Comment surmonter la dépression ?
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Je ne sais pas si tu amplifies tes émotions, mais ce qui est sûr c’est que tu as un vécu conséquent et que j’ai l’impression que tu as peur de retomber dedans. Ce qui est tout-à-fait normal et ce qui montre que tu es à l’écoute de toi-même.
Après tu dis manquer de confiance en toi mais d’un autre côté tu te maltraites en disant que tu te détestes quand tu es comme ça. Je comprends que ce ne soit pas évident, mais peut être qu’un des premiers pas vers la confiance en soi est d’écouter comment tu te parles et te traiter de la même manière dont tu traites les autres : avec amour et bienveillance.
Vu ton parcours, du moins le peu que tu nous dit, tu peux vraiment être fier de toi. Tu n’as pas envie de retomber dans ce que tu as connu (déjà pour sortir de la dépendance, c’est TRÈS dur), tu es donc à l’écoute de toi-même et ça montre que tu peux te faire confiance. Même si tu as peur de retomber (ce qui est normal vu l’enfer que tu as dû vivre), d’un autre côté tu cherches des solutions donc tu es prêt à évoluer davantage, à te remettre en question et tu comptes mettre en place des choses. C’est très positif ! Franchement bravo car ce n’est pas donné à tout le monde ! Et continues même si ce n’est pas facile. Tu as fais de sacrés pas pour en arriver là.
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@miliam encore merci pour le soutien sa fait du bien
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Bon un peux de nouvelles tout de même,
J ai fait de belle crise de panique peux de temps après mes derniers messages du coup j ai téléphoné au cmp qui m on transféré directement à l hôpital qui m on demandait de passer quand je pouvais pour pouvoir discuter et me proposer un traitement, se que j ai fait et eux aussi, donc depuis mardi 30 je suis sous traitement et sa va presque mieux, je dit presque car il y a de la fatigue, et sa ne m empêche pas d être complètement abasourdi et outré de cet illogique attitude car j en apprend encore des vertes et des pas mûre sur la gestion de cet ville et ces salariés.... Et leur mentalité qui ne cesse de me sortir par les trou de nez, je me demande quand même si dans le gouvernement il y a des services qui chasse les fraude et les abus.... Enfin bref je cherche un nouveau travail toujours pour la ville enfin une ville proche de chez moi et où je pourrais me rendre utile pour le public et dans une meilleure ambiance.La suite très prochainement je l'espère dans le prochain épisode
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@Calcifer courage...tu vas trouver et rebondir contente de te savoir mieux
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Bonjour,j'ai 21 ans et ça fait quelques années que je suis en dépression. J'ai consulté des psychologues mais mon état ne s'est pas amélioré, enfin juste de manière temporaire. J'ai une dépressiln chronique et le moindre problème me fait déprimé et j'ai des idées noires.Je suis vraiment perdue,je ne vois pas la lumière au bout du tunnel. La vie a perdu tout intérêt, rien ne me fais vibrer,rien ne me fais envie ,je suis fatiguée de tout et de la vie en générale. J'ai l'impression d'être dans un gouffre sans fin et je n'ai même pas la force de me battre pour en sortir. Je ressens un grand vide et je n'arrive pas à le combler,je suis vraiment à bout.Le plus pathétique c'est que je n'ai même pas assez de courage pour mettre fin à cette existence sans intérêt j'essaye de m'accrocher à la vie pourtant je suis fatiguée.S'il ya qui que ce soit qui a vécu la même chose et lis ce message,pourriez vous me dire comment vous vous êtes sortue et comment reprendre goût à la vie..
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La première des choses : identifier la source de ton mal-être.
Procédons par étapes.. -
salut balaka
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alors je suis pas psy et perso je suis quasi immunisé a la dépression. j'adore la vie même si on est dans un monde de fou.
donc comment te donner gout a la vie ? je crois beaucoup a l'action. si tu fais des choses tu as pas le temps de déprimer a mon avis. bien sur des choses qui te plaise. je vis beaucoup dans l'imaginaire ou tout est possible. je suis vieux et schizophrène et même respirer est difficile pour moi. mais j'ai appris a programmer et fais un jeu vidéo plus ou moins idéal a mes yeux. en gros 3 a 4 mois d'apprentissage et je sais pas tout faire mais sais faire ce qu'il faut.
après je pense aussi a rencontrer des gens même si on est tous décevant ça aide. les gens sont surprenant. la pareil dans l'action. dans un sport ou une association culturelle suivant tes centre d’intérêt
bon courage et dans l'espoir que cela te donne des pistes pour aller mieux
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Coucou Balaka,
J'ai fait un burn-out qui est devenu une dépression durant deux ans. Je ne pensais pas que j'en ferai une vu ma personnalité, comme quoi personne n'est immunisé contre la dépression, ça peut arriver à tout le monde. Ma dépression était sévère et pas chronique mais je peux comprendre tes ressentis. Parce que dans tous les cas, les symptômes et comment on vit les choses, ça se rejoint beaucoup. C'est dur de se lever le matin quand les autres ont une batterie (un peu comme une batterie de téléphone) à 90-100% tandis que toi, ta batterie est à 5% et tu dois faire avec toute la journée. Que tu n'as envie de rien mis-à-part rester dans ton lit. Même rester loin des autres fait du bien car rien qu'aller dans un magasin c'est une épreuve ou passer quelques soirées mais pas plus parce que c'est fatiguant. Surtout quand parfois t'as des gens qui ne comprennent pas alors là c'est pire.
Se concentrer rien que pour apprendre ses cours, c'est une épreuve. Je me souviens j'apprenais 20 minutes, je dormais plus d'une heure. Je pensais à la mort tous les jours surtout que j'habitais pas loin d'un canal alors je me disais un coup de volant et c'est fini. Je me flagellais en permanence. Mais y'a une petite voix, encore plus profonde que celle qui était méchante avec moi et ne me faisait pas avancer, faisait que je restais vivante et que je continuais à me battre.
Cette petite voix qui était vraiment toute petite, était à cheval sur mon traitement (antidépresseur) et mes séances chez ma psychologue. Ou était encore une petite lueur d'espoir. Que rien n'était perdu.
J'avais cette impression de ne jamais pouvoir m'en sortir et pourtant, je considère depuis novembre dernier que je m'en suis sortie. Je dirai, de par mon expérience (qui n'est pas une vérité générale) que ce qui m'a aidé à m'en sortir c'est :
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Un traitement que j'ai tenu jusqu'au bout,
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Un suivi psychologique assidu et donc maintenu dans le temps. Même si y'a des améliorations sur le court terme pendant une période, chacun avance à son rythme. Arrêter un suivi c'est aussi prendre le risque de casser le processus de soin (qui prend du temps selon les personnes) et de mieux être.
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Écrire un journal où je notais ce que je faisais dans la journée même si ce n'est pas grand chose, mes pensées, trois qualités que je me trouvais, une citation inspirante. Écrire m'a permis de prendre du recul, de comprendre mon évolution au fil des mois... Je me décrivais, ma personnalité etc. Alors au début, y'avait pas grand chose, mais au fur et à mesure ça s'étoffait.
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Bien m'entourer : personnes bienveillantes, compréhensives, soutenantes qui ne font pas de problèmes. J'ai fait un tri car j'ai connu des personnes qui m'enfonçaient plus qu'autre chose. Donc les personnes qui m'enfoncent bah ça dégage.
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Réapprendre à me connaître car je ne savais plus qui j'étais, je ne savais pas décrire ma personnalité mis-à-part dire que j'étais gentille. Pour ça, je me renseignais sur le sujet. Qu'est-ce que je pouvais faire pour plus me connaître ? Trouver des livres sur le sujet, raconter mon histoire de vie à l'écrit, demander à mes amis et ma famille (personnes bienveillantes et de confiance) comment ils me décriraient etc.
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Prendre soin de moi : faire du sport (j'ai mis longtemps à m'y mettre mais j'ai fini à y arriver notamment en faisant du Yoga), prendre soin de mon corps (avec des huiles, automassages, coiffures, maquillage, soin de la peau).
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Lire des livres : de développement personnel, de témoignage. Je prenais ce qui pouvais m'aider au niveau de ma dépression mais aussi sur ce que je devais améliorer chez moi : confiance, estime, amour de soi par exemple.
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Mieux me parler : je me disais que j'étais nulle, que je n'arriverai à rien, que j'étais bonne à rien etc. Sauf que ça, c'est la voix méchante de la dépression, ce n'est pas la réalité. Et j'ai travaillé dessus pour me parler avec bienveillance en tenant des propos qu'on dirait à un enfant, son meilleur ami.
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Prendre confiance en moi : faire du sport (Yoga, muscu etc.), faire une to do list raisonnable de temps en temps et pouvoir observer qu'avec le temps j'arrivais à la finir, lire des bouquins sur le sujet, faire des exercices en répondant à des questions permettant de mieux me comprendre.
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Écouter des podcasts et regarder des vidéos Youtube, reportages... sur la dépression pour mieux comprendre son fonctionnement, et du coup m'aider à prendre du recul. Pas visionner du contenu négatif à souhait, mais des contenus objectifs qui permettaient de comprendre la dépression et donc de mieux comprendre mon état.
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Ne pas m'embourber dans la dépression : alors quand je dis ça, c'est plutôt ne pas lire, consommer des vidéos et témoignages qui ne me permettent pas d'avancer et qui ont plutôt tendance à m'enfoncer. Pour te dire, j'ai été sur un forum avec des personnes dépressives. Au début, j'étais contente car je me sentais comprise mais au bout d'un certain temps, ça m'enfermait plus dans la dépression voire m'enfonçait plus qu'autre chose.
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Accepter d'être malade : je n'acceptais pas mon état. Il fallait toujours que je fasse telle ou telle chose, comme si je n'étais pas malade. Sauf que si, j'étais malade. La dépression est une maladie grave et invisible, c'est pour ça qu'elle n'est pas aussi bien comprise qu'une personne qui a une maladie qui se voit physiquement. Cela ne veut pas dire se conforter dans la maladie, mais simplement accepter que je ne peux pas avoir le même rythme que les autres.
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Aller vers ce qui me fait du bien et donc me reconnecter avec mes envies : Yoga, lire, marcher en forêt etc. En fait, j'étais dans le flou total. Comme si j'étais dans le noir avec une boussole à peine éclairée et que je devais trouver mon chemin. Dès que la boussole scintille ou pointe un endroit, hop j'y vais. J'ai envie de peindre, je le fais. J'ai envie de lire, je le fais. J'ai envie de regarder un film ou une série, je le fais. J'ai envie de jouer à un jeu vidéo, je le fais. J'ai envie de manger tel truc, je le fais. J'ai envie de me faire masser, je le fais. J'ai envie de voir mes amis, je le fais. J'ai envie de téléphoner à un ami, je le fais et si il n'est pas disponible c'est pas grave je réessaye quand il le sera. J'ai envie de faire du scrapbooking, je le fais. J'ai envie de dessiner, je le fais etc. Au début, je n'avais pas envie de grand chose. Rien à vrai dire. Mais j'ai fini par m'écouter. Dès que j'avais envie de faire un truc, j'y allais. Alors bien sûr, l'envie de se jeter dans le canal on va éviter hein. C'est l'envie de faire des choses qui nous font du bien, qui sont agréables, pour lesquelles on a du plaisir etc.
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Écouter cette petite voix bienveillante : celle qui te fait te raccrocher à la vie.
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Apprendre à gérer mes émotions : notamment en me renseignant sur les émotions, leur rôle, pratiquer la méditation, des exercices de respiration etc. Parce que je faisais des crises d'angoisses. J'avais jamais connu ça avant d'être en dépression.
C'est quelques outils et solutions que j'ai trouvés mais ils ne sont pas universels. Peut être qu'ils pourront t'aider. En tout cas, je te souhaite vraiment de sortir de ta dépression. Je me souviens à quel point c'était difficile à vivre. Mais on peut s'en sortir. Des personnes ont réussi dont moi. Tu peux y arriver. Cela prendra le temps que ça prendra, personnellement ça a pris deux ans mais y'a des personnes c'est plus de temps et d'autres moins. Chacun son rythme. La meilleure façon d'évoluer n'est pas de se comparer aux autres mais à soi même. Courage, tu as tout mon soutien !
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Bien le bonjour à ce qui mon soutenu et au autres qui sont là quand même ma situation va un peux changer mon responsable a décidé de me changer de cimetière se qui devrait être mieux même beaucoup mieux, mon seul regret sera d'abandonner les petites mamies avec qui j avais bien sympathisé.
Pas de nouvelles pour les postes que j avais postulé et 2rdv psy prochainement pour faire le point et renouveler ou pas mon traitement.Bien amicalement.
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Tu es sur la bonne voie, bon courage, calcifer !
et bonne chance ! -
@Calcifer bon courage, les choses vont s arranger garde espoir et force
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Bon vilain coup dans le moral aujourd'hui.
J arrive à mon nouveau poste je rencontrent mon collègue très sympa, mon responsable arrive pour faire le point vite fait et repart.
Jusque là pas de soucis. Puis à force de discuter avec mon collègue qui me dit que notre responsable lui a déjà bien parlé de moi et pas forcément en de très bon termes, j apprend qu ils comptent me dégager à la fin de l année ou dans un ans, enfin dans tous les cas, savoir qu'il l'on dit m'a foutue un coup au moral.
Pui mon collègue reçoit un coup de téléphone de la part de la directrice ( il passe l appels en haut parleur) il lui demande pourquoi j ai étai transférer alors qu il avais plus besoin de moi dans l autre cimetière et qu il était même plus judicieux de me faire aller dans une autre équipe vue que j ai un enfant, pour avoir mes mercredis. Elle se mis à se fâché à dire que ce n'était pas à lui de prendre se genre de décision et que de toute façon vue que je ne voulais pas du tout faire d'heure supplémentaire j avais rien à dire ( je le dit pour ce qui n'ont pas suivi, je n ai jamais dit ça) et rajoute que de toute façon j allait être convoqué.
Et bien malgré mon traitement ba j ai été à deux doigts de refaire une crise d angoisse... Cette situation me fatigue vivement vendredi j en un rdv avec un psy j espère pouvoir me détendre un peux mais là.... Entre dégoût, stress, rage et j en passe... Pu... Bref je dois au moins me calmer avent de rentrer ce soir pour pas inquièté ma compagne et mon gamin.....A suivre