroyable: les cocardes des bombardiers sont des étoiles. En bas à droite, une seconde photo montre le Führer les bras sur la poitrine et les yeux aux ciel sous le texte « Das habe ich… ».
Le mystère des deux photos est élucidé dans une note qui explique :
« Notre metteur en page a commis une erreur. Les deux photos séparées ne devaient en faire qu'une. M. Hitler, entendant vrombir au-dessus de lui les forteresses volantes, est manifestement pris d'épouvante. Notre reporter l'a saisi au moment précis où il reprend pour son compte les paroles du Kaiser, « Das habe ich nicht gewollt » (Je n'ai pas voulu cela) ».
Pour le surplus, les titres de cette première page, de même que le reste du journal, ont l'air anodin à première vue. « Stratégie efficace » par exemple, où l'auteur s'ingénie à imiter la prose tarabiscotée de Maurice-George Olivier, journaliste collabo qui répercute auprès du bon peuple les communiqués de la propaganda :« On ne dissimule pas à Berlin, où le calme apparent voile une certaine anxiété non dénuée de quelque vague espoir que les opérations de l'Est sont entrées — ou vont entrer prochainement selon l'angle où l'on envisage la situation — dans une phase nouvelle qui ne se différenciera guère de la précédente en dépit de certains changements. […] On peut dire, sans crainte d'être démenti même par la propagande de Moscou, que la campagne d'hiver fait suite à la campagne d'été, grâce à la campagne d'automne. […] Si bien que le déroulement de ces trois campagnes dans l'ordre montre que l'état-major allemand n'a perdu à aucun moment le contrôle sur la succession des saisons, élément dont l'importance ne saurait être sous-estimée. On sait aussi que le Haut Commandement allemand accompagne ses rares commentaires de réserves verbales d'autant plus nombreuses que ses réserves militaires sont plus réduites.
[…] À la tactique des flots, à la retraite en hérisson, à la résistance en porc-épic a succédé la défense élastique. Le succès de celle-ci ne doit plus être mis en relief ; outre qu'elle apporte le plus éclatant démenti à l'affirmation mensongère que le Reich manque de caoutchouc, elle démontre aux moins clairvoyants combien peu intellectuellement évoluée demeure la conception que Staline et ses généraux se font de la guerre moderne. À la défense élastique, ils n'ont réussi à opposer jusqu'ici que l'attaque sans trêve et sans répit. Il faut avouer que cette manière de conduire la guerre, si elle entraine des avantages substantiels, est d'une monotonie désespérante pour tout critique militaire digne de ce nom. On comprend difficilement […] que l'état-major des soviets persiste à s'accrocher aux troupes allemandes qui décrochent. Cette obstination aveugle pourrait avoir des conséquences que seuls les bons observateurs commencent à apercevoir. »
Autre article notable en première page, le communiqué allemand :« Sur le front de l'Est, en dépit des changements notables, la situation reste inchangée. Dans le triangle en forme de trapèze Krementchoug-Odessa-Dniepopetrovsk-Mélitopol, les tentatives de percée de l'ennemi ont été partout couronnées de succès sauf aux endroits du front où, nos soldats se rendant en masse, ont, par cette habile manœuvre, entravé les progrès des soviets. Dans le cadre d'une défense élastique colossale, toutes les villes ont été évacuées nuitamment et sur la pointe des pieds. […]
Dans les autres secteurs du front, l'armée allemande continue à enregistrer de considérable triomphes défensifs. En huit jours, les Soviets ont perdu deux fois plus d'hommes et de matériel qu'ils n'en avaient engagé dans les opérations. […]
Dans la nuit du 8 au 9 novembre, un avion de combat allemand de type « Représailles » a réussi à apercevoir les côtes de l'Angleterre, tandis qu'un nombre considérable de bombardiers lourds anglo-américains ont exécuté des attaques massives sur les villes allemandes, galvanisant une fois de plus notre industrie de guerre et le moral de nos populations. »
Enfin, sous le titre de la Semaine internationale ; sous le sous-titre Du décrochage à la victoire défensive, le faux Soir enfonce le clou en affirmant que :« Ce qui intéresse le haut commandement allemand, ce n'est ni le Kremlin, ni les isbas bolcheviques, ni le centre inaccessible de Piccadilly Circus…, la Wehrmacht a remporté au cours des douze derniers mois la victoire défensive la plus éclatante que l'histoire ait jamais enregistré. »
Deuxième page :
À posteriori, un des titres de cette seconde page frappe le lecteur moderne : « Les sanglots longs ». Sous ce titre prémonitoire, qui semble préfigurer le débarquement du 6 juin 1944, un collaborateur du Soir volé est pastiché : « je marche du pas lourds des collaborateurs craintifs, qui rimaillent chaque jour à raison de dix pfennigs l'alexandrin. »
Les petites annonces ne sont pas en reste, de même que la nécrologie ou les publicités, chaque paragraphe est une farce qui se réfère à l'un ou l'autre collaborateur connu, au gouvernement belge en exil qui prépare son retour, à la libération du pays.
Sources :
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De part mes activités de reconstitutions photos et dossier , j'ai fais la connaissance il y a peu d'un sympathique collectionneur polonais qui m'a fait part d'une petite histoire inédite comme il en existe des milliers en ce qui concerne l'histoire .
Il m'a fait connaitre l'épopée d'August Agbala :
August Agbala était un jazzman du Nigéria....durant la seconde guerre mondiale il s'est retrouvé à combattre aux côtés des insurgés Polonais de Varsovie en 1944 !
Cette histoire prouve encore une fois que l'on en apprend tous les jours et que décidement cette seconde guerre mondiale n'arrêtera jamais de surprendre
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@Django-Retroman Dans le rayon dinguerie et diplomatie politique si je te dis que la dernière nation qui a maintenu son représentant/ambassadeur dans la chancellerie du Reich en 1945 sont les Thailandais tu y crois?
Les insolites ne manqueront jamais.
Les siècles peuvent continuer on apprendra toujours.
Bientôt des archives russes supplémentaires vont s'ouvrir et nous tomberons des nues..Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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L'histoire un peu folle du Schindler britannique mérite quelques lignes.
J'appelle à la barre Sir Nicholas Winton.Si je dis pas de conneries, ce grand monsieur était vendeur de plan d'épargne logement à Londres dans les années 30.
Bon il en vendait pas des caisses car les effets de la crise de 1929 étaient encore assez violents mais en tout cas il avait assez de tunes pour partir en Suisse prendre un télésiège et faire du ski alpin. C'est cool pour lui.Mais au dernier moment un pote le contacte vers la fin de 1938. Sauf qu'en 38 y avait pas encore WhatsApp du coup sa lettre a mise quelques semaines pour atterrir dans les mains de notre gentil Nicholas.
Concrètement son pote qui se promène en Tchécoslovaquie lui annonce que ça chauffe pour le peuple.
Tu m'étonnes, après l'annexion des Sudètes dans le dernier trimestre 1938, j'aime autant vous dire que les allemands ne sont pas là pour récolter du miel. Prague est déjà sous les coups et les juifs commencent à sentir les effets de la fiesta terrible qui s'annonce.
Nicholas débarque en Tchéquie au lieu d'aller faire de la luge en Suisse et commence à aider son pote pour organiser des convois de trains pour sauver les juifs.
Le trajet Prague-Londres est plus intéressant pour les enfants juifs que le trajet Prague-Pologne et notre binôme sauve quasiment 700 enfants juifs des camps et d'une mort très probable.
Nicholas échoue à faire partir le 9éme convoi, l'étau nazi se resserre et il décide de rentrer à Londres pour gérer tout les gosses qui débarquent dans ce nouveau pays.
50 ans plus tard, sa femme découvre des papiers dans le grenier. Le parcours des enfants, leurs profils, les lettres de leurs parents restés dans l'enfer de Prague ou polonais etc.
Il n'a jamais rien dit à sa femme ou à ses propres gamins mais sa famille contacte la BBC en 1988 pour leur dire "hey bande de zouaves, notre mari/papa c'était pas un ducon la joie pendant la guerre"
La BBC invite Nicholas à son émission avec du public dans la salle en prétextant un truc bidon genre un appel à témoin sur la sale période des années 40 et notre vieux Nicholas débarque en mode ghetto ne se doutant de rien.
Et là, stupeur, la nana qui est installé à côté de lui est l'une des enfants juifs qui a été sauvé en 1939 par Nicholas. Un beau moment émotion surpassé quelques instants plus tard quand la présentatrice de l'émission, la Denise Fabre de la BBC demande si dans le public quelqu'un d'autre a été sauvé par les convois de l'espoir de Nicholas Winton.
Et plusieurs centaines de personnes dans la salle de la BBC se lève.
50 ans plus tard, les enfants sont tous réunis pour dire merci à Nicholas.Well done mon pote.
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@Koursk Merci Koursk, l'Histoire avec toi c'est des macarons Ladurée
Et quel grand personnage, impressionnant
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@Delnis Ho bah ça c'est gentil..
Merci mon petit chaton.
️Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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Déclencher la guerre mondiale c'est mal.
L'impréparation pour allez faire les zouaves contre la Russie c'est pire.Les allemands se mettent à bombarder la gueule des russes en juin 1941.
Quasi tous assuré qu'ils sont de mettre un terme à cette campagne en 3 ou 4 mois certains tirent la sonnette d'alarme quand arrive l'hiver russe et que les allemands piétinent devant Moscou.
Un soldat allemand le 16 décembre 1941: "Il fait un peu froid"
Bah oui mon con.
-30 degrés ça calme cinq minutes.
Les canons gèlent, l'huile de moteur se fige et les hommes sont quasiment en slip dans la neige.Les transports d'équipements d'hiver sont aux abonnés absents, l'écartèlement des rails soviétiques n'est pas le même qu'en Occident, les bouchons de ravitaillement s'étire sur plus de 500 kilomètres.
Les hommes demandent "des vêtements chauds".
Ils reçoivent des obus et des canons.En catastrophe, Joseph Goebbels, grand manitou supposé de la propagande et de l'endoctrinement des masses organise deux collectes.
L'une bien connue et suffisamment référencé donne son nom à la "Collecte d'hiver" qui a permis de récolter auprès des civils allemands plus de 67 millions de pulls et de vêtements chauds (estimation du ministère de la propagande - chiffre à revoir à la baisse) soit presque 1 pull pour un habitant au pays.
Certes les gens se prenaient des coups de bâtons dans la tronche s'ils n'obtempéraient pas mais le chiffre reste ahurissant.
Mais une 2éme collecte insolite a eu lieu en parallèle.
Folle et particulièrement démonstrative quand à l'organisation bordélique du "Reich millénaire"
Info : En Russie pendant l'hiver dés fois ça neige.
Et quand ça neige, pour se mouvoir convenablement de temps en temps on met des skis.
Les russes possèdent des unités en ski qui font un véritable massacre dans les rangs allemands. Comme les finlandais auparavant.
En face les allemands sont en slip sur des chars embourbés.
Le commandement militaire n'anticipe pas à temps et réclame des millions de ski en urgence.L'ami Goebbels interdit aux civils de skier, annule les compétitions sportives qui nécessitent une paire de skis et lance son appel émouvant pour la patrie.
Résultat: 2 millions de skis récoltés grâce aux civils.Si un civil allemand se fait balancer par l'un de ses voisins avec une luge ou un bâton de ski dans son grenier c'est direction thalasso en camp de concentration.
L'Allemagne en est là. Et nous ne sommes qu'en décembre 1941.La finalité de cette opération méconnue c'est que le commandement militaire déclara après coup:
"Euh en fait on a réfléchi on a besoin uniquement de 400 000 paire de skis, pas besoin de 2/3 millions, on s'en fou"
Et une semaine plus tard, pendant que Joseph Goebbels ré-orienta les quelques 1.5
millions de paire de skis un peu au pif en ouvrant l'annuaire, le commandement militaire s'aperçut que ces 400 000 paires de skis étaient bien évidemment des skis alpins, autrement dit, adaptés à la descente.Et non de skis de fond utilisés pour la guerre en hiver.
Les Allemands continuaient donc de se faire tirer comme des lapins par des snipers russes sur des skis adaptés.
L'impréparation était criante.
Le début des emmerdes n'allait pas tarder.Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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@Koursk
Hitler écrasa l'Europe de l'ouest en appliquant la doctrine stratégique des divisions blindées théorisées par un certain général de Gaulle et en appliquant la tactique de frappe fulgurante d'un certain Napoléon. Mais s'il avait lu un peu plus, genre la campagne de Russie, il n'aurait pas commis la même erreur: l'excès de confiance, l'euphorie des victoires.Avec ton pseudo il faudra que tu nous racontes cette fameuse bataille qui saigna l'armée allemande.
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@Delnis Il faudrait que je trouve un angle "insolite" à la bataille de Koursk car je ne veux pas verser dans du "classique" barbant.
Mais pourquoi pas oui.Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
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