Le procès de l'affaire Mazan a débuté le 2 septembre et durera jusque fin décembre. Découvert en 2020, suite à des plaintes de plusieurs femmes, où l'accusé filmait sous les jupes des femmes. Les policiers vont à son domicile et découvre ainsi l'ampleur des crimes de Dominique Pélicot, qui vont bien plus loin qu'une caméra sous des jupes... Son ordinateur contient des vidéos explicites où sa femme se fait violer alors qu'elle est inconsciente, par pas moins de 92 hommes différents. Parmi eux, certains reviendront plusieurs fois, violée la femme toujours inconsciente.
La victime tombe des nues puisqu'elle apprend tout cela lors des aveux de son mari.
Par la suite, on découvre également des photos dénudées de leur fille aînée, ainsi que de leurs belles-filles.
La victime a souhaité que le procès ne soit pas un huis-clos pour que la honte change de camp et que tout le monde prenne conscience, que les accusés de viols dans cette histoire, sont des hommes qui n'ont rien de "fou", "malade", "taré" et autres... Qu'ils sont potentiellement nos frères, cousins, maris, voisins. Bref, n'importe qui, bien conscient de la connerie qu'il fait. Le profil de Dominique Pélicot a été soumis à des examens psychiatriques et révèle qu'il était tout à fait conscient de ce qu'il faisait et qu'il n'a aucune pathologie mentale.
51 accusés, dont un pour avoir également drogué sa femme de la même façon que Dominique Pélicot. Et d'autres étaient déjà connus pour violences conjugales ou viols.
Bref, l'affaire qui fait du bruit, parce qu'elle montre une société qui a appris aux hommes qu'ils avaient droit sur le corps de leur femme ou même de la femme tout court.
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