Au nom de la terre, c'est l'histoire de la famille Jarjeau, une famille de paysans de 1979 à 1999. En 1979, Pierre Jarjeau reprend l'exploitation familiale avec l'idée de s'agrandir et de se moderniser. Très vite, il va se laisser entrer dans la spirale d'un monde en constante mutation et se retrouver dépassé.
Un film aussi nécessaire que bouleversant. Le réalisateur, Edouard Bergeon, raconte la propre histoire de son père. Une histoire qui prend aux tripes et à laquelle il est impossible de ne pas être touché. Le casting complet du film est impressionnant. Guillaume Canet est inoui dans son rôle, qui, je pense est celui le plus fort qu'il ait eu jusqu’à présent. On ne peut que constater la ressemblance frappante de Guilllaume Canet avec Christian Bergeon dont on parle dans le film. On ressort de la séance chamboulé mais on se dit que c'est normal et qu'on ne peut plus ignorer la souffrance des paysans qui font un métier admirable. Il fallait faire ce film. Le film est triste mais il y a aussi énormément d'amour qui transparaît tout au long. Il y a de magnifiques plans d'extérieur, je trouve. C'est émouvant de voir jouer encore Rufus.
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