Lola vers la mer
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Lola vers la mer est un film dramatique franco-belge de 2019.
Synopsis : Lola, jeune femme transgenre, est sur le point de se faire opérer. Alors qu'elle vit depuis deux ans dans un foyer à Bruxelles, la mort de sa mère la contraint à retrouver son père. Malgré tout ce qui les oppose, ils décident de faire ensemble le chemin vers le littoral pour disperser les cendres de la défunte conformément à ses souhaits...
Bande-annonce :
Mon avis : J'ai été le voir à sa sortie je crois. J'ai beaucoup aimé, c'est un film tranche de vie. Très beau, émouvant et puissant. Je l'ai trouvé juste.
Il est disponible sur Netflix apparemment.
Ca vous tente ou vous passez votre tour ?
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En fait je me demande si mon aversion pour ce genre de films n'est pas simplement une forme d'impatience cruelle. Parce que là par exemple, je vois le synopsis et la BA, et je suis capable d'écrire la fin sans aucun problème, avec toutes les nuances et toute la sensibilité possible. Ça ne dévalorise pas le produit, mais c'est un fait que le pourcentage de surprise potentielle ne dépasse pas les 2%.
C'est ça la scission entre les types de spectateurs j'ai l'impression, ceux qui veulent un truc réconfortant (et ya zéro jugement, c'est parfaitement sain et respectable), qui fait du bien, et ceux qui veulent être bousculés, quitte à ce que ça ne fasse pas que du bien. On se rencontre sur certaines oeuvres parfois, heureusement. -
@shanna Ah oui, en effet le potentiel surprise ici est de l'ordre de 0,01%.
C'est typique des films "tranches de vie", y a pas de surprise. C'est juste le pan de vie d'un humain, avec parfois, la minorité dont il fait partie et ce en quoi ça l'inclus/l'exclus de la société.
Après, je sais pas trop si je le mettrais dans les films réconfortants, parce qu'il est quand même difficile sous certains aspects. Et puis aussi tout dépend de la façon dont on souhaite être bousculé dans les films, y en a qui ont besoin de réflexion sur le monde, d'autres d'avoir peur, etc. Il existe plein de manières différentes de ressentir ce sentiment de bousculade (heureusement d'ailleurs).
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@leapierce Je disais "réconfortant" dans le sens où on sait exactement ce qu'on va voir (ça peut être un enfant mourant par ex, le thème n'est objectivement agréable pour personne, mais on ne risque pas d'être choqué quand on savait d'emblée que le film allait traiter de ça).
La bousculade, c'est quand par exemple on s'attendait à voir un film qui parle de fantômes dans une maison, et que soudain ya une thématique de viol qui intervient. Perso je n'aime pas du tout voir un viol, c'est une angoisse qui ne me fait pas plaisir, néanmoins je peux l'accepter au cinéma parce que c'est fictif et que j'aime bien être déstabilisée (au cinéma). -
@shanna Ok je comprends mieux ce que tu voulais dire par réconfortant/bousculade. La plupart du temps, j'aime autant l'un que l'autre bien que comme toi, il y a certaines choses avec lesquelles j'ai beaucoup de mal. (Ex : si soudainement ça parle esprit/fantôme alors que c'était pas l'idée du film, j'arrête le film)
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J'ai revu ce film et je l'ai trouvé encore plus émouvant que la première fois.
Benoit Magimel en père totalement perdu est magnifique.