Pour moi le mot ...amourette.... Est sorti du dictionnaire. Bonne semaine
-
Décris-moi un mouton
Salut les plumes
Il semblerait qu'il y ait un homme à la mer.
En attendant les secours, on va poursuivre histoire de ne pas prendre plus de retard.Voici la récap :
Effet - ciel - combat - paix - épistolaire - agir - remplaçant - amourette et pour terminer j'ajouterai confusion
à très vite !
Bonne soirée !
-
Décris-moi un mouton
Je vous propose une petite page d'histoire, de celle de l'ordre de l'intime, à savoir : dans le registre amoureux .
C'est au cours d'un dîner qu'Amandine fit sa connaissance. Le ciel avait voulu que ces deux-là connaissent, non pas une simple amourette, mais une véritable histoire d'amour.
Leur attirance l'un pour l'autre fut dès le 1er regard réciproque. L'effet produit par l'échange visuel était bel et bien celui d'un coup de foudre. C'est ainsi qu'ils devinrent amants, mais leur amour fut aussi orageux que passionnel.
Ils s'écrivirent beaucoup, tant pour échanger de bien sensuels propos que pour se livrer les combats de leur coeur et ensuite, retrouver un tant soi peu la paix de l'âme.
Dans la ville italienne bien connue pour servir de théâtre aux amours romantiques, Venise l'éternelle, ils s'offrirent ce qui devait être une tendre escapade.
Mais ils vécurent en fait des moments si tourmentés qu'il devint évident qu'il fallait agir pour que cessent ces déchirements.
Ce fut, de retour à Paris, par voie épistolaire, qu'Alfred lui annonça sa décision de mettre un terme à leur relation.
De leur rupture, ils en sortirent tous deux brisés et profondément meurtris. Mais la vie continue, n'est-il pas ?
Alors, quelle fut la suite des évènements ?
Mais à propos, de qui s'agit-il dans cette histoire, leurs noms n'étant pas encore mentionnés ?
D'Amandine-Aurore-Lucile Dupin, alias George Sand, qui finit un beau jour par se consoler dans les bras du remplaçant d'Alfred de Musset, un talentueux musicien du nom de Frédéric Chopin avec lequel elle ne vécut pas non plus une histoire d'amour plus heureuse. Confusion des sentiments, lassitude des corps...allez savoir : certains secrets d'alcôve ne sont pas tous révélés au grand jour. C'est aussi par le biais d' une lettre qu'elle lui signifia la fin de leur romance :
" Adieu, mon ami, que vous guérissiez vite de tous maux et je remercierai Dieu de ce bizarre dénouement de neuf années d'amitié exclusive. Donnez-moi quelquefois de vos nouvelles. Il est inutile de jamais revenir sur le reste ".
Les histoires d'amour finissent-elles mal en général ?( Dans l'émission de " Nouvelle Star ", uuuh, il y a bien longtemps, Steve Estatof et Laura avaient repris cette chanson des Rita Mitsouko avec un immense talent ) :
| dernière édition par ayamé Réputation: 14913 | Messages: 11165 -
Décris-moi un mouton
Tout avait commencé par un échange épistolaire. Des lettres envoyées et reçues dans le cadre d’une expérience scolaire en cours d’anglais. Trop peu probante, en vérité, pour que le remplaçant du prof qui avait laborieusement réussi à tout mettre en place se donne la peine d’encourager les élèves à continuer leurs efforts. Et pourtant, Larry et Laura avaient continué de s’écrire. Une amourette émouvante, aux yeux de leurs parents respectifs.
Les mots, bien que limités à un anglais approximatif tant d’un côté que de l’autre – Laura était française, mais Larry, bien que vivant en Angleterre était de langue maternelle allemande – étaient lourds de sens et ne laissaient que peu de place à la confusion. Et bientôt, il ne fut plus question pour les deux jeunes gens de se satisfaire de mots. Dès lors, c’est un véritable combat qu’ils engagèrent chacun de leur côté. Une lutte presque quotidienne pour essayer de faire comprendre à leurs proches que leurs sentiments étaient aussi réels que puissants. Mais rien n’y fit, pour leurs parents, il leur était impossible de ressentir autre chose qu’une sorte de béguin. La distance, les lettres et les mots étrangers créant une ambiance propice à une forme de romantisme qui tenait plus de l’effet spécial cinématographique qu’à quelque chose de concret et durable.
Curieusement, l’insistance des adolescents eu pour finir le même effet pervers des deux côtés. Sans se concerter, du jour au lendemain, les parents décidèrent d’agir. Ils se mirent à cacher les lettres.
Ils pensaient ainsi obtenir enfin la paix… C’était sans compter, sur la détermination de leurs enfants qui, jamais, n’acceptèrent l’idée que l’autre ait pu tout simplement laisser tomber. Ces deux-là étaient des âmes-sœurs consciente de s’être trouvée et rien, ni l’Enfer, ni le Ciel, ne pourraient rien y changer.
La preuve en fut faite quelques années plus tard, lorsque le destin les réunis tous deux dans la même université anglaise. Enfin, le destin… non, en vérité le destin n’avait rien à voir dans l’affaire. Qui aurait lu les lettres l’aurait su.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
@Kachina
Hello Madame, mes excuses pour ce retard , mon pc me donne du fil à retordre, votre choix "confusion" exprime bien mon état de vous avoir fait faux bon. -
Décris-moi un mouton
@Kachina
sauvé sauvé c est vite dit je dois presser les touches moult fois poir voir apparaitre une lettre, j etais deja pas tres doué pfuu!!| dernière édition par outrebleu Réputation: 636 | Messages: 537 -
Décris-moi un mouton
Maïs soufflé ?
Par désœuvrement, un soir Brad se décida de prendre son ordinateur portable et de tenter de se connecter à un forum histoire de tuer le temps et l’espérait il, pouvoir échanger avec d autres membres si le feeling passait.
Un ami lui avait expliqué que cela pourrait lui apporter un peu de paix face aux pressions et incompatibilités qui l opposait à sa direction.
N étant pas un as des réseaux sociaux et autres navigations sur le web , il se décida de s inscrire sur un forum nommé "maïs soufflé",
un nom comme un autre s était il dit.
Il participa donc à divers jeux, débats d actualité et autres problèmes personnels que certains affichaient afin d’espérer des conseils ou pour juste se créer des vies imaginaires.
Puis il tomba sur un sujet, ou plutôt un jeux qui proposait aux membres du forum d’écrire un texte avec la condition d' utiliser quelques mots imposés.
il se mit à aligner des phrases ,puis se prenant au jeu il en fit un texte qui après relecture ne lui déplaisait pas trop, alors il décida de l'envoyer.
Quelques minutes plus tard, il reçu un message, comme tombé du ciel car il ne savait pas que l'on pouvait s’écrire entre participants.
C’était une dame, celle-ci portait l'étrange pseudo de Teckella et son avatar représentait une fine dentelle blanche du plus bel effet,
elle se présenta comme une passionnée de lecture et l' informa qu'elle participait souvent à ce jeu sur le forum, elle lui avoua l'émotion que son texte avait provoqué en elle.
Soirée après soirée s'installa entre eux une relation épistolaire , une complicité qui surpris Paolo tant tout cela était nouveau pour lui.
Les échanges touchaient à tous les sujets de la vie et de plus en plus ,leurs confessions ,leurs fous rires se transformèrent en une sorte d'amourette de plus en plus intense?
Parfois comme dans la réalité, des incompréhensions surgissaient engendrant de vrais combats , tout était exacerbé, les colères, la haine,les réconciliations , tout prenait de l'importance, pourtant ils ne s"étaient jamais vus et ils n'en éprouvait pas le besoin tant les heures passaient vite et apportaient plaisir et osmose.
Un soir remplaçant par inadvertance le mot amie par amour, Paolo fut surpris de la réaction de Teckella, elle lui dit sa peur que cette relation finissent par trop empiéter sur sa vie privée, que ses sentiments étaient bien réels mais qu'étant mariée, elle s'interdirait de donner une chance à ses vibrations, il lui fallait agir avant qu'il ne soit trop tard.
Pour ne pas souffrir , elle lui proposa de se révéler simultanément leurs vraies identités et la ville ou ils vivaient ,puis ils cesseraient leur relation.
Elle se nommait Carmen ," Comme ma femme se dit Paolo"
Lui révéla Paolo "- Comme mon mari se dit Carmen"
Elle lui avoua habiter à Lyon dans une grande tour du 6eme arrondissement ?
Lui précisa qu'il vivait à Bordeaux en centre ville.
Ils se dirent adieu et se déconnectèrent du forum.
Paolo se leva et passa dans sa cuisine pour se faire un café qu'il dégusta en contemplant la vue imprenable depuis le vingt cinquième étage sur le 6eme arrondissement lyonnais, il caressa Sade sa petite teckel et retourna dans sa chambre ou Carmen éteignait son ordinateur en tentant de masquer sa confusion et son regard humide de quelques larmes.| dernière édition par outrebleu Réputation: 636 | Messages: 537 -
Décris-moi un mouton
Bravo @outrebleu !
Voici ma contribution (indirecte...):
Los Angeles, début du 19e siècle. Derrière une apparence de paix sous le ciel californien se livrait le combat éternel entre le bien et le mal.
Le gouverneur Carlos Enfoiros faisait régner la terreur dans la population. Malgré leurs faibles revenus agricoles, les paysans étaient écrasés de taxes aux motifs les plus futiles qui soient.
Don Diego de La Vega, jeune aristocrate sensible, se dit qu'il fallait agir.
Ah, ce Don Diego ! On pouvait dire qu'il faisait de l'effet aux señoritas et même aux señoras. A la fois mince et musclé, sa fine moustache au dessus d'une bouche sensuelle, il semait la confusion dans le coeur de ces dames.
Certaines d'entr'elles tentèrent un contact épistolaire, il répondait poliment que rien ne serait possible avec elles. En effet, il n'avait d'yeux que pour Bernardo son fidèle serviteur pour lequel il souhaitait plus qu'une amourette.
Mais Bernardo ne l'entendait pas de cette oreille (il était muet mais pas sourd !). Il prit la fuite sans révéler à qui que ce soit que Don Diego de la Vega était aussi la grande Zorette, le héros masqué avec sa cape rose et petites fleurs au chapeau.
Don Diego, désespéré de se retrouver seul, chercha un remplaçant pour se consoler. Un soir, vêtu de son costume de Zorette, il entreprit l'escalade vers le balcon du vil gouverneur pour le contraindre à rendre l'argent aux pauvres.
Ziip, il dérapa sur la paroi et tomba dans les rosiers en-dessous. "Aï aï caramba, corda de merda !" s'écria-t-il.
Ses cris alertèrent le gouverneur qui surgit sur le balcon dans sa robe de chambre fleurie et ses bigoudis sur la tête.
"Ben alors, ma grande, c'est toi qui crie comme ça ? Viens, je vais prendre soin de toi."
Et c'est ainsi que la paix revint à Los Angeles, nos deux tourteraux étant partis ensemble pour les îles grecques.
"The end !"| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
@Louikatorz : j'ai trop ri => double like .
| dernière édition par ayamé Réputation: 14913 | Messages: 11165 -
Décris-moi un mouton
Je double les tout simplement parce que les textes que je viens de lire le méritent . Qu'elles se finissent bien ou mal , c'est troublant de voir comment tous ces mots vous ont chacun entraîné vers des histoires d'amour
@ayamé en voilà une qui avait pourtant bien si commencé ....
@Artelise : une autre qui in extremis connait une fin heureuse
@outrebleu une fin qui m'a fait penser à une scène émouvante du film "sur la route de madison" . L'insomnie ne vous va pas trop mal je trouve !
@Louikatorz : une autre salle, une autre ambiance. En plus d'être surprenante la chute est très amusante.
Je n'ai qu'un seul mot
-
Décris-moi un mouton
@Louikatorz Merci a toi et bravo pour cette revisite surprenante du héros
.Etrangement, juste avant d ouvrir mon pc , j ai entendu à la radio que Jean Dujardin allait reprendre le rôle du Zusticier pour une série sur le service public. Comme quoi les lignes croisent toujours le destin. ;)) -
Décris-moi un mouton
@outrebleu Je ne savais pas l'info pour Jean Dujardin. Il est peu probable que mon histoire inspire son scénario.
Je précise, s'il en est besoin, que je n'ai eu d'intention qu'humoristique, n'y voyez pas d'homophobie. -
Décris-moi un mouton
Malgré les apparences trompeuses, il ne s’agissait pas d’une amourette ni d’échanges épistolaires remplaçant un manque de tendresse dans leur vie, mais bien dans la confusion de l’émotion, d’un combat pour la paix ; alors qu’ils n’étaient pas coutumiers de trouver sous leur ciel d’autres personnes ayant le même but d’existence à effet d’agir pour l’humanité.
-
Décris-moi un mouton
@Music
Bravo madame , vous maniez l'essentiel avec virtuosité| dernière édition par outrebleu Réputation: 636 | Messages: 537