Les choses grotesques dans les films
-
@Peri a dit dans Les choses grotesques dans les films :
@Shanna tout à fait !
Et justement j'en profite pour poster cette image tirée du film "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", depeignant la scène de crime du meurtre de Marvin Acmé, où certains détails peuvent interpeler :3- Comment diable ont ils pu retirer le corps avant le coffre-fort ? Certes l'opération est sans-doute possible avec la tête du malheureux réduite en purée. Sauf qu'il n'y a pas une goutte de sang par-terre.
C'est peut-être comme dans la série "les envahisseurs", le corps disparait en fumée :
-
je sais pas si ça a déjà été mentionné ou si vous connaissez mais il existe une encyclopédie de tout ces outils narratifs qui existent dans les univers fictifs et qui obéissent à leurs logiques mais pas à la notre
le site est en anglais par contre, et faut avoir beaucoup de temps devant soi (on passe facilement plusieurs heures dessus) et accepter de voir sa féérie brisée (j'ai découvert certains trucs que je soupçonnais même pas et je peux plus voir les films de la même façon maintenant)
-
@soudnouss Bon sang, mais c'est une veritable mine d'or, ce site. Merci beaucoup !
Va falloir que je me surveille pour ne pas y passer des heures, en effet. C'est pourquoi je me contenterai du peu que j'y ai glané ce soir :
Dans les films, c'est super facile d'utiliser un virus informatique.
En effet, nul besoin pour ça de justifier de compétences particulières en terme de code et de programmation, pas plus que d'aller passer des heures à analyser le système/serveur visé, en quête d'un début de faille à exploiter...
Non non, le héros/le vilain a toujours sous le coude le super-virus tout-prêt-clé-en-main sur lequel double-cliquer pour infecter salement et durablement tout système qui se présente (celui-ci étant forcement dépourvu de toute protection). -
@Peri Ce n'est pas totalement faux, il est connu que sur le darkweb des fabricants de malwares les mettent en vente.
Donc, en y mettant le prix, n'importe qui peut utiliser un de ces logiciels malveillants par quelques clics de souris. -
Les personnages qui avalent parfois des poignées de médicaments avec une demi-gorgée d'eau (!!)... avec le verre d'eau qui a bien entendu déjà atterri sur la table de nuit, voire au robinet du lavabo de la salle de bains
-
ou qui avalent une ou deux gélules avec un grand coup de tête en arrière pour bien montrer que le médoc est avalé.
genre comme ça :IRL si je fais ça, c'est fausse route direct !
je prends les gélules avec de l'eau et hop on avaleil n'y a que moi que cela choque de voir le grand coup de tête en arrière ?
-
@Biquette Par contre, on n'a toujours pas vu de prise de suppo
-
@Biquette non non moi aussi ça me perturbe à chaque fois
T'imagines si on faisait ça à table pour chaque bouchée avalée ? -
@Mai-Tai on passerait la soirée tous le nez en l'air !
-
-
@Shanna a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Trad grossière : "Si un personnage de film se fait tirer dessus à cet endroit, il se doit de le camoufler pendant un certain temps. Plus tard dans le film, il ouvrira sa chemise pour révéler une quantité alarmante de sang, geste immédiatement suivi par l'exclamation d'un autre personnage : 'tu es blessé !'"c'est tellement vrai, je crois avoir vu cette scène exacte 10 fois au bas mot
Autre cliché à associer à celui-ci.
Dans un film, toute personne se faisant tirer dessus, restera entre la vie et la mort tant que la balle n'aura pas été retirée. Dans les films, extraire la balle, c'est 95% de l'acte chirurgical.
En général, le plan montrant la balle extraite, puis jetée dans la fameuse petite coupelle qui fait "ping", est immédiatement suivi par le visage soulagé du chirurgien : "il/elle va s'en tirer". Et ce, peu importent les dégats ou infections causés par le maudit projectile.
Exemple dans Jurassic World Fallen Kingdom :
-
Je me suis souvenu d'une chose à propos du film "Nimitz, retour vers l'enfer"
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, en résumé, ce film de 1980 raconte que suite à un phénomène inconnu, le porte-avion US "Nimitz" se retrouve transporté dans le passé en 1941 à Pearl Harbour juste avant l'attaque japonaise.
Là où je trouve que c'est "grotesque" c'est qu'il y a une scène où les chasseurs modernes Grumman F-14 "Tomcat" affrontent des Mitsubishi A6M "Zero" de l'époque 1941.Naturellement, forts de leurs supériorité moderne, les américains remportent plusieurs victoires.
Saut que ... il faut savoir qu'un avion, quelque soit son type, a ce qu'on appelle une vitesse de décrochage, c'est à dire une vitesse minimum pour rester en vol.
Le Tomcat ne peut pas voler en-dessous de 240 km/h, sinon il tombe. Le Mitsubishi A6M "Zero" a une vitesse de décrochage de seulement 80 km/h.
Il aurait suffit, si ça c'était produit dans la réalité, que les avions japonais volent en dessous de 200 km/h pour empêcher les américains de leur tirer dessus !
C'est une donnée technique qui a manifestement échappé aux scénaristes. -
@Coyotito a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Il aurait suffit, si ça c'était produit dans la réalité, que les avions japonais volent en dessous de 200 km/h pour empêcher les américains de leur tirer dessus !
C'est une donnée technique qui a manifestement échappé aux scénaristes.Mais est ce que les pilotes japonais de l époque totalement déconcertés pas ses avions inconnus auraient pensé à ça ?
-
@icescream Dans l'univers fictif, tout est possible. Toutefois, le chasseur Zero japonais dépassait tout juste les 500 km/h en vitesse de pointe, un Tomcat atteint mach 2. En poursuite, le Tomcat est gagnant mais les manoeuvres d'évitement casse forcément la vitesse, un Tomcat aurait eu beaucoup de mal à le garder dans son viseur.
-
@icescream a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Mais est ce que les pilotes japonais de l époque totalement déconcertés pas ses avions inconnus auraient pensé à ça ?
Surtout pendant leur petite chaleur
@Coyotito a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Je me suis souvenu d'une chose à propos du film "Nimitz, retour vers l'enfer"
....................
Saut que ... il faut savoir qu'un avion, quelque soit son type, a ce qu'on appelle une vitesse de décrochage, c'est à dire une vitesse minimum pour rester en vol.
Le Tomcat ne peut pas voler en-dessous de 240 km/h, sinon il tombe. Le Mitsubishi A6M "Zero" a une vitesse de décrochage de seulement 80 km/h.
Il aurait suffit, si ça c'était produit dans la réalité, que les avions japonais volent en dessous de 200 km/h pour empêcher les américains de leur tirer dessus !Certes.
Mais pour l'effet visuel, et cinétique, peu importe, la fiction l'emporte sur la réalitéIls n'allaient pas leur envoyer des P41 tt de mm
-
@Cygoris Avec les radars et missiles de 1980, il aurait été facile de détecter les porte-avions japonais. Mais les scénaristes n'ont pas voulu prendre le risque de ré-écrire l'Histoire avec un grand H.
-
@Coyotito a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Je me suis souvenu d'une chose à propos du film "Nimitz, retour vers l'enfer"
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, en résumé, ce film de 1980 raconte que suite à un phénomène inconnu, le porte-avion US "Nimitz" se retrouve transporté dans le passé en 1941 à Pearl Harbour juste avant l'attaque japonaise.
Là où je trouve que c'est "grotesque" c'est qu'il y a une scène où les chasseurs modernes Grumman F-14 "Tomcat" affrontent des Mitsubishi A6M "Zero" de l'époque 1941.Naturellement, forts de leurs supériorité moderne, les américains remportent plusieurs victoires.
Saut que ... il faut savoir qu'un avion, quelque soit son type, a ce qu'on appelle une vitesse de décrochage, c'est à dire une vitesse minimum pour rester en vol.
Le Tomcat ne peut pas voler en-dessous de 240 km/h, sinon il tombe. Le Mitsubishi A6M "Zero" a une vitesse de décrochage de seulement 80 km/h.
Il aurait suffit, si ça c'était produit dans la réalité, que les avions japonais volent en dessous de 200 km/h pour empêcher les américains de leur tirer dessus !
C'est une donnée technique qui a manifestement échappé aux scénaristes.Bien vu, bravo.
Tiens, je profite qu'on en est à relever les incohérences cinématographiques autour du combat aérien -ainsi que du F-14 Tomcat- pour revenir sur la scène finale du film Top Gun Maverick...