1967 - 123 min - Mark Robson
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Distribution
Barbara Parkins as Anne Welles
Patty Duke as Neely O'Hara
Sharon Tate as Jennifer North
Paul Burke as Lyon Burke
Tony Scotti as Tony Polar
Susan Hayward as Helen Lawson
Martin Milner as Mel Anderson
Charles Drake as Kevin Gillmore
Alexander Davion as Ted Casablanca
le début: 3 jeunes femmes nous plongent dans les dessous d'Hollywood, de rêves en désillusions, et de pilules et dépression en route vers l'enfer.
mon avis
Voila un film que sans Tarantino je n'aurais jamais vu, continuant cet Hommage à Sharon tate, j'ai donc visionné ce film de Mark Roson (Von Ryan's Express, Earthquake(Tremblement de terre)), adaptation d'une nouvelle de 1966. Nous voilà donc à l'émergence de la carrière de Sharon qui aura un Golden Globe en 1968, révélation féminine de l'année. C'est de ce film dont Margot parle avec la caissière du cinéma dans le Tarantino.
Ho ce film n'a rien d'exceptionnel, sauf qu'il tire au vitriol sur le le système terrible de la starification, ascension, brillance et extinction des étoiles éphémères d'Hollywood. Comme dans "a star is born" on comprend ce que signifie show business où des hommes sans scrupules gèrent les actrices comme on le ferait d'une écurie de chevaux de courses. Le film qui s'en rapproche le plus c'est "Mulholland drive" ou tous ceux qui parlent de la pression effroyable du "système" pour avoir du succès et surtout pour le garder.
Anne la sagesse, ou presque
Et Les poupées en questions ne sont pas nos 3 damoiselles, mais les pilules d'amphétamine généreusement fournies par les producteurs pour survolter leurs pouliches, immédiatement on pense à Johnny Cash ("Walk the line") , Elvis, Michael Jackson, Whitney Houston, ... Ne nous voilons pas la face, nous consommons et jetons ces "produits" mais pour eux c'est un désastre dans lequel ils ne sont finalement jamais heureux. Au chômage et en quête de premiers rôles à leur arrivée à Hollywood, puis sous pilules (dolls) pendant leur période de succès, puis en dépression ou mort ou détruit quand brutalement tout s'éteint... C'est Rick Dalton dans le Tarantino interprété avec Brio par Di Caprio.
très vite les 3 jeunes femmes sont amies, Annie, secrétaire et hors système est la seule a garder son équilibre, malgré le comportement de mufle de son amour. Nealy, la star qui dévisse à cause des amphétamines et la superbe Jennifer (Sharon) qui d'ailleurs lâche "J'ai de la chance de n'avoir aucun talent" quand elle voit Nealy se transformer en malade mentale...
Une critique au vitriol donc et un film qui rapportera 10x la mise, un gros carton au box office, et qui nous replonge bien dans cette période des années 60 , exactement celle de "Once upon a time in Hollywood".
Tenir avec les Dolls
Les 3 actrices sont formidables, exploitées, manipulées par un système machiste qui les consomme sans état d'âme, c'est vraiment à gerber. Et Je pense que ça n'a guère changé depuis que ce 7e Art est devenu une machine à cash, en gros dès les années 20 - 25, les stars de l'époque s'appelait Greta Garbo, Louise Brooks, Clara Bow, ... et connurent certes la gloire, mais quid du Bonheur ?
Après "le bal des vampires" où elle rencontra l'amour (Polanski), elle éclata en pleine lumière avec ce dramatique "valley of Dolls", elle tournera ensuite avec Dean Martin dans sa série de film à succès "Matt Helm", le film qu'elle regarde dans le Tarantino, ce sera le sujet de l'épisode 3
Nealy en pleine addiction
Stay tuned
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