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Artelise
@Cygoris : pas plus. Mon fils est un chat, il n'aime pas être mouillé. ^^
@Yoyo : non, c'est encore pire.
@ayamé : j'ai déjà tenté. Mais refuser de s'approcher de lui, c'est comme manier le bâton. ça le blesse vraiment profondément, ça ne fait pas que le vexer.Le problème ici, c'est que je suis face à un adolescent dans toute sa splendeur qui ne réalise pas que l'hygiène est nécessaire. Mais aussi face à un autiste asperger qui n'aime pas le contact avec l'eau et qui a un mal fou à changer d'activité.
Hier soir, le soucis, c'est qu'il avait ramené le coussin gonflable qu'on installe habituellement sur notre terrasse pour qu'on puisse s'y installer à l'ombre d'un parasol et y lire tranquillement "dehors". Il l'avait amené au milieu de notre salon car la pluie d'orage menaçait. Et il s'y était confortablement installé. Quand l'heure d'aller à la douche est venu, il a refusé de quitter sa confortable place...Alors ça ne clashe pas à tous les coups, comme hier soir, mais j'avoue être fatiguée de devoir lui dire qu'il est l'heure d'aller se doucher et devoir trouver des astuces pour le motiver. ^^
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Artelise
Punaise que j'en ai marre de me battre pour que mon fils daigne prendre un douche !
Même lorsque je lui propose une belle carotte en échange de sa coopération, il trouve le moyen de râler, tempêter et ... ne pas y aller ! grrrrrrrrrrrr -
Artelise
Un film très drôle et très émouvant.
c'est simple, j'ai beau savoir comment ça finit, moi, à la fin, je chiale comme une madeleine !Du sport, oui, et bien plus que ça, comme le faisait très justement remarquer Peri.
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Artelise
Je vote pour LeaPierce
Le mec ne se rend tellement pas compte de ce qu'il fait, en réalité !
Et ça, ça fait froid dans le dos.L'extrait de Lu à Lu, au contraire, ne m'a pas vraiment émue. Je pense que le côté "froid dans le dos", doit davantage se ressentir quand on en lit plus, quand on comprend davantage le contexte et les risques encourus.
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Artelise
@Delnis : j'adore ! je double like !
@Zazoute : n'hésite pas à prendre la plume à ton tour. C'est juste pour le plaisir d'écrire, après tout !
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Artelise
ça a l'air de détonner grave tout de même !
j'ai hâte. lol.
Thor m'a toujours tout à la fois émue et amusée. Alors, dans l'univers déjanté et improbable des Gardiens de la Galaxie, ça va vraiment valoir le détour ! m'est avis. -
Artelise
Les mots à placer : Balancier, enfreindre, nostalgie et bamboche
Comme dans un mouvement de balancier régulier et implacable, sa mémoire va et vient d’aujourd’hui à hier. De nostalgie, il n’est pas question ici. Elle se passerait bien de ces marées mémorielles qui lui envahissent l’esprit et submergent son cœur. Mais c’est plus fort qu’elle, depuis qu’elle a appris, depuis qu’elle a compris, son esprit n’a de cesse de revenir en arrière. Pour compter, recompter et prendre la mesure. Et elle s’interroge :
-Depuis combien de temps ? se demande-t-elle.
-Dès le premier jour, lui réponds sa mémoire, implacable.
-Comment ai-je pu ne jamais comprendre ? Continue-t-elle pour elle-même.
-Parce que tu l’aimais et que l’amour rend aveugle, lui réponds son cœur avec indulgence.
-Mais tout de même… Bamboche… ça rime tellement avec moche !Elle vient de crier, avec dans la voix toute la colère, le dépit, et l’amertume qu’elle ressasse depuis maintenant plusieurs jours. Elle vient d’enfreindre la règle la plus importante de la bibliothèque : respecter le silence et le calme des lieux. Elle n’en a cure, cependant. C’est un regard noir qu’elle retourne aux autres usagers qui osent la fusiller des yeux. Comme ils retournent à leurs activités dans le silence revenu, elle pose à nouveau les yeux sur le dictionnaire. Elle a déjà lu et relu la définition une centaine de fois. Et pourtant, elle lit les mots une nouvelle fois, lentement, comme si, confusément, elle espérait que cette fois, ils lui pourraient lui dire autre chose. Mais non, c’est toujours écrit là, noir sur blanc.
Bamboche : Substantif féminin. Marionnette de grande taille. Par analogie, péjoratif : Personne de petite taille, difforme.
Il est impossible, compte tenu sa stature qu’il l’ait surnommé ainsi en référence aux marionnettes. Ne restait donc qu’une seule et unique possibilité : l’insupportable moquerie teintée d’ironie. Elle que croyait, dur comme fer, qu’il avait choisi ce petit surnom affectueux parce qu’elle aimait faire la fête et bambocher. Voilà donc pourquoi tous ses copains riaient sous cape à chaque fois qu’il l’appelait ainsi.
D’un geste sec, elle referma le dictionnaire avec fracas, ignorant les regards meurtriers qui se tournèrent vers elle. Pire, elle s’autorisa même à laisser l’épais volume sur la table, sans se donner la peine de le ranger. De la peine, elle était passé à la colère et, de la colère, à la haine.-Bamboche ! Ha ! Il va voir ce dont elle est capable, la bamboche !
Et sur cette déclaration de guerre tonitruante, elle quitta les lieux en laissant derrière elle une salle secouée d’exclamations outrées.
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Artelise
@biquette
Si, il y a des chances que tu connaisses.
En fait, c'est ce que tout le monde a tendance à appeler la "vinaigrette".
Sauf que la vinaigrette, c'est huile + vinaigre + condiments.
Et la sauce salade ménagère, c'est moutarde + huile + un trait de vinaigre + condiments.
En tout cas, c'est ce que ma grand-mère m'a apprit. -
Artelise
@shanna
Pas de mimolette, mais une sauce ménagère montée avec un peu de miel et des graines de sésame blanc. -
Artelise
Pour ma part, j'attends avec impatience la sortie du prochain Xenoblade 3
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Artelise
Alors, si j'ai bien tout répertorié, il faut inclure les mots :
Inconnu, vivre, essentiel, vertige, émotion, soleil…Il n’avait pas 15 ans, le jour où il avait décidé qu’il ferait, coûte que coûte, partie de l’aventure. Ce qui était parfaitement déraisonnable, inconscient, voire, contre-intuitif. Et pourtant, il voulait en être.
Tout allait nettement mieux sur terre pourtant. Il faisait partie de cette génération qui profiterait enfin des efforts des trois générations qui l’avait précédé. Non pas qu’il se montrait ingrat envers ceux qui, après avoir survécu à la pandémie, à la guerre, puis au grand cataclysme économique, s’étaient donnés la peine de tout reconstruire, tout remodeler et tout repenser. Le rêve ultime d’une seule nation mondiale enfin unie était même à portée de main. Oui, le monde allait mieux. Même la nature semblait enfin s’être calmée et avoir retrouvé un certain équilibre. L’humanité, après avoir tant peiné pour ne pas franchir le point de non-retour et après s’être imposée tant de contraintes pour revenir à une certaine harmonie écologique, allait enfin pouvoir penser à vivre pleinement plutôt que simplement survivre.
Dans ce nouveau contexte, le projet avait bien failli être purement et simplement abandonné. La motivation d’un nouvel horizon s’étant peu à peu estompé jusqu’à presque disparaitre. Le monde avait à ce point été changé que l’inconnu, disait-on, n’était plus au-delà de notre système solaire, mais bien de nouveau devant soi, sur cette terre remodelée, au sein de cette humanité métamorphosée.
Le truc, c’est qu’il n’y croyait pas. Il était convaincu que tout finirait par imploser. Dans leur quête humanitariste d’une bonne entente universelle, les hommes avaient fini par s’imposer des contraintes trop lourdes, trop pesantes, trop liberticides. Ils avaient oublié l’essentiel : le respect de soi et des autres. A force de s’imposer un contrôle de soi extrême dans le but d’atteindre à la diplomatie ultime, ils en étaient presque venus à rayer le mot "émotion" de leur vocabulaire. Or, l’homme n’était pas fait pour vivre ainsi, sans jamais ressentir d’autre vertige que le malaise vagal.
Oui, en vérité, il en était convaincu l’humanité ne s’était pas métamorphosée. Elle s’était simplement déguisée et il savait que le jour où les masques tomberaient, tout partirait à nouveau à vau-l’eau. Il avait déjà vu les prémices de l’effondrement qu’il pressentait proche. Une bouche pincée par la critique, ici ; un sourcil froncé et désapprobateur, là… des détails sans doute, à peine perceptibles parfois. Des indices clairs pourtant que la nouvelle humanité était d’ores été déjà sur le point d’exploser… une fois encore.
Heureusement, il n’était pas le seul à croire que le projet « NovaSun » valait la peine d’être mené à terme. Il avait fallu batailler ferme pour obtenir les derniers financements et convaincre que l’énorme investissement qu’il représentait ne pouvait tout simplement pas être mis de côté. Trop avait déjà été mis en œuvre, trop d’argent avait déjà été impliqué. Des hommes et des femmes, scientifiques, ingénieurs, médecins, psychologues, agronomes et tant d’autres avaient consacré leurs vies entières, leurs existences même pour voir un jour leurs descendants accéder enfin définitivement aux étoiles.
Il n’était pas de ceux-là. Aucun de ses aïeux n’avait travaillé sur le projet, ni de loin, ni de près. Mais puisque ceux à qui étaient destinées les places disponibles à l’origine avaient finalement décidé d’un autre chemin, un recrutement avait été organisé. Il s’était présenté, convaincu que son profil ne conviendrait pas. Trop svelte, trop petit, trop sujet aux maladies. Et pourtant, il avait été sélectionné. Avec tous les autres postulants. Et encore c’était à peine suffisant, semblait-il.
Et c’est ainsi qu’il était parti. Il avait bien senti que ni son père, ni sa mère, ni personne de son entourage ne partageait son enthousiasme, loin de là. Mais puisque dans cette société convertie il était inconcevable de contredire quelqu’un, on l’avait laissé faire. Et c’est ainsi qu’à l’âge de 17 ans, à peine à adulte, il avait embarqué pour un voyage intersidéral en direction d’un nouveau soleil – une naine rouge – et vers cette exoplanète qu’on avait baptisé Ross-128b ; à bord dans un vaisseau doté d’une technologie à propulsion ionique censé leur faire franchir en quelques décennies, les 11 années lumières qui les séparaient de leur destination, pendant qu’ils seraient plongées dans un sommeil artificiel grâce à une technique de cryogénisation tout juste considérée comme viable. -
Artelise
@jus Je t'encouragerai effectivement à consulter.
Avec une précision: pense à consulter, si possible, une personne compétente dans le domaine de l'autisme au féminin. L'anxiété sociale est une étiquette que les psy collent trop vite et trop facilement sur les cas de personnes qui, comme toi, souffrent de difficultés dans le domaine des relations sociales et de la communication. Ils s'arrêtent à ce diagnostic sans chercher à se demander s'il ne s'agirait pas d'un symptôme d'un trouble plus large et plus profond.je rappelle tout de même que l'autisme dit de fonctionnement à haut niveau (sans trouble du langage et/ou de l'apprentissage) - ce que l'on appelait autrefois "syndrome d'Asperger" est aussi appelé : trouble invisible. ça l'est chez l'homme et plus encore chez les femmes. En outre, il s'agit d'un trouble neurologique (qui concerne l'architecture même du cerveau et modifie son mode de fonctionnement) et ça ne passera pas avec le temps. Il ne s'agit pas seulement de vieillir et de gagner en maturité.
Alors, évidemment, il est impossible pour moi d'affirmer que tu es concernée, surtout après avoir lu seulement quelques mots de ta part, mais le peu que tu nous a dit m'évoque l'autisme et, à mon avis, il vaudrait mieux consulter quelqu'un qui soit capable de faire un bilan sans a-priori.
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Artelise
@mai-tai a dit dans La Boîte à musique d'Artelise :
REM
Mais pourquoi pas l'originale de Everybody Hurts ?Je ne sais pas... j'ai toujours préféré la version acoustique des Corrs.
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Artelise
Kikoo !
Je vous propose aujourd'hui une playlist qui ne comprend pas uniquement des chansons que j'aime écouter, mais des chansons associée à mon parcours de vie.
Losing my religion - R.E.M.
C'est une chose curieuse que j'ai vécu avec cette chanson. Elle m'a interpellée dès que je l'ai entendu à la radio. J'y ai entendu un écho de ce que je vivais et ressentait sans en comprendre les paroles clairement. Je savais juste que, d'une certaine manière, elle parlait de quelqu'un qui avait perdu sa route, ses repères et qui était en souffrance, exactement comme moi. Et puis, il y a peu, j'ai découvert que son titre "losing my religion" était une vieille expression du sud des US que les gens utilisent pour faire comprendre qu'il sont au bout du rouleau...
Everybody hurts - the Corrs.
Lorsque je me sentais au bout du rouleau, perdue, seule, isolée... j'écoutais l'accord voix - guitare de cette chansons et je me disais que, oui, effectivement, on passe tous par des moments difficiles et qu'il faut juste tenir bon jusqu'au retour de jours meilleurs. Et j'ai tenu bon.
It's my life - Bon Jovi.
C'est une des chansons qui m'ont soutenue lorsque j'ai commencé à prendre conscience qu'il était temps pour moi de vivre ma vie selon mon rythme, mes principes, mes envies et non pas en fonction de ce que les autres attendaient de moi. Elle a longtemps été pour moi, une sorte de Leitmotiv.
Roar et Firework - Katy Perry
Des chansons vives, gaies, positives.. mais qui m'ont toutes deux fait pleurer lorsque je les ai découvertes. Parce qu'elles font toutes deux échos à mon désir profond d'être moi-même et parce qu'elles me disent toutes les deux que j'en ai le droit.
Something Just Like This The Chainsmokers with Coldplay
Dans la prolongation des deux chansons précédentes.. ce que je souhaite être... ce que j'aimerais qu'on me dise (She said, [...] I'm not looking for somebody with some superhuman gifts ; Some superhero ; Some fairy tale bliss ; Just something I can turn to ; Somebody I can miss / Elle dit : je ne suis pas à la recherche d'un quelconque don surnaturel, de quelque superhéro, d'un bonheur de conte de fée, juste quelque chose vers lequel je puisse me tourner, quelqu'un qui pourrait me manquer)
Human - Rag'n bone man
Encore un écho de ce que je ressens et de la manière dont j'aimerai qu'on me regarde : à savoir comme quelqu'un d'humain avec les faiblesses et les erreurs que cela implique parfois. Un écho également à ce besoin que j'ai que l'on cesse de me juger, qu'on arrête de croire et d'essayer de me faire croire que tout est de ma faute lorsque quelque chose va mal.
Love you any less - Rag'n bone man.
Cette chanson, je la connaissais déjà depuis la sortie de l'album "Human" dont elle est extraite. Mais elle ne me parlait pas vraiment. Et puis, le diagnostic pour mon fils et tombé : autisme - Type Asperger. Peu de temps après, alors que j'étais en voiture, j'ai réécouté ce titre, par hasard. Et il a fallut que je m'arrête sur le bord de la route. Je pleurais.. mais tellement !
Oui, mon fils est différent, oui, il devra affronter la société et son regard souvent pesant. Mais non, je ne l'aimerais jamais moins...
Get back up again - Anna Kendrick - Troll soundtrack
Encore une chanson qui m'a vraiment soutenu dans la période d'acceptation de la différence de mon fils, puis de ma fille (diagnostic similaire posé à peine un an après). Une chanson qui reflète également tellement ce que je suis avec ma propension à tomber, mais à me relever aussi, toujours.
Try - Pink
Une des dernières chansons inspirantes qui jalonne ma vie en ce moment. Dans le même esprit que la chanson précédente, elle nous rappelle que l'amour (et la vie, en général) est faites de haut et de bas et qu'il faut savoir ne pas renoncer et essayer, essayer, essayer.
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Artelise
Ton témoignage est très intéressant et j'aimerai y réagir.
Concernant l'éducation dite "bienveillante", tout d'abord.
Je pense que c'est une bonne voie pour l'éducation de tous les enfants qu'ils aient des besoins particuliers ou non. Mais je pense aussi, que c'est mettre une pression supplémentaires sur les épaules des parents qui sont censé s'en sortir bien mieux avec cette approche de la parentalité et qui fait d'eux de mauvais parents si ils échouent ou ne parviennent pas toujours à en appliquer les principes.
La bienveillance envers les enfants, certes, j'y crois. Mais je crois aussi à la bienveillance envers les parents et l'indulgence aussi. Je crois aussi au soutien et à l'aide extérieure. Au principe du village qui consiste, pour les parents, à s'entourer de personnes qui pourront les aider, les conseiller et surtout les relayer de temps en temps !Ce qui m'amène à réagir au sujet des cas particuliers.
J'ai pu expérimenter moi-même le phénomène. Lorsqu'on a au moins un enfant avec des besoins particuliers, curieusement, les personnes sur lesquelles ont croyait pouvoir compter pour prendre le relais de temps en temps, ne font pas acte de présence. Ils préfèrent s'abstenir, passer leur tour, de peur de ne pas savoir, de ne pas être compétents ; parce qu'ils n'ont pas l'habitude... Et du coup, les parents se retrouvent isolés, confrontés seuls ou presque aux besoins particuliers de leur enfants alors qu'ils auraient besoin, au contraire d'être plus particulièrement entourés, aidés, relayés.Mon cas est un peu particulier, car il y a la distance aussi qui s'impose.
Mais je t'avoue que j'ai très mal vécu la réponse qui m'a été faite le jour où, au milieu d'une semaine de vacances chez mes beaux parents, j'ai demandé si, pour une fois, ma belle-mère pouvait s'occuper du repas de mes enfants à ma place (il s'agissait de faire cuire des steack hachés et des pâtes) et qu'on m'a répondu : "ouais, mais j'ai trop peur de ne pas savoir faire, je sais que tes enfants sont exigeants sur la cuisson"... -
Artelise
Je passe un peu en coup de vent aujourd'hui.
Je viens vous souhaiter une bonne journée et un bon weekend à toutes et tous ! -
Artelise
@music Promis, je ne le ferais pas à tous les coups !