@heidi cet équipage est tellement brillant capitaine, rajoutez nous 2 mots
-
Décris-moi un mouton
@leitmotiv et ben en forme le moussaillon ce matin .....chanter ainsi sur le pont brossé à la main ....excellent pour l humeur des autres matelots
Moi le seul capitaine que je revendiqueC est lui
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
@Delnis demande 2 mots en plus...en plus des 4 autres alors ?
Ok, allons-y pour : soleil, innconnu, vivre, essentiel, vertige et émotionVertige de l'amour, vertige des émotions quand elles valsent au-delà des 3 temps,
sensations inconnues quand on les découvre à 15 ans, tout timide et tremblant.
Vivre de passionnés émois, rien ne paraît plus essentiel, indispensable même.
L'amour cependant n'est pas qu'un soleil flamboyant, il peut parfois devenir blême.
Et finir par mourir. Mais tout comme l'astre solaire qui renaît chaque matin,
il revient au détour du chemin, l'amour, cet enfant de bohême, si malicieux et coquin.| dernière édition par ayamé Réputation: 14913 | Messages: 11165 -
Décris-moi un mouton
Je relance
Roméhaut et JulietteOh Juliette, ma Juliette
Apparaissez au balcon
Que je vous conte fleurette
De votre amour, je m'enivre
Prestement, je vous enlève
Loin de vous, je ne puis VIVREOh Roméo, mon Roméo
Le VERTIGE me gagne
Je vais tomber de hautN'ayez point peur, ma Juliette
Solides sont mes bras
Malgré l'EMOTIONMais je crains plus qu'une bosse
Quand j'arriverai en bas !Votre embonpoint, ma chère, n'empêche pas les sentiments
Emportez avec vous, quelques huiles ESSENTIELLES
D'un indice INCONNU, contre les coups de SOLEIL
Chutez ma belle, chutez !aaaaAAAAAAAh,Splach!Aîe!
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir| dernière édition par Leitmotiv Réputation: 769 | Messages: 402 -
Décris-moi un mouton
@leitmotiv beau poème...et quelle chute
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
Décris-moi un mouton
Second texte pour vous!
La cinquantaine bien entamée, elle avait enfin décidé de vivre. Vivre pour elle même, vivre pour ne pas mourir. Pour ne pas s'étioler dans une vie qui ne lui convenait plus depuis belle lurette. L'inconnu qui s'ouvrait devant elle, l'effrayait grandement. Cependant il était essentiel pour elle de préserver aussi bien son intégrité physique que son esprit. Elle avait renié si longtemps ses émotions que celles ci avaient faillit mourir, disparaitre derrière le masque impassible qu'elle s'était auto-infliger. Car dans son "milieu" , on ne divorce pas, on ne se sépare pas... on joue la comédie du bonheur. Sur les photos de famille on sourit, on est aimable même si le coeur à l'intérieur pleure et l'angoisse vous donne le vertige.
Pourtant elle était là, seule sur une route inondée de soleil. Seule avec pour tout bagage une petite valise noire qui contenait quelques souvenirs précieux: un album photos de ses enfants qui maintenant la reniaient, un flacon d'eau de rose qui lui rappelait sa tendre grand-mère, la seule femme qui l'avait vraiment compris ainsi que quelques cahiers d'écolier. Ces précieux carnets contenaient ses états d'âme passé et si par lassitude elle regretterait un jour son choix, il lui suffirait de se replonger dans leur lecture pour retrouver un souffle nouveau. Elle était libre et devant elle s'ouvrait un nouveau chemin!| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 909 -
Décris-moi un mouton
bien alors épisode 3
- Soleil, Inconnu, vivre, essentiel + vertige et émotion
Ils roulaient au pas, bien espacés de 20 mètres, leurs compteurs Geiger restaient totalement muets. Ils avaient envie de quitter leurs masques, mais c’étaient prématuré tant qu’on n’avait pas un minimum de compréhension de la situation qui était inattendue et pour le coup plus que bizarre. Ils avaient préparé plein de scénarios: apocalypse nucléaire, bombardement classique de masse, pandémie, occupation militaire, … mais là ils étaient déconcertés, ils étaient face à un mystère à résoudre, une situation inconnue et donc pour le moment, la sécurité était essentielle: on reste masqué, casqué et arme au poing !
Ils avaient ressenti une suite étrange d’émotions: légitime angoisse à l’ouverture du sas, peur en sortant, stupéfaction devant ce désert humain, et maintenant ils étaient agacés de ne rien comprendre, WTF ! résume bien leur pensée de l’instant, pas âme qui vive. Le Soleil, monté dans le ciel, tapait comme une brute, heureusement que ces véhicules avaient la clim, car avec combinaison, casque et masque, ils suffoqueraient.
Un coup d’œil au thermomètre, Quoi ? Il indiquait 38°! houla mais il est 10h du matin, en février, à 1200 mètres, alors là ça n’était pas du tout normal. Était-ce un début d’explication ? d’ailleurs les animaux avaient cessé leur déambulation et s’étaient tous réfugiés à l’ombre des bâtiments ou dans les bois, la plupart s’étaient couchés et dormaient. Camille pensa, mais alors combien fait-il en bas, dans le sud ? forcément plus, il y a en général une dizaine de degrés d’écart, alors 48° à l’ombre, à Nîmes, c’est un genre d’enfer, qui peut vivre ainsi ? il y fera combien à 14h ? et combien l’été prochain, encore lointain ? 50, 55, ça donnait le vertige !
Après avoir quadrillé toutes les rues du petit village, il était évident qu'il était vide. Ils remarquèrent qu’il n’y avait quasiment plus de voitures. Mais où sont-ils tous partis ?
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
Décris-moi un mouton
L’inconnu, pensais-je, ai-je tellement peur de vivre, que le vertige s’empare de moi tel une émotion vive qui éclaire comme un soleil pas ivre, faisait perdre l’essentiel, l’équilibre.
-c’est pour ça que je suis tombé dans les marches, faut pas chercher !
-hein?
-Ah, mais vous n’entendez pas les pensées et puis zut alors !Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1508 -
Décris-moi un mouton
Maudite pluie . Plus que deux minutes pour arriver sur le quai... Je presse le pas, composte mon billet et monte les escaliers rapidement.. j'essaie de m'avancer à travers cette foule qui s’agglutine comme un nid d'abeilles sur la seule fleur du champ...
Certains bousculent, d'autres soupirent, tandis que d'autres encore avancent patiemment le nez collé à leur smartphone se laissant porter par la vague humaine jusqu'à l'intérieur du wagon.Ouf ! Me voilà trempée mais pile à l’heure et dans le bon train en plus.. C’est bien là l’essentiel
*
Vient le temps de partir à la recherche d'une place assise... Miracle ! un siège vide apparaît, je m'assieds en dérangeant le moins possible mon voisin d’en face. Plutôt beau gosse. Oh non ! Je n’aurai jamais du relever la tête. C’est pas de ma faute, plutôt celle de mes yeux et de ma bouche qui a souri toute seule « Allez ! il n’y a rien de mal , fais comme si tu n’avais rien vu au pire prends ton livre .et détends toi » Le train démarre. Je regarde par la fenêtre. Le Rhône commence à briller avec ce peu de rayons de soleil qui peinent à percer les nuages gris. J’ai le sentiment bizarre d’être observé par le bel inconnu. Mes yeux n’arrivent plus à tenir. Drôle de vertige. Mon cœur s’emballe. Il n’est pas sage. Nos regards se croisent , mon sourire recommence à se dessiner, le sien également.Sauvée par la voix enregistrée qui annonce l’arrivée à la prochaine gare.
« Bon allez ! lis ton livre et oublie le ! tu ne vas plus le revoir de toutes façons. Justement ! Profites ! Non , lis un point c’est tout ! »Je n’arrive pas à me concentrer. Je reste bloquée sur la même page. Je ne comprends même plus ce que je lis. J’appuie ma tête contre la fenêtre et regarde défiler le paysage. Plus un seul nuage. Le soleil s’est fait la meilleure place. C’est curieux, on dirait que le temps est lié à mon état d’esprit. Orageux pour le désespoir, ensoleillé pour l’espoir , aussi infime soit-il. Mais quel espoir ? Tant pis ! J’ai encore envie de le regarder. Séquence émotion ! Je me mets au défi de soutenir son regard dès qu’il relèvera la tête ! Je n’aurai tenu que deux secondes. Pas de commentaires s’il vous plait !
Mon arrêt vient d’être annoncé. Fin du voyage.
Je n’ai pas envie de descendre. Je range mon livre , mets ma veste et mon écharpe tout en le fixant . Le train ralentit Je me lève et me dirige vers la porte. J’ai envie de faire demi-tour. Mais la peur me paralyse. Sur le quai , malgré le soleil qui tape sur les vitres, j’essaye de l’apercevoir.
Le train repart et tandis qu’il s’éloigne, Je pense et remercie ce bel inconnu de m’avoir fait vivre 50 minutes d’espoir.
-
Décris-moi un mouton
Y’avait un stand de crème glacée, un jeune homme se trouvait être le caissier.
Y fait chaud sous ce soleil brillant, cet inconnu ne m’aida pas à me rafraîchir, j’avais presque des vertiges, mon cœur palpitait d’émotions, en ce moment, l’essentiel pour moi étais de lui parler et j’avoue aussi, je voulais un cornet. En m’avançait vers cette personne, je me sentais vivre.
Arriver dans la file, une autre personne arrivait et l’embrassait, je retroussais de chemin bredouille. Évidemment, c’était évident qu’il n’était pas célibataire.
Bizarrement ou pas, ces deux tourtereaux m’avaient aperçu et me demandait si j’allais bien, << oui, j’ai juste oublier mon masque ! >> leurs racontais-je pour expliquer ma soudaine envie de partir de la file. Je savais que le masque n’était plus obligatoire(et que personne ne l’avais mis), mais c’était l’excuse que j’avais trouvé en quelques secondes.
Point de vue du caissier
C’est une chaude journée, beaucoup de clients aujourd’hui. Maïka, ma copine va venir donner un coup de main tout à l’heure. À elle est là justement, elle m’embrassait sur la joue, très près de ma bouche. Dans la file, une fille arrivait tout juste prêt du comptoir s’en alla précipitamment. Nous lui demandâmes si tout étais ok. Elle répondit d’une voix tremblotante qu’elle avait oublier son masque. Le masque n’est plus obligatoire, mais ils en avaient qui continuait de le porter donc, il ne se questionna pas plus que ça.Point de vue de Maïka
Les rayons du soleil collent à la peau, je ne serais pas étonné d’avoir un gros coup de soleil. Mon copain m’a demandé de venir l’aider aujourd’hui à son stand. Alors j’y vais. Et bien, c’est vrai qu’ils y a du monde, en particulier des filles. Ah, j’ai une idée si j’lui donne un p’tit bec y’aura peut-être moins de clients, parce que là, la file dure, y’a au moins 300 personnes et mon mec il est canon, donc s’il veulent pas sortir avec lui, et bien, tant mieux pour moi, mais c’est bien que les gens soient un peu jaloux. Donc un petit bec, très près de la bouche pour mon chéri. Ensuite, je vis une fille, deux fille, trois fille, quatre fille et un gars sortirent de la file, et bien, j’en brise des cœurs aujourd’hui. Mon mec s’intéressa à la prochaine cliente qui avait décider de retroussé chemin. Elle avait sois disant oublier son masque, mais je savais qu’elle faisait comme touts les autres qui partaient. Égocentrique que j’étais, j’étais fière de mon coup.Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1508 -
Décris-moi un mouton
Alors, si j'ai bien tout répertorié, il faut inclure les mots :
Inconnu, vivre, essentiel, vertige, émotion, soleil…Il n’avait pas 15 ans, le jour où il avait décidé qu’il ferait, coûte que coûte, partie de l’aventure. Ce qui était parfaitement déraisonnable, inconscient, voire, contre-intuitif. Et pourtant, il voulait en être.
Tout allait nettement mieux sur terre pourtant. Il faisait partie de cette génération qui profiterait enfin des efforts des trois générations qui l’avait précédé. Non pas qu’il se montrait ingrat envers ceux qui, après avoir survécu à la pandémie, à la guerre, puis au grand cataclysme économique, s’étaient donnés la peine de tout reconstruire, tout remodeler et tout repenser. Le rêve ultime d’une seule nation mondiale enfin unie était même à portée de main. Oui, le monde allait mieux. Même la nature semblait enfin s’être calmée et avoir retrouvé un certain équilibre. L’humanité, après avoir tant peiné pour ne pas franchir le point de non-retour et après s’être imposée tant de contraintes pour revenir à une certaine harmonie écologique, allait enfin pouvoir penser à vivre pleinement plutôt que simplement survivre.
Dans ce nouveau contexte, le projet avait bien failli être purement et simplement abandonné. La motivation d’un nouvel horizon s’étant peu à peu estompé jusqu’à presque disparaitre. Le monde avait à ce point été changé que l’inconnu, disait-on, n’était plus au-delà de notre système solaire, mais bien de nouveau devant soi, sur cette terre remodelée, au sein de cette humanité métamorphosée.
Le truc, c’est qu’il n’y croyait pas. Il était convaincu que tout finirait par imploser. Dans leur quête humanitariste d’une bonne entente universelle, les hommes avaient fini par s’imposer des contraintes trop lourdes, trop pesantes, trop liberticides. Ils avaient oublié l’essentiel : le respect de soi et des autres. A force de s’imposer un contrôle de soi extrême dans le but d’atteindre à la diplomatie ultime, ils en étaient presque venus à rayer le mot "émotion" de leur vocabulaire. Or, l’homme n’était pas fait pour vivre ainsi, sans jamais ressentir d’autre vertige que le malaise vagal.
Oui, en vérité, il en était convaincu l’humanité ne s’était pas métamorphosée. Elle s’était simplement déguisée et il savait que le jour où les masques tomberaient, tout partirait à nouveau à vau-l’eau. Il avait déjà vu les prémices de l’effondrement qu’il pressentait proche. Une bouche pincée par la critique, ici ; un sourcil froncé et désapprobateur, là… des détails sans doute, à peine perceptibles parfois. Des indices clairs pourtant que la nouvelle humanité était d’ores été déjà sur le point d’exploser… une fois encore.
Heureusement, il n’était pas le seul à croire que le projet « NovaSun » valait la peine d’être mené à terme. Il avait fallu batailler ferme pour obtenir les derniers financements et convaincre que l’énorme investissement qu’il représentait ne pouvait tout simplement pas être mis de côté. Trop avait déjà été mis en œuvre, trop d’argent avait déjà été impliqué. Des hommes et des femmes, scientifiques, ingénieurs, médecins, psychologues, agronomes et tant d’autres avaient consacré leurs vies entières, leurs existences même pour voir un jour leurs descendants accéder enfin définitivement aux étoiles.
Il n’était pas de ceux-là. Aucun de ses aïeux n’avait travaillé sur le projet, ni de loin, ni de près. Mais puisque ceux à qui étaient destinées les places disponibles à l’origine avaient finalement décidé d’un autre chemin, un recrutement avait été organisé. Il s’était présenté, convaincu que son profil ne conviendrait pas. Trop svelte, trop petit, trop sujet aux maladies. Et pourtant, il avait été sélectionné. Avec tous les autres postulants. Et encore c’était à peine suffisant, semblait-il.
Et c’est ainsi qu’il était parti. Il avait bien senti que ni son père, ni sa mère, ni personne de son entourage ne partageait son enthousiasme, loin de là. Mais puisque dans cette société convertie il était inconcevable de contredire quelqu’un, on l’avait laissé faire. Et c’est ainsi qu’à l’âge de 17 ans, à peine à adulte, il avait embarqué pour un voyage intersidéral en direction d’un nouveau soleil – une naine rouge – et vers cette exoplanète qu’on avait baptisé Ross-128b ; à bord dans un vaisseau doté d’une technologie à propulsion ionique censé leur faire franchir en quelques décennies, les 11 années lumières qui les séparaient de leur destination, pendant qu’ils seraient plongées dans un sommeil artificiel grâce à une technique de cryogénisation tout juste considérée comme viable.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions