Les Dents de la mer (Jaws)
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À quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont en émoi face à la découverte, sur le littoral, du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire, uniquement intéressé par l'afflux des touristes.
Mon avis:
Un film que j'avais vu à la télé sur Arte et que j'avais bien aimé, bien que le requin paraît faux à l'heure actuelle, le film est bien rythmé, ma mère l'avais vu aussi et elle était traumatisé et se rappelle d'une scène qui l'avais marqué (Que je ne mentionnerais pas). Ce film est un classique, il faut le voir et rassurez vous, le requin ne va pas venir vous dévorez -
Il faut dire que l'auteur de l'histoire avait une totale méconnaissance du véritable comportement d'un requin blanc et a fait beaucoup de mal à sa réputation.
Malgré tout, c'est bien ficelé, prenant, très bien tourné par Spielberg qui a multiplié les astuces pour faire paraître le requin plus gros. Il faut savoir que la maquette du requin ne fonctionnait pas du tout, elle était tout le temps en panne, ce qui explique en grande partie les quelques passages qui le font paraître faux.
La triplette d'acteurs est formidable, les dialogues très justes et le scénario plutôt crédible.
C'est un film culte indéniablement, à voir au moins une fois dans sa vie.
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C'était la grande époque de cet acteur
Les dents de la mer m'a marqué, pas seulement par le requin, mais cette amitié qu'il y avait entre les deux personnages principaux.
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n'oubliez pas la musique du Maître John WILLIAMS, elle joue un rôle déterminant dans le rythme et la tension
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@highlandtrunks quelle tension dans ce film et quelle musique !!! le fait que j aime pas me baigner en eau libre vient surement de lui
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Les Dents de la Mer est un film sur lequel mon regard n'a jamais cessé d'évoluer.
Découvert vers 12 ans, il m'a déçu. Déçu parce que je n'y cherchais à l'époque qu'une indicible horreur fantasmée depuis l'enfance. Tout gosse, j'entendais parler de ce fameux "film pas de mon âge" où un requin seme la terreur dans une station balnéaire. Forcement, ça ne pouvait être qu'un festival non stop de bidoche, d'hémoglobine et de gore à gogo.
Revu quelques années plus tard avec d'autres attentes (d'avantage orientées sur le cast), il a lentement amorcé sa réhabilitation à mes yeux de néophyte.
Ce ne fut que vers 20-21 ans, que la vraie claque arriva. Le film fut au programme des cours de photo/cinéma que je suivais alors, et la mise en scène de Tonton Spielberg y fut savamment disséquée. J'ai alors réalisé à quel point ce film était une master-class, véritable incontournable pour quiconque se destine à passer derrière une caméra et diriger des acteurs.
Pour prendre un exemple :
Cette scène qui montre Brody et Hooper sur la plage tenter de convaincre le Maire Vaughn aurait pu être faite de façon très plan-plan. Un dialogue, filmé et monté en champs-contrechamps, comme ça se fait dans 99% des cas, et c'est plié.
Sauf que ce cher Steven a joué ici la difficulté en choisissant d’en faire un plan séquence de 2 minutes 45. Du début à la fin, la prise de la caméra est continue, sans le moindre cut. Et quand on sait qu'il suffit d'un rien pour couper et recommencer la prise, c'est une performance au vu de la complexité de la séquence.
Les personnages parlent en marchant, s'arrêtent à un endroit précis, s'y redéplacent les uns par rapport aux autres, puis repartent jusqu'à un autre endroit, etc, etc... Tout du long, les trois n'arrêtent pas de se ré-agencer dans le cadre, parfois même pour en sortir, et y revenir. Toute une chorégraphie. Ajoutons à ça le fait qu'il s'agit d'un trialogue (un échange entre trois personnes est toujours plus délicat à gérer qu'entre deux), avec des montées de ton, d'agacement, de colère, qui vont même pousser les protagonistes à se couper la parole, à parler en même temps, faire usage d'un fort langage corporel.Bref, que ce plan en apparence simple ait pu être mis en boite avec autant de contraintes, est la preuve d'une très très grande maîtrise, de la part de chacun.
Je ne vais pas en tartiner des kilomètres, mais ce film en compte quelques autres, des scènes comme ça.
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@peri Merci pour ce partage fort intéressant. Il faut tout de même un oeil exercé pour repérer ce genre de prouesses techniques, mais ça devient évident (et très cool) quand elles sont pointées et décortiquées.
Je dirais même plus, c'est fascinant de constater que l'oeil non-initié profite lui aussi de la qualité, parce que même quand on ne sait pas formuler ce qui était bien dans un film, quand la réalisation est bonne tlm le ressent de manière diffuse et impalpable. Concrètement, on se sent bien quand on voit une scène bien filmée : la fluidité est agréable, notre regard va tout de suite au bon endroit, on n'est gêné par rien et on perçoit que rien n'a été laissé au hasard.
(et à l'inverse quand la réalisation est mauvaise, on est distrait par des trucs parasites à l'écran, on n'arrive pas à se concentrer sur le film, on n'entre pas dedans, voire on rit de trucs qui ne sont pas censés être drôles) -
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Un film qui m'avait fait flippé à l'époque.
Surtout lorsqu'un ami s'est mis à crier HYPER fort dans le cinéma à un moment d'une très forte tension
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Toujours un régal ce film. Toujours aussi angoissant mais si on le connait par cœur.
J'adore !!
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Je rates pas une occasion de regarder ce film,un peu ancien mais c’est un bon petit classique très agréable avec de l’humour et une petite touche d’horreur avec ce gros boucher de requins qui pavane…