Tout d'abord, je vous présente le premier film.
Réalisation: Paul Verhoeven
Scénario: Edward Neuimeier et Michael Miner
Musique: Basil Poledouris
Casting principal: Peter Weller, Nancy Allen, Ronny Cox, Kurtwood Smith, Miguel Ferrer
Genre: Science-fiction
Date de sortie: 17 juillet 1987
Synopsis tirée d'Allociné:
Détroit, dans le futur. Le problème de la délinquance se pose de façon permanente. D'un côté, Jones a mis au point une machine guerrière très sophistiquée, ED 209. De l'autre, Leon, un arriviste, a conçu Robocop, mi-homme, mi-robot. C'est lui qui l'emporte et Murphy, un jeune policier assassiné par des bandits, est utilisé pour donner forme et vie au Robocop. Il devient un tueur professionnel au service de la ville... En 1990, Irvin Kershner a réalisé "Robocop II" toujours avec Peter Weller, puis, en 1992, Fred Dekker a signé "Robocop III", cette fois avec Robert Burke dans le rôle-titre.
Mon avis: Verhoeven nous offre une vision futuriste et dystopique de la ville de Detroit, en proie aux gangs sanguinaires que même la Police locale est incapable d'enrayer malgré le soutien présumé de l'OCP, mégacorporation ambitieuse, corrompu, et dénuée de scrupules. Après une très violente rencontre qui blessa mortellement le policier Alex Murphy, cette même corporation en profite pour lui sauver la mise en faisant de lui le cobaye de leur expérience secrète. Ainsi naquit RoboCop, policier cybernétique à la pointe de la technologie et terreur des criminels. Son arrivée annonce l'espoir d'un retour de l'ordre et de la sécurité à Detroit.
Si l'on en croit Paul Verhoeven, la transition Alex Murphy-RoboCop peut être comparé à la mort et à la résurrection du Christ, et peut également être apparenté à un messie venue sauver la ville de sa destruction. Une interprétation qu'on peut sans doute bien deviné dès le début de service de RoboCop, qui enchaine alors victoire sur victoire.
Concernant les effets spéciaux, un grand bravo à l'équipe pour être capable de retranscrire l'ambiance violente, décadente, et gore du film lors des différentes scènes d'action, qui offre un caractère assez jouissif et dynamique au long-métrage.
Je soulignerai également la bonne présentation de l'univers de RoboCop via un journal télévisé fictif rapportant non seulement des news, mais aussi des publicités montrant divers inventions. Certaines apportent également un côté assez drôle et satirique en comparant Detroit à l'Amérique réelle.
Le casting de personnages et leurs acteurs sont performants et crédibles, avec mention spéciale pour le personnage de Clarence Bodicker, interprété par Kurtwood Smith. Celui-ci perdure comme l'un des meilleurs méchants de cinéma par son charisme et sa cruauté avéré, présentant une image parfaite d'un parrain du crime.
Pour tous les fans de science-fiction et de cyberpunk, ce film est pour vous !