@leitmotiv Quel succès ! Whaouh !
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Recommandations info trafic route pour la tranquillité :
A l’aller, nous vous conseillons de partir au soleil descendant, afin d’éviter tout éblouissement et embouteillages des vacanciers qui sont déjà arrivés avant 16h pied au plancher pour ne pas louper l’heure du goûter des charmants bambins hurleurs.
Vous profiterez ainsi à destination du crépuscule sur une mer peu agitée.Au retour, préférez l’avant lever du soleil pour le départ.
Attendez quelques minutes, sortez votre appareil photo avant l’assaut des joggeurs sur la plage, contemplez, vous ne le reverrez peut-être pas avant un an sur la mer.
Puis montez dans votre voiture avant que le soleil ne soit haut dans le ciel et que toute la vague humaine qui dort encore ne reprenne le même chemin que vous.Bon voyage et bonnes vacances ! -
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@kachina Ca me fait d'autant plus plaisir que je galérai avec ces mots somme toute assez communs, c'était plutôt fade alors j'ai pris le problème d'un autre point de vue
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv Sincèrement je trouve que tu as eu une excellente idée. La preuve , rafler, en deux deux , 3 double like . Je me répète, mais j'ai vraiment bien aimé .
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@music Quand nous partions en vacances c'était plutôt "Bison Futé", 'vacances' ça reste toujours un mot magique
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv Et pourtant elles peuvent parfois se transformer en enfer, mais quand on est un enfant, rarement.
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@music que de conseils sages et avisés tu nous donnes . Ah si seulement chacun les suivait . Mais chaque année c'est la même chanson hélas !
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@kachina C'est la question que je me suis souvent posée
Si tout le monde suivait ces conseils, ce serait peut être un cauchemar plus grand encoreAmi(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv
Autant je n'avais pas eu de vrai coup de coeur sur la cession précédente, autant, là, je trouve que tu nous offre une jolie perle : je double likeLe bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Leitmotiv @Kachina Bon en même temps, ce n'est qu'un texte pour placer les 4 mots
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@music on a pas dit le contraire il me semble. On a juste rebondi sur le récurrent problème de l'été qui ne tardera pas
| dernière édition par Kachina Réputation: 23366 | Messages: 16020 -
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@music Il fut un temps ou j'écoutais la météo marine sur france inter parce que je trouvais la voix de la dame reposante, j'avais pas de bateau
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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Un passage éclair......nouveau départ
Tous les aller retour que j ai fais dans ma vie font qu aujourd'hui je suis perdue entre deux mondes .
Là ou j aurais dû savoir partir prendre la route....à temps
J ai stagné, je ne peux m en prendre qu à moi même
Triste constat d une demi vie ,plus de trente ansL Éducation judéo chrétienne, fait que je me flagelle, au sens figuré mais bon,non sans douleur,tout cela parce que j n ai pas été à la hauteur une seule fois à un moment T....voilà mon plus grand malheur !
Alors la nuit ,alors le jour, je rumine ce paradis perdu .
Le doux son de mes pas dans les couloirs blancs ,celui de ma voix qui réconforte, celui de mes doigts qui caressent ce bras ,cette âme endolorie
.
Je n ai jamais fais que cela ,à peine l age adulte acquis, à l Aube de la vieillesse je me rend compte qu il y a que cela pour lequel je suis douée pour lequel je vibre et je m angoisse cependant d y retourner.Ce monde qui ce voudrait solidaire et devenu individualiste, c est du chacun pour soi. Alors se perd ce doux sentiment d appartenir à la même communauté. Le un pour tous et tous pour un s en est allé
Chronométre en main l on soigne au plus urgent mais ,Qu il était agréable quand chacun avait encore le temps d un caresse, d un regard d un sourire où d un mot compatissant.
Aujourd'hui on cours après le temps comme des fous ,tout juste capable de ce rappeler le sens de la chose et du soin .
Demain ,bientôt .....je reprendrai la route et j'émet quelques doutes....serai je moi aussi happée par le temps deviendrai je moi aussi un...... ROBOT ?
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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Midi vient de sonner. Il est assis là, à une table de son troquet préféré, face à la mer, et sirote tranquillement son pastis. Il y a longtemps qu’il ne se presse plus et que le temps est devenu son allié. .A quoi lui servirait-il de le titiller maintenant ? Il est passé si vite autant le convier chaque jour et faire un bout de sérénité avec lui .
Quel merveilleux endroit se dit il ! Jamais je ne pourrai me lasser de ce décor, de ces criques, ces calanques et de ce petit port.
C’est ici qu’il avait posé ses bagages . C’est ici qu’il avait décidé de vivre lorsqu’il était arrivé à Marseille, dans les années 70 . Ah ! les années 70,. Elles rimaient avec effervescence, liberté, musique, insouciance . Ils étaient une bande de copains. Ils avaient à peine vingt ans . Un soir, sur un coup de tête , ils décidèrent de partir, en bande, sur leurs motos sillonner les routes du Sud , beaucoup trop impatients pour savourer et goûter le paysage qui défilait le long de ces chemins tortueux menant aux calanques.
L’un d’entre eux, n’arriva jamais et lui, anéanti, mit à cette minute là, sa jeunesse sur le bouton pause . Juste un aller simple.. Jamais il ne repartit de cette ville, un peu comme s’il avait été freiné en plein vol de vie. Il erra longtemps. De petits boulots en petits boulots, son chemin croisa un jour celui d’un pêcheur qui se prit d’amitié pour lui et l’embaucha .
Au fil du temps, la vie reprenait ses droits. Il rencontra Mathilde, une belle brune aux yeux verts émeraude, au bel accent chantant qui lui offrit un beau petit garçon, tout rose et tout blond. Ainsi, le temps s’écoula dans une sorte de bonheur apaisant, ponctué par le chant des cigales et le ressac de la mer. Son rêve secret était de confier son bateau à son fils et de lui prêter « sa mer » lorsqu’il se sentirait trop épuisé . Mais, il ne chercha pas à le dissuader , lorsque celui-ci décida de s'envoler vers d’autres horizons.
Après tout, n’avait-il pas fait ses propres choix lui aussi ?. Tant pis ! même s’il ne venait leur rendre visite que très rarement, le plus important à leurs yeux était de le savoir heureux et épanoui ailleurs. Et puis, un jour Mathilde est partie ; Il s’est retrouvé seul, sans elle , sans son fils.
Heureusement ! les calanques l’ont cajolé , ont pris soin de lui, ne l’ont pas abandonné.
Hier, son fils lui a téléphoné. Il est resté sans voix lorsqu’il lui a expliqué que sa petite fille Ninon, âgée de 16 ans tenait à faire sa connaissance. 16 ans ? déjà ? Il a du mal à comprendre , tout à coup, pour quelles bonnes raisons son fils a laissé passer autant de temps . Mathilde aurait…..Non mais, arrête un peu ! A quoi cela te sert-il de ruminer ainsi. Mathilde n’est plus là depuis longtemps
.
Résultat, aujourd’hui, il est, là, tout tremblant sur ce quai de gare à guetter les arrivées . Il aurait dû dire à son fils qu’il était trop tard, qu’il était bien trop vieux.« Coucou ! » entend -il alors derrière lui . Son cœur se met à cogner très fort. Il n’ose pas se retourner . « C’est moi, Ninon ! ajoute timidement la voix. Il se retourne, inspire, respire et découvre une jolie jeune fille à la chevelure miel de son fils avec les yeux verts de sa Mathilde . Il reste sans voix. Dieu que sa peau est foncée se dit-il . Elle éclate de rire « Sûr que Papa a oublié de te dire que j’étais Couleur Benetton ?
Dis tu me gardes quand même, parce que j’ai pas pris de billet de retour tu sais ? »| dernière édition par Kachina Réputation: 23366 | Messages: 16020 -
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Partir, route, aller et retour
Il s’éloignait lentement de cette plage, qui à elle seule résumait leur amourette d’été qui ne dura pas plus qu’une lune. L’assourdissant roulement des vagues qui jusqu’alors avait bercé son cœur, résonnait désormais comme un pénible glas, il ne le supportait plus. "Partir sans se retourner, … partir sans se retourner…” , c’était le refrain qu’il répétait dans sa tête, la méthode Coué ayant parait il largement fait ses preuves. Elle n’en finissait plus cette satanée plage, “une fois sur la route, ce monstre froid de goudron, l’affaire serait entendue !” Oui il en était sur, la route était le symbole parfait des départs, des allers simples vers ailleurs, encore quelques mètres et le plus difficile serait fait.
Il n’avait pas dormi de la nuit et quand il la retrouva sous leur palmier préféré, sa mine terreuse et son faciès éteint, lui épargnèrent un pénible discours d’adieu. Evidemment qu’elle avait compris, elle l’avait senti depuis quelques jours, il n’était déjà plus vraiment là. D’ailleurs elle n’avait pas dormi non plus, et était en quelque sorte prête pour la méchante griffure qu’il allait lui infliger.
Du haut de leurs quinze ans, ils savaient bien que la fin des vacances et le retour à la routine ne leur laissaient guère le choix. Finalement ça n’était de la faute à personne, après tout, on ne peut pas vivre que d’amour et d’eau fraîche. Aussi elle prit les devants, mit sa main sur sa bouche en le fixant de ses beaux yeux humides. “Ne dis rien, je comprends, pars ! ne gâchons pas cette belle parenthèse par des mots maladroits”
Elle ne pleura pas pour ne pas aggraver la marée haute, et pour garder la vision claire de ces derniers instants à contempler ce petit prince du camping, dont elle découvrait le dos et qui serait à jamais son premier amour.
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Partir c'est abandonné sa course en suivant une autre route. Y aller n'est pas une bonne ou une mauvaise chose, un retour est toujours possible.
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1508